Santé
Des recherches de plus en plus concluantes attestent qu’il est possible d’avoir un vaccin contre la malaria ou paludisme, cette maladie qui constitue une cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans surtout dans les pays d’Afrique subsaharienne.
L’OMS a déjà recensé 27 vaccins antipaludiques candidats actuellement au stade des essais cliniques, dans les premières phases pour la plupart ; le RTS, S/AS01 est pour l’instant le seul à être parvenu à un stade avancé de sa mise au point. Si ces résultats s’avèrent positifs, un grand pas serait réalisé dans la lutte contre le paludisme et l’on pourra arriver à éliminer cette maladie.
Selon la Feuille de route 2013 pour la technologie du vaccin antipaludique publiée par l’OMS, le monde devrait tendre à homologuer d’ici 2030 des vaccins capables de réduire de 75% le nombre de cas de paludisme et d’éliminer cette maladie. Cette nouvelle cible vient s’ajouter à celle de la feuille de route initiale établie en 2006 : disposer d’ici 2015 d’un vaccin homologué contre le paludisme à Plasmodium falciparum, la forme la plus mortelle de cette maladie pour les enfants de moins de cinq ans d’Afrique subsaharienne.
Les résultats définitifs des essais en phase III du vaccin candidat le plus avancé, le RTS, S/AS01, seront disponibles d’ici 2015. En fonction de ces résultats définitifs et des conclusions de l’examen réglementaire de l’Agence européenne des médicalement, de la requalification de ce premier vaccin.
Ces vaccins pourraient avoir une efficacité d’au moins 75% contre le paludisme clinique. Le Dr Robert D. Newman, Directeur du Programme Mondiale de Lutte Anti paludisme de l’OMS fait savoir que des vaccins sûrs, efficaces et abordables pourraient jouer un rôle capital pour venir à bout du paludisme. Toutefois, il reconnait que malgré tous les progrès accomplis récemment dans les pays et les innovations importantes en matière de diagnostic, de médicaments et de lutte anti vectorielle, la charge du paludisme reste bien trop élevée.
Cette maladie, indique le communiqué de l’OMS est responsable de 660000 décès d’enfants chaque année dans le monde, pour 2019 millions de cas. Et, la RDC est l’un des pays les plus touchés par cette maladie. Les statistiques actuelles font état de plus de 180.000 décès par un dû au paludisme. En 2001, des enquêtes menées à Kinshasa par le PNLP (Programme National de Lutte contre le Paludisme) dans sept zones de santé ont montré que le paludisme est responsable de 59% des motifs de consultations externes chez les enfants de moins de 5 ans ; de 48% des hospitalisations chez les enfants de moins de 5 ans ; de 37% des décès survenus chez les moins de 5 ans en hospitalisation.
Toutefois, en attendant la mise du vaccin il est indiqué d’observer certaines stratégies qui permettent de lutter contre cette maladie. Les principales stratégies adoptées par le programme national de lutte contre le Paludisme demeure l’utilisation de la moustiquaire durée dans tous les ménages de la RDC, les mesures micellaire ainsi que le traitement préventif intermittent chez les femmes enceinte. De façon secondaire, le PNLP recourt aussi à la mobilisation sociale comme stratégie de prévention.
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