Présent à la célébration du 14e anniversaire de la promulgation de la Constitution organisée à Kinshasa par André Mbata, le professeur Esambo, ancien juge de la Cour constitutionnelle, a déclaré que la République démocratique du Congo a bel et bien connu l'alternance démocratique, "mais je reste dubitatif sur l'alternance politique".
Esambo explique l'alternance démocratique comme un changement survenu au sommet de l'État par voie des élections. Encore, ces élections devront être crédibles, honnêtes et transparentes.
Pour lui, "il n'y a pas encore alternance politique parce qu'il n'y a pas changement de gouvernance". Il estime que les mêmes pratiques persistent encore, et le peuple ne vit pas encore le changement. "Il faut un changement de comportement", insiste-t-il.
Par exemple, "s'il y avait véritablement une alternance politique, on n'aurait pas un gouvernement de 66 ministres", et les ordonnances du chef de l'État ne souffriraient pas de blocages.
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