Politique
S’agit-il là d’une simple coïncidence ou d’une stratégie de conquête des âmes incrédules pour de nouveaux enjeux politiques ? Katumbi, le Président en exercice de Lamuka, annonce son arrivée à Kinshasa, le 20 juin prochain à l’issue de son safari dont le coup d’envoi commence lundi 10 juin à Goma. Tandis que Bemba, le Chairman du MLC et l’un des acteurs clés de la coalition Lamuka, annonce, lui aussi, son retour à Kinshasa, le dimanche 23 juin 2019 à 10 heures. Dans un cas tout comme dans un autre, les discours ne sont pas forcément les mêmes. Alors que Katumbi aurait, désormais, les regards rivés sur les prochaines échéances électorales, Bemba est, par contre, sur les postures de la catéchèse de la vérité des urnes dont Fayulu serait, à l’en croire, la victime expiatoire du deal Kabila-Tshisekedi.
Lundi 10 juin, selon son agenda, Katumbi sera à Goma. Le 12 juin, il sera à Bukavu. Puis, du 13 au 16 juin, il sera successivement à Beni, Butembo, Bunia et Kisangani. Avant d’atterrir à Kinshasa, le 20 juin, il transitera par Kindu, le 18 et Mbandaka, le 19 juin 2019. Partout où il passera, le message à transmettre, s’il faut décrypter ses récentes sorties médiatiques ou populaires, y compris sa dernière interview à Jeune Afrique, est de plus en plus conciliant, détendu et donc, plus proche d’un pas vers Félix-Antoine Tshisekedi que de deux pas vers Fayulu, son co-équipier de Lamuka. Certes, Katumbi ne se montre pas, pourtant, prêt à intégrer le prochain gouvernement. Mais, de manière fouinée, les projecteurs laissent, plutôt, croire qu’il suffirait d’un signal fort de la part de nouvelles autorités congolaises pour qu’au nom de la paix, tout baigne dans l’huile comme ce fut le cas autrefois sous l’ère Kabila. Ce qui, apparemment, n’est le cas pour Fayulu dont les positions tranchées n’offrent aucune perspective de parvenir à un tel rapprochement avec Félix Tshisekedi qu’il rabroue à tout bout de champ et l’accuse de tous les péchés d’Israël. Plus que lui, Bemba, avec Bazaïba et Fidèle Babala en tête, continuent à tout remettre en cause en raison de l’adage qui dit : "frausomnia corrompit", entendez-là, la fraude corrompt tout. Comme pour dire que rien de bon ne peut en résulter, même si la randonnée des Chefs d’Etat africains et des délégations étrangères autour des obsèques d’Etienne Tshisekedi, tenues du 30 mai au 1er juin 2019 au stade des Martyrs de la Pentecôte, peuvent avoir eu quelques effets d’entraînement sur la donne politique congolaise. D’ailleurs, à cela, il faudrait ajouter les contacts et autres percées diplomatiques de Félix Tshisekedi, lui-même, en rapport notamment, avec les relations multilatérales avec la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la BAD et bilatérales avec les USA, la France, la Belgique, la Grande Bretagne, l’Allemagne et autres, qui augurent à suffisance, le début de la fin de la crise de légitimité à l’externe et donc, l’ouverture décisive d’une nouvelle page de l’histoire dont l’écriture a commencé, le 24 janvier 2019, avec l’investiture de Félix Tshisekedi.
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