Société
Tout le quartier Yaoundé, à Kingabwa, dans la commune de Limete, est sous le choc. En effet, une jeune fille nommé Laurette, qui habitait chez ses parents, sur rue Loliki n°9, est décédée la semaine dernière, quelques jours après avoir été copieusement tabassée par son copain. Née d’une famille modeste, la précitée entretenait une liaison amoureuse avec un certain Educie, un jeune homme spécialisé dans la revente de la mitrailles.
Selon des sources concordantes, Laurette et Educie avaient eu une petite dispute, laquelle s’était malheureusement terminée par une séance de passage à tabac de la fille par son amoureux. Il semble que sous l’effet de la colère, il aurait asséné de violents coups à Laurette au niveau du bas-ventre.
Trois jours après l’incident, celle-ci a commencé à ressentir des douleurs atroces. Dans sa famille, personne n’était au courant de ce qui s’était passé entre elle et son amant. Ses parents pensaient tantôt aux symptômes de la fièvre typhoïde, tantôt à ceux de l’appendicite, ou encore à ceux d’un myome. Au cinquième jour, la situation était devenue fort inquiétante, car le ventre de la malade commençait à se ballonner, ce qui lui avait coupé toute envie de manger.
Vu la gravité du cas, ils ont finalement décidé de l’amener à l’hôpital Liziba. Ici, le médecin traitant a diagnostiqué des lésions au niveau des intestins. Selon son pronostic, elle n’avait aucune chance de survivre. Avant de rendre son dernier soupir, Laurette a eu le temps de révéler à ses proches l’histoire de sa dispute avec Educie, ainsi la partie de punching-ball dont elle était victime.
Mais dès que la nouvelle de sa mort est parvenue à son amant, il a préféré disparaître de la circulation, pour une destination inconnue jusqu’à ce jour. C’est ainsi que les parents de Laurette ont dû faire face, tout seuls, aux frais de son inhumation, intervenue le weekend dernier. On laisse tendre que la famille éprouvée n’aurait porté plainte contre le présumé meurtrier ni à la police, ni dans un parquet de la place. Il parait qu’elle ne réclamerait qu’une chose : le paiement de la dot, à titre posthume, par Educie, pourtant devenu introuvable.
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