Société
Les experts ont confirmé mardi 15 octobre que les débris trouvés près de Kole, dans la province de Sankuru, étaient ceux de l'AN 72 opéré par la force aérienne pour la logistique présidentielle. L’aéronef avait disparu jeudi dernier, quelques minutes après son décollage de Goma. Parmi les indications qui confirment l'identification du crash figurent le numéro d'immatriculation EK-72903.
Un responsable du Catholic relief service (CRS) dans le diocèse de Kole, Crispin Mukadi, a affirmé à l’AFP s’être rendu dimanche à Okoto, un village situé à 7 km du lieu où l’épave a été retrouvé. Kole, chef-lieu du territoire du même nom est situé à 75 km d’Okoto.
« Je m’y suis rendu accompagné de quelques villageois. J’ai découvert beaucoup de débris d’un avion. J’ai vu un morceau d’avion de couleur bleu blanc portant le numéro 72903 », a-t-il déclaré à l’AFP.
Selon cette source, « il se dégage une odeur suffocante » sur le lieu où l’avion s’est écrasé, une zone forestière non couvert par le réseau de télécommunication.
Quatre corps sans vie ont été tirés de décombres et leur processus d'identification est en cours, d’après le service de communication de la présidence de la République. Toujours selon elle, la présidence a mobilisé des moyens humains et matériels nécessaires pour faire la lumière sur ce drame.
Investigations préliminaires en cours
Lundi, deux hélicoptères d’une mission de reconnaissance de la Monusco - accompagné du gouverneur du Sankuru, Joseph Stéphane Mukumadi - ont quitté Kananga pour le site où les débris de l’avion ont été découverts.
Une équipe d’enquêteurs expérimentés, renforcée par des experts de la Monusco, sont désormais sur le lieu du crash pour des investigations préliminaires approfondies.
L’Antonov 72 assurant la logistique présidentielle avait disparu jeudi 10 octobre entre Goma et Kinshasa, avec à son bord huit personnes d’après un communiqué de l’Autorité de l’aviation civile. Toutefois, des sources parallèles proches de la présidence de la République renseignent que l’aéronef avait à son bord près de 27 personnes, dont une dizaine des gardes du président de la République, 9 collaborateurs civils et un vehicules blindés de la présidence.
Les mauvaises conditions météorologiques à l’origine du crash
L’appareil était parti de Goma à 13h32, temps universel. Il avait perdu contact avec le centre de contrôle dans les airs aux environs de 15h, alors qu’il devait atterrir à Kinshasa à 16h43, temps universel.
L’avion - apparemment tombé pour des raisons que seules les boites noires pourront expliquées - s’est totalement désintégré en s’écrasant au sol. Ce qui n’a laissé aucune chance de survie à la majorité des personnes à son bord comme l’expliquaient les premiers témoins arrivés sir le lieu.
Une cellule de crise - constituée des délégués de la Présidence, du service du Conseiller Spécial du Chef de l'Etat en matière de sécurité, de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR), des Forces Aériennes (FARDC), de la Direction générale des migrations (DGM), des Renseignements Militaires, de la Régie des Voies Aériennes et de l'Autorité de l'aviation civile - a été mise en place afin de suivre l’évolution de cette affaire et établir les responsabilités.
Selon cette structure, « les mauvaises conditions météorologiques » seraient à l’origine de l’accident.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !
25.03.2024, 32 commentairesAfrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains
25.03.2024, 7 commentairesPolitique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)
26.03.2024, 7 commentairesAfrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »
27.03.2024, 7 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance