Monde
« Nous sommes les plus grands et de loin les meilleurs au monde ! », a résumé le président, alors que « l’Iran n’a été qu’un problème depuis de nombreuses années ».
Le président Donald Trump a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche que les Etats-Unis frapperaient spécifiquement l'Iran plus fort si les forces de Téhéran menaient des attaques en représailles à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.
« S'ils attaquent encore - ce que je leur conseille fortement de ne pas faire -, nous les frapperons plus fort qu'ils n'ont jamais été frappés auparavant ! », a menacé le président américain sur Twitter.
« Les Etats-Unis ont dépensé 2 000 Mds$ en équipements militaires. Nous sommes les plus grands et de loin les meilleurs au monde ! Si l'Iran attaque une base américaine, ou n'importe quel Américain, nous enverrons une partie de ce tout nouvel équipement magnifique faire son office… et sans hésitation ! », a-t-il ajouté dans un second message.
They attacked us, & we hit back. If they attack again, which I would strongly advise them not to do, we will hit them harder than they have ever been hit before! https://t.co/qI5RfWsSCH
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 janvier 2020The United States just spent Two Trillion Dollars on Military Equipment. We are the biggest and by far the BEST in the World! If Iran attacks an American Base, or any American, we will be sending some of that brand new beautiful equipment their way...and without hesitation!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 janvier 2020
Samedi soir, avant que deux tirs de roquettes quasi simultanés ne visent la zone verte de Bagdad, où vivent les Américains dans une grande enclave autour de l'ambassade, et une base aérienne plus au nord abritant des soldats américains, Trump avait déjà annoncé que le Pentagone avait sélectionné 52 sites susceptibles d'être frappés « très rapidement et très durement », a-t-il écrit en lettres majuscules, si la République islamique attaquait du personnel ou des sites américains. « L'Iran n'a été qu'un problème depuis de nombreuses années », estime-t-il encore.
Téhéran a promis de venger la mort du puissant général iranien Qassem Soleimani, chef de la Force Al-Qods, tué vendredi par une frappe américaine de drone à Bagdad. La journée de samedi a été emblématique de la brusque montée des tensions depuis quelques jours : rumeurs circulant sur une nouvelle frappe américaine - démentie - visant les paramilitaires du Hachd al-Chaabi; défilés monstres dans Bagdad pour le début des funérailles de Soleimani et de son bras droit en Irak, Abou Mehdi al-Mouhandis, n° 2 du Hachd; tirs de roquettes venus de factions se mettant ouvertement au service de la vengeance iranienne …
Sans compter que les Brigades du Hezbollah, faction la plus radicale du Hachd, ont appelé les forces de sécurité irakiennes à s'éloigner « d'au moins 1 000 m » des sites où sont présents des soldats américains à partir de ce dimanche à 17 heures (15 heures, heure française).
52 cibles sélectionnées par le Pentagone en Iran
Accusant Soleimani d'avoir attaqué l'ambassade mardi et d'avoir été, au moment de sa mort, en train de préparer d'autres assauts ailleurs, Donald Trump a expliqué que 52 sites iraniens étaient dans le viseur de ses armées, ce nombre correspondant aux 52 Américains qui avaient été retenus en otages pendant plus d'un an à partir de la fin de 1979 à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran.
....hundreds of Iranian protesters. He was already attacking our Embassy, and preparing for additional hits in other locations. Iran has been nothing but problems for many years. Let this serve as a WARNING that if Iran strikes any Americans, or American assets, we have.....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 4 janvier 2020
Le Pentagone a refusé de répondre aux questions, renvoyant vers la Maison Blanche, qui reste silencieuse. Le secrétaire par intérim à la Sécurité intérieure, Chad Wolf, a publié samedi un nouveau bulletin sur la menace terroriste. Il y est écrit qu'aucune menace spécifique sur le sol américain n'est connue à ce jour mais que l'Iran est parfaitement en capacité de mener des cyberattaques aux Etats-Unis, « avec des perturbations temporaires sur les infrastructures ».
Reste à savoir ce que peut faire le gouvernement irakien. Allié historique de Washington et de Téhéran, déstabilisé par un mouvement de contestation populaire depuis plusieurs mois, il veut à tout prix éviter qu'une guerre Iran-USA ne se livre sur son sol. Le Parlement doit tenir dimanche une séance extraordinaire au cours de laquelle il pourrait voter l'expulsion des 5 200 militaires américains déployés en Irak.
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