UNPC : réélection controversée de Kasonga Tshilunde

"Les conditions dans lesquelles le congrès de l'Union de la presse du Congo (UNPC) a été convoqué sont contestables", dénonce Israël Mutala, candidat déclaré à la présidence de cette organisation corporatiste.

"Il ne m'a été donné la possibilité de déposer ma candidature pour essayer de donner une nouvelle perspective à notre corporation", déplore-t-il, sur Top Congo FM.

Compromis bafoué

D'après Israël Mutala, "il y avait un arrangement selon lequel, compte tenu de toutes les irrégularités liées à l'organisation et convocation de ce congrès, (...) qu'on ouvre une brèche pour permettre aux uns et aux autres, surtout à ceux qui n'avaient pas candidaté", seulement même ce compromis n'a pas été respecté, se plaint-il.

"On voulait donner une chance à notre corporation de se réconcilier, de dessiner une nouvelle perspective de paix entre journalistes, de mettre fin à la permanente crise de légitimité, un consensus autour d'un projet... mais là, on n'est pas sorti de l'auberge".

Par conséquent, "ceux qui ont boycotté ce congrès (allusion faite au camp Tabasenge) pour des raisons notamment de violation de nos statuts, sont dans leurs droits légitimes de constater qu'il y a eu irrégularités et qu'il y a des conséquences juridiques à en tirer", lance Israël Mutala.

Voyage touristique

"Candidat unique", Joseph Boucar Kasonga Tshilunde a été réélu président de l'UNPC, pour un nouveau mandat de 4 ans, au terme d'un congrès électif organisé dans la ville côtière de Moanda (Kongo Central).

D'ores et déjà, le camp dirigé par Placide Tabasenge (qui se réclame également comme président de cette association), avait rejeté toutes les résolutions des assises de Moanda, qualifiées du reste de "voyage touristique" dans la ville côtière du Kongo central.

Il promet d'organiser son propre congrès mi-décembre prochain à Kinshasa.