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À l’origine était la carte SIM (pour Subscriber Identity Module). C’est elle qui permet de lier un smartphone aux données du forfait de son utilisateur. À l’époque, on retrouvait même quelques autres données importantes sur cette petite puce, comme son répertoire (ou tout du moins une partie de son répertoire pour ceux qui avaient beaucoup de contacts).
Pour des raisons de finesse et de place dans le téléphone, cette carte SIM a depuis bien fondu, passant au fil des ans aux formats microSIM et nanoSIM. La nanoSIM est le format utilisé aujourd’hui par les opérateurs français et se contente du strict minimum puisque la puce est à peine entourée de plastique. Difficile donc de gagner plus de place à ce niveau… à moins de la faire totalement disparaître.
Faire disparaître la carte SIM
Nous utilisons tous des cartes SIM, mais sont-elles réellement nécessaires ? Pas vraiment puisque certains ont déjà réussi à s’en débarrasser. L’eSIM (ou carte SIM virtuelle) est déjà disponible dans plus d’une vingtaine de pays, notamment aux États-Unis. Aucun constructeur ne repose encore entièrement sur cette technologie, mais certains ont décidé d’ajouter l’eSIM à leurs smartphones en plus des ports nanoSIM habituels afin de permettre le développement de la technologie. C’est le cas par exemple d’Apple sur ses iPhone XR et XS, mais aussi de Google avec les Pixel 3 (mais uniquement chez certains opérateurs, le but étant essentiellement de profiter du réseau Google Fi).
Ainsi, il est possible, en possédant le bon smartphone et en souscrivant au bon forfait téléphonique, de profiter d’une offre mobile en se passant totalement de carte SIM physique. Dans le cadre d’un voyage en Californie, sur les bons conseils d’un confrère de 01net, j’ai profité d’avoir un iPhone sous la main (à défaut d’avoir un forfait Free Mobile) pour ne pas avoir à payer des frais de roaming sur mon forfait.
L’eSIM, pratique, mais limité
Si j’ai privilégié cette solution, c’est avant tout pour sa simplicité et pour avoir l’assurance d’être en mesure de profiter de mon smartphone durant mon escale, à un moment où je n’avais donc pas la possibilité de sortir de l’aéroport pour me rendre dans la boutique d’un opérateur. Il me fallait donc un forfait qui serait opérationnel le jour de mon départ. Voici la liste des pays disposant d’au moins un opérateur compatible eSIM :
T-Mobile a par ailleurs l’avantage de proposer une application disponible sur l’App Store afin de souscrire directement au forfait et configurer l’iPhone. Chez les autres opérateurs, il est généralement nécessaire de souscrire à un forfait en ligne ou en boutique, puis de scanner un QR Code pour ensuite l’associer au téléphone.
Comment souscrire à un forfait américain avec son eSIM sur iOS ?
Une fois l’application T-Mobile eSIM téléchargée, il suffit de la lancer et de se laisser guider par les instructions (en anglais) affichées à l’écran. Il vous faut donc donner une adresse e-mail, souscrire à un forfait téléphonique (30, 40 ou 70 dollars en fonction de vos besoins), puis renseigner quelques informations concernant le lieu d’utilisation du forfait et vos coordonnées bancaires afin de régler le forfait.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
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