C'est en 2014 qu'un réseau de fraude téléphonique des appels internationaux entrants a été démantelé par le ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC) d'alors, le Pr Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
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Cependant, tous n'étaient pas de fraudeurs.
Rétabli par les services de renseignements, ANR, le patron des établissements TEC PRO, Robert Mampuya demande par la même occasion à l'ANR de lui restituer les matériels pris qui n'avaient rien n'a voir avec le business lié à la fraude.
CLOTURE DE DOSSIER TECPRO A L’ANR (SIM BOX)
Un business m’avait été proposé par quelqu’un dans le domaine de la télécommunication en utilisant une passerelle appelée « SIM BOX ». En tant opérateur économique doté d’une personnalité morale à la recherche toujours d’extension de mes activités, Je suis sauté sur l’occasion et j’y ai mis de moyens conséquents en engageant cette personne qui, d’après lui, s’y connaissait dans ce domaine pour y avoir déjà travaillé avec cette machine ; il s’agit de monsieur MUSOKO Rodrigue. En tant que fiscaliste et expert-comptable, j’ai commencé par chercher à obtenir de documents légaux auprès du ministère de poste et télécommunication (PTT), dirigé à l’époque par Monsieur Tryphon KIN KIEY MULUMBA. Un groupe des inspecteurs de ce ministère dirigé par l’inspecteur Louison NYOKA nous ont fait l’étude de faisabilité pour un cout de 2000 $ (deux mille dollars américain). Après ils nous ont dit qu’il fallait acheter la licence qui revenait à 50000$ (cinquante mille dollars américain). Comme on ne pouvait pas payer ce montant en une seule fois, on a proposé de le faire par tranches avec des preuves de paiements.
- Premier acompte 15 000 $ et deuxième acompte 10000 $ soit un total de 25000 $ d’abord. Il fallait ainsi continuer à suivre d’autres procédures comme on nous avait conseillé, nous sommes ainsi allés à l’agence nationale de renseignement ANR en sigle pour l’obtention du certificat de conformité qui nous a été enfin octroyé sous le
- Numéro CC/ANR No 0213/2015 en date du 02 décembre et signé par un directeur de l’ANR. Ainsi donc, après avoir obtenu tous les documents nécessaires nous avons jugé bon de démarrer ce business qui exigeait :
- Au quotidien l’achat des unités auprès de VODACOM, ORANGE ou AIR TEL pour un montant allant de 1500 à 2000 dollars américain ;
- Une connexion mensuelle sur fibre optique d’abord chez RAGA SAT pour 6000 $ par mois puis chez STANDARD TELECOM pour un montant de 4500 $ par mois. Quelques mois après, ayant remarqué que ce business n’avait pas de bénéfices par rapport aux recettes réalisées en fonction de dépenses engagées et vu que le gestionnaire qui pilotait cette machine détournait le fonds soit lors des achats des unités ou lors de paiement qui nous provenaient de nos partenaires externes ; résultat confirmé par nos audits internes et enquêtes, nous l’avons remercié et jugé bon d’arrêter l’affaire.
- Après 3 mois d’interruption, une campagne officielle a été initiée par monsieur le ministre du PTT pour demander à toute personne ou organisation qui utilise le SIM BOX d’arrêter pour des raisons qu’il a évoquées oubliant que son ministère avait octroyé des documents légaux aux opérateurs économique sous sa gouvernance.
- Alors que ce business était déjà arrêté, un matin nos bureaux ont été envahis par des agents de l’ANR qui, après contrôle forcé n’ont rien trouvé comme SIM BOX et se sont contenté d’apporter nos matériels informatiques qu’ils ont consignés dans un document que nous détenons et que nous réclamons jusqu'aujourd’hui. Ils avaient aussi par la même occasion arrêter illégalement notre chef de service informatique, monsieur Gabriel MUSAFIRI KABWE soi-disant pour des raisons d’enquête avec promesse de le libérer après. Chose grave, ils l’ont gardé pendant deux mois et deux semaines dans un cachot dans des conditions inhumaines jusqu’à ce qu’il a failli y perdre sa vie et ils l’ont emmené dans leurs centre hospitalier de BANDAL à coté de l’église du frère PATRICE MUSOKO. Il garde jusqu’aujourd’hui des traces physiques de tortures dont il a été victime.
- Nous tenons à signaler que pendant ce temps, le contact avec les autorités compétentes étaient difficile car Monsieur KIN KIEY était très agité et avait médiatiquement amplifié cette histoire pour plaire aux sociétés de télécommunication. Il m’avait même qualifié de « personne en cavale » pendant que j’étais au pays et cherchais à me faire entendre car je ne me reprochais de rien. DIEU merci un de mes frères m’avais permis de rencontrer l’administrateur gérant de l’ANR, monsieur KALEV MUTOND à 23 heures dans son bureau et nous avons échangé pendant 2 heures du temps en lui exhibant tous les documents officiels cités dans les lignes précédentes. Voyant que les faits nous reprochés n’étaient pas exacts et que nous détenions tous les documents légaux, monsieur KALEV ordonna à ses services de clôturer ce dossier sous procès verbale et de libérer notre chef de service informatique qui se trouvait dans leur hôpital de BANDAL dans des conditions alarmantes car il ne pouvait pas marcher à cause de tortures lui administrées.
- Voilà en bref comment j’ai été souillé par un ministre professeur en tant que digne fils de ce pays. J’effectue mes activités en utilisant mes moyens propres et en payant toutes les taxes et impôts y afférents. Donc je contribue aussi au développement de mon pays et j’ai un personnel important sous ma direction, une façon de lutter contre le chômage.
- Nous demandons donc par la même occasion à l’ANR de nous restituer nos matériels emportés illégalement qui n’avaient rien à voir avec ce Business et de nous réparer les dégâts commis. Nous continuons à exercer toujours notre fonction d’opérateur économique dans ce pays et nous tenons beaucoup sur notre honneur.