Une démonstration technique
Avant d’émettre le moindre avis sur le Samsung Galaxy Fold, il est important de souligner la performance technique du sud-coréen. Rêvé pendant de longues années, le smartphone pliable est désormais une réalité, parfaitement fonctionnelle. En position fermée, il offre une zone d’affichage réduite de 4,6 pouces. Cette dernière est destinée aux usages les plus basiques, pour consulter ses notifications, ou répondre à un mail.
A la manière d’un livre, le Galaxy Fold s’ouvre pour faire apparaître un écran OLED (flexible) de 7,3 pouces, au format 4:3. L’effet est incontestable: avec l’impression de tenir en main une véritable tablette, et tout ce que cela implique en confort d’affichage. Cette transformation prend tout son sens pour regarder un film, une série, ou jouer à un jeu vidéo. Consulter les réseaux sociaux - mais pas tous, comme nous le verrons plus bas - est également confortable, bien que cet écran ne permette pas toujours d’afficher davantage d’informations que sur un smartphone classique.
BFMTV.COM - Le Samsung Galaxy Fold
Avec le Galaxy Fold, Samsung montre que produire un smartphone pliable est possible, voire souhaitable. Ce qui n’était pas acquis il y a encore quelques mois, en raison de la difficulté d’associer tant de composants différents: deux écrans - dont un flexible, de multiples caméras (un triple module à l’arrière, mais également des capteurs au-dessus des deux écrans), deux batteries, en plus des composants habituels.
Une bonne maîtrise logicielle
Si un smartphone pliable est un casse-tête à concevoir, il est indispensable de lui associer une interface logicielle adaptée. Là encore, le pari est réussi: le passage entre l’utilisation en écran fermé et en écran ouvert se fait sans encombre: la plupart des applications font la transition proprement, en mettant à jour le contenu. On retrouve par ailleurs tous les réflexes habituels d’Android, largement éprouvé par Samsung.
Une configuration très haut de gamme
Avant d’être un smartphone pliable, le Samsung Galaxy Fold reste un smartphone, qui reprend une grande partie des composants du Galaxy S10, sorti au printemps. On y retrouve le triple module caméra de très bonne facture, avec un capteur grand angle classique, un ultra grand angle, et un téléobjectif, comme sur l’iPhone 11 Pro. Prendre des clichés à partir de l’immense écran est très utile - et confortable - pour ne pas louper son cadrage.
Le Samsung Galaxy Fold embarque par ailleurs le processeur surpuissant Snapdragon 855, ainsi que 12 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage. Soit les caractéristiques techniques les plus poussées de l’univers du smartphone. A plus de 2000 euros, c’est plutôt rassurant.
Les faiblesses du Samsung Galaxy FoldUne prise en main compliquée
Vouloir révolutionner l’univers du smartphone, c’est aussi provoquer un important changement d’habitude. Les utilisateurs du Galaxy Fold devront se faire à cet étrange appareil très épais lorsqu’il est refermé, qu’il est impossible d’ouvrir à une main sans prendre le risque de le faire tomber, en raison d’une résistance importante de l’aimant placé sous la charnière.
Opter pour le Galaxy Fold, c’est également se faire à un immense écran OLED recouvert d’une protection qui multiplie les reflets en extérieur, et qui arbore une séparation visible en son centre, dès lors que l’on ne se retrouve plus exactement face à la dalle.
Choisir le Galaxy Fold, c’est aussi être dépaysé dans sa manière d’écrire du texte, en raison du minuscule clavier de l’écran de 4,6 pouces, ou de l’immense clavier si prompt à tirailler nos pouces lorsque l’écran de 7,3 pouces est déployé.