Science & env.
LA SCIENCE DANS SES MOTS / La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a révisé sa position au sujet de la transmission de la COVID-19 par aérosol (des gouttelettes de moins de 5 microns de diamètres qui peuvent rester longtemps dans l'air). Elle la considérait essentiellement impossible pour M. et Mme Tout-le-Monde, mais la décrit maintenant comme une possibilité dans certaines circonstances. Le chercheur britannique David Heymann a eu la réaction suivante à la suite de cette décision de l'OMS.
«On croit que le SRAS-CoV2 [le virus qui cause la COVID-19] se transmet par des gouttelettes produites par la toux, les éternuements ou le fait de parler, crier ou chanter. Il y a deux types de transmission du SRAS-CoV2 qui sont bien compris : 1) la contamination directe quand deux visages se touchewnt, ou qui passe par une main qui va toucher le visage ; et 2) la transmission par gouttelettes, soit quand une gouttelette contenant des virus est projettée d'une personne à l'autre sur une distance d'environ 1 mètre — ce qui revient à la suspension temporaire de la gouttelette dans l'air. Dans tous les cas, les virus se trouvant dans la gouttelette restent infectieux tant que la gouttelette demeure intacte.
L'aérosolisation est un type de transmission par gouttelette qui survient pour certaines infections respiratoires (comme la rougeole) quand les gouttelettes contenant les virus sont si petites qu'elles peuvent être emportées par des courants d'air sur des distances plus grandes que lors de la transmission par gouttelette.
Cela pourrait en théorie arriver avec la SRAS-CoV2 si les aérosols sont poussés par un ventilateurs ou captés par un système de recirculation d'air comme un climatiseur, mais cela n'a pas été bien démontré. Des recherches pour en avoir le cœur net sont en cours.
On a certaines preuves en laboratoire montrant que des aérosols contenant des SRAS-CoV2 peuvent voyager sur plus de 1 mètres. Ces preuves sont maintenant importantes pour l'hypothèse que l'aérosolisation est possible, et si elle l'est, alors il nous faudrait prouver que cela survient bel et bien en pratique.
Mais on a aussi des preuves montrant que des éclosions de SRAS-CoV2 peuvent être contenues en retraçant les malades et leurs contacts, et en les isolant. Cela suggère que même si la transmission par aérosols survient, ce n'est pas un mode de transmission majeur.
Des expériences sur des animaux pourraient s'avérer utiles pour mieux comprendre tout ceci, et le hamster est une espèce qui peut être infectée par le SRAS-CoV2. Placer des hamsters dans des situations où seule la transmission par aérosols est possible pourrait aider. Mais au final, c'est vraiment à la question de savoir si cela arrive véritablement entre humains qu'il faut répondre.»
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