Tango Four incite à la violence contre la RTNC et “DIGITAL CONGO”

ont été prises pour une menace à l’endroit de la profession dans son ensemble. Et les journalistes  s’apprêtaient à y répondre. Peut-être de la même manière qu’ils avaient procédé contre Yves Kisombe. Dans un premier temps, une descente est prévue au CSAC et à  l’UNPC, à l’initiative de Mike Mukebayi, le patron de “CONGONEWS” pour saisir  les deux institutions de la situation. “La presse est trop souvent accusée.  Cette fois-ci, c’est la presse qui accuse ceux qui appellent  publiquement au lynchage des journalistes. S’il arrive, un jour, quelque chose aux journalistes  de la RTNC et de DIGITAL CONGO lors d’un match de l’AS Vita Club, nous en  tiendrons Tango Four et Denis Kambayi pour responsables”, a prévenu Mike Mukebayi en tête de la démarche devant le CSAC et l’UNPC.

Fâché à la suite de la non-retransmission en direct du dernier derby TP Mazembe-V. Club, le chef  d’état-major de la force terrestre suspendu pour trafic d’armes n’a pas trouvé  d’autre exutoire que d’écrire à la LINAFOOT pour interdire la couverture des  matches de son équipe à tous les médias, la RTNC et “DIGITAL CONGO”  particulièrement visés. Son homme de main Kambayi a cité nomémment les deux  stations de télévision dans une prestation télévisée sur “RTVS1”. De les accuser  sans fondement d’avoir refusé de retransmettre le classico de Lubumbashi conclu  sur la victoire des Corbeaux (4-1)  ne signifie rien d’autre que d’exposer les  deux médias à la vindicte populaire. Le venin a été innoculé dans les esprits des suppoters de Vita. Reste à savoir quand est-ce qu’ils passeront à l’action. Demain, après-demain, un jour ou un autre à l’occasion du premier incident.

Pour peu Kambayi et son patron de Général s’informent sur le mécanisme de  retransmission en direct des matches de Mazembe, ils auraient appris que la RTNC et “DIGITAL” n’y sont pour rien. Tout est produit grâce aux moyens logistiques  et financiers de Moïse Katumbi Chapwe avec la collaboration de la station de  télévision lushoise “NYOTA TV”. Katumbi a acquis une valise satellitaire qu’il met à contribution chaque fois de besoin. Pour un direct, “NYOTA” fait déplacer  une régie et des caméras sur place au stade. L’envoi du signal au satellite est  subordonné au paiement d’une somme de 1.500 dollars/heure à charge de Katumbi  auprès de Teleconsult pour obtenir un segment satellitaire. Celui- ci se libelle  en termes de coordonnées, la clé d’accès au satellite pour les diffuseurs RTNC et “DIGITAL CONGO”.  Quand Mazembe décide pour des raisons qui lui sont propres de s’abstenir de louer le segment satellitaire, quelle est la responsabilité de la RTNC et de “DIGITAL CONGO”, quelle est la responsabilité d’un professionnel chevronné comme Séverin Bamani qui compte parmi les meilleurs dans la profession? Kambayi est allé plus loin.

Il a prévenu que les vclubiens ne laisseront aux supporters de Mazembe qu’une petite tribune pour 1.000 places au match retour à Kinshasa. Pour dire que les Badianguena ne seront pas la bienvenue au stade Tata Raphaël. En fait, un appel à peine voilé à la violence de la part d’un ancien député national transformé opportunément en dirigeant sportif. Déjà en 2012, le même Kambayi avait enflammé les esprits à la veille d’un derby Mazembe-V. Club. Des incidents s’en sont suivis à Lubumbashi. Pour un dirigeant sportif, Denis Kambayi n’a pas un seul sou vaillant à débourser de sa poche. Il dépend totalement du porte-monnaie de Tango Four. Vice-président de la section judo de l’AS Vita Club, Kambayi n’a que son portable pour appeler Tango chaque fois qu’il faille mettre la main à la poche.