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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Santé

L’automédication pour contrer les grossesses non désirées

2014-08-08
08.08.2014 , Kinshasa
Santé
2014-08-08
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Afin de prévenir des grossesses non désirées, certains couples développent des méthodes peu honorables à Kinshasa. Le vendeur d’illusion part du principe que tout produit, antibiotique, vermifuge, etc. joue le rôle de faire avorter à un certain seuil de dosage si l’on ne respecte pas les prescriptions contenues dans sa posologie.

Si certains adultes recourent aux produits de contraception sous prescriptions médicales, ce n’est pas le cas pour certains jeunes qui se fient au conseil de l’homme de la rue. Ils s’adonnent aux pratiques sexuelles très tôt. Et la seule voie pour éviter une grossesse non désirée, ils recourent aux conseils de la rue et non des spécialistes (pharmaciens et médecins).

Certains même se substituent aux laboratoires des entreprises pharmaceutiques au point de formuler des solutions pharmaceutiques avec des combinaisons de plusieurs produits. Et à leurs partenaires de se débattre à la longue suite aux effets secondaires.

Certaines jeunes femmes, après un rapport sexuel jugé suspect, avalent des plaquettes entières de certains vermifuges au point de provoquer certaines complications au niveau de l’estomac et du foie et d’autres organes du corps. Il s’en suit pour d’autres une issue fatale l’intoxication et d’autres inflammations et hémorragies. De source médicale, tout médicament est un potentiel poison.

A l’école du chimiste de la rue

Le principe veut qu’avant de prendre un produit pharmaceutique, il faut impérativement passer se faire tester par un médecin spécialisé. A Kinshasa, c’est la rue qui prescrit des produits pharmaceutiques dans l’approche bouche à oreille que si ce médicament m’a guéri en tout cas à coup sûr, celui-ci va marcher chez toi. Et c’est de cette manière que l’automédication fait école à Kinshasa au point de s’inscrire comme un mode de vie.

Les jeunes gens qui s’adonnent aux rapports sexuels précoces sont confrontés aux grossesses non désirées. Ce, aussi longtemps que leurs partenaires aussi jeunes ne sont pas suffisamment informés sur leur cycle menstruel. Une réalité est perceptible à Kinshasa : les parents ne s’adonnent pas suffisamment à l’éducation sexuelle de leurs enfants, particulièrement les filles. Et en ce siècle de vitesse, l’abstinence ne constitue pas un vocabulaire pour certains jeunes qui s’adonnent au sexe à souhait. Et, pour contourner des conclusions de rapports sexuels suspects, les jeunes se confient aux chimistes de la rue.

C’est ce qui est grave après un rapport sexuel suspect, en période d’ovulation, les jeunes filles s’administrent des médicaments anti-vermifuges à forte de dose pour soit disant empêcher les spermatozoïdes d’atteindre leur objectif. Certaines même sont victimes du surdosage de ces produits pharmaceutiques au risque de décès. Et dans la plupart de cas, ces médicaments ne constituent que des placebos. Si elles ne tombent pas enceintes…c’est plutôt un coup du hasard, c’est l’effet psychologique. La biologie nous renseigne que la trajectoire des spermatozoïdes est une véritable partie de sprints et que le premier n’atteint pas toujours la ligne d’arrivée.

Revenant aux pratiques de jeunes après un rapport sexuel suspect, le Docteur Marmot Mpunga se demande par quel mécanisme les vermifuges peuvent-ils anéantir les spermatozoïdes. Les spermatozoïdes sont invisibles…ce que les gens peuvent apercevoir, ce sont des spermes. La prise de ce produit ne constitue qu’un réconfort moral pour la femme…cela n’anéantit pas l’action des spermatozoïdes ; plutôt cela expose la femme aux méfaits de l’automédication », a indiqué l’orateur.

Toutefois, il existe des médicaments appropriés mais servis strictement sur ordonnance médicale, a expliqué Docteur Mpunga (ndlr : Pour l’éthique, nous évitons de citer les noms de ce produit). Donc, ces produits sont prédestinés pour l’obstétrique. En dehors de ces produits, les jeunes s’exposent à coup sûr au danger de l’automédication.

C’est une démarche à déconseiller auprès des jeunes particulièrement. Ce que ces derniers ignorent, « un médicament est un potentiel poison redoutable à une certaine dose », déplore le Docteur Marmot Mpunga. Pour l’orateur, l’automédication peut provoquer une atteinte chronique des reins.


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