Politique
"Le [vice-Premier ministre] n'a jamais été agressé comme ça se raconte. Je ne peux jamais agresser un membre du gouvernement. J'ai moi-même été membre du gouvernement", dément le député national Papy Mantezolo.
Estimant, sur TOP CONGO FM, "circonscrire les faits", Papy Mantezolo explique que "quand le VPM est venu [à l'Assemblée nationale], il y a notre base du Kongo central qui nous a appelés pour nous dire qu'il y a crépitement de balles à l'Assemblée provinciale du Kongo central. Je suis allé le lui dire. Je lui ai dit qu'il a la responsabilité parce que c'est lui qui gère la territoriale via message téléphonique".
Ensuite, "quand j'ai fini, Andrien Phoba aussi est venu et c'est le collaborateur du VPM qui a bousculé Adrien Phoba. Moi, J'étais déjà à l'écart".
Règlement intérieur violé
Qu'à cela ne tienne, il y a eu bousculades et "la Présidente de l'Assemblée nationale nous a demandés de sortir. On nous a suspendus [pendant 5 plénières] sans nous avoir entendus, et ce en violation du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale".
Malgré cela, "j'ai présenté mes excuses sans voir personnellement le VPM".
Scandale sexuel, Atou seul commanditaire
"C'est vrai que Atou Matubuana n'est pas apparu dans les images, mais j'ai le rapport de la Commission. Et quand le film se tournait, le vice-gouverneur a cité le nom de Atou. Le réhabiliter ne permettrait pas que la vérité éclate au grand jour. Je n'en veux pas au gouverneur. Je défends la vérité", précise Papy Mantezolo.
Il relève qu'en province, "seul le gouverneur peut donner l'ordre au Redoc qui ne répond qu'au gouverneur. Justin Luemba est arrêté, mais Atou ne l'a pas appelé. Justin Luemba a fait deux jours en détention. Mais Atou n'a pas appelé".
Il indique même que "le Procureur général près la Cour de cassation affirme que c'est Atou qui était commanditaire".
Papy Mantezolo révèle également que "j'ai vu Justin Luemba sur le point de se battre avec le ministre de TP. J'ai appelé Atou mais il ne m'as pris au téléphone. J'ai appelé le Président de l'Assemblée provinciale et je lui ai dit de dire au gouverneur de faire un communiqué officiel parce qu'il sera incriminé s'il ne fait rien".
Ancien cadre de Bundu Dia Mayala, "je ne me suis jamais battu contre mon grand frère Ne Muanda Nsemi. Les gens ont quitté un peu partout, mais il n'y a pas eu morts d'hommes. Dans cette histoire, c'est moi qui suis victime".
Il révèle également que "Ne Muanda, quand il est sorti de sa clandestinité, m'a écrit 2 fois. Il a voulu me voir. On a parlé pendant 4 heures. Il m'a demandé de rejoindre le parti. Je lui ai dit que je vais réfléchir".
Bizarrement, "quand il est arrivé à Luozi, il a demandé aux gens de me tuer partout où ils vont me voir. Certains m'ont dit de porter plainte. Mais, je lui ai tout simplement pardonné".
Qu'à cela ne tienne, Papy Mantezolo annonce que sa "suspension se termine aujourd'hui. Nous avons été privés de la parole. Il n'y a aucune autre sanction".
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