Kikwit : la DYNAMIK en guerre contre le ravin de Kaggwa

Depuis quelques mois, la Dynamique pour le développement du Kwilu (Dynamik), une faitière regroupant près de 40 associations de développement de base, s’évertue de mener des actions de nature à stabiliser le "Ravin de Kaggwa", un des grands ravins de la ville de Kikwit qui a déjà détruit plus de 200 maisons dans la commune de Lukemi. Travaux hautement difficiles, mais prometteurs au regard des explications et l’expertise que fournit la structure.

Actuellement, la puissance des eaux des pluies qui favorisaient l’éboulement du ravin commence à diminuer petit à petit. C’est le résultat des premiers travaux réalisés de nature à contenir le ruissellement des eaux pluviales et minimiser leurs activités.

La construction d’une glissière de 40 mètres chargée de drainer les eaux au-delà de la tête  du ravin en partant du bec du caniveau ; le curage de trois anciens bassins de rétention et la réhabilitation de trois saignées dans les environs de la commune de Kazamba ; l’érection de quatre grandes digues en sacs de sable sur l’ancienne route de Kazamba… figurent parmi les quelques premiers travaux réalisés.

Cela s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé "Projet de stabilisation du ravin Kaggwa"  initié par la Dynamik après avoir appris, par plusieurs voies, dont des réseaux sociaux, des dégâts que causent les ravins de Kikwit en général et celui de Kaggwa en particulier.

Il y a quelques jours, Jean-René Kwaka, chargé de communication de la Dynamik ainsi que toute l’équipe technique ont tenu, à l’Institut facultaire de Kikwit dans la commune de Nzinda, une séance d’informations inhérente à la structure et au projet susmentionnés. 

« L’idée était émise en octobre 2018 après publication sur les réseaux sociaux des images faisant état de l’avancement du ravin Kaggwa qui menaçait de couper la ville en deux. Le 21 octobre 2018 il y a eu organisation d’une grande assemblée au cours de laquelle il y a eu une collecte des fonds en faveur de la lutte antiérosive. C’est ainsi que le 27 octobre de la même année une équipe de la Dynamik chargée d’effectuer les premières études sur le terrain et du lancement des travaux était arrivée », a expliqué Kwaka dans son exposé.

Il a ajouté que selon les études, il faut 60.000 dollars pour réaliser ce projet. Mais la collecte des fonds n’a donné que 28.000 dollars qui ont permis de réaliser les premiers travaux.

Plusieurs questions ont été posées par l’assistance et des réponses y afférentes ont été données par l’équipe de la Dynamik.

Le document relatif aux termes de référence du projet renseigne que la Dynamik tient à la recherche et mobilisation des fonds nécessaires afin de finaliser le programme.