Cette 18e session du RFAC se tient dans un contexte particulier et avec un rapport qui démontre que cette région du continent enregistre un taux élevé de mariages et grossesses précoces, d’où la thématique de cette rencontre.
Ces assises auront pour but d’analyser les problèmes sociaux qui minent les différents pays de cette région du continent.
Il s’agira de se pencher sur :
- L’analyse des mécanismes de prévention et de répression des mariages précoces
- La mise en exergue des éléments-clés d’une législation efficace en matière de lutte contre les mariages précoces et leurs conséquences
- L’analyse du cadre légal de chaque pays consacré à la lutte contre les mariages précoces.
- La définition des stratégies à adopter par les femmes parlementaires en vue de mettre en place un cadre légal efficace dans le but de prévenir et de réprimer les mariages précoces en vue de l’élaboration d’une résolution du Réseau des Femmes Parlementaires de l’Afrique Centrale (RFPAC) sur le rôle des femmes parlementaires dans la lutte contre les mariages et les grossesses précoces.
Toutes ces actions dans le but d’examiner la capacité de cette association à contribuer dans l’arrêt de ce type de mariage.
Par ailleurs, des allocutions portant sur le thème sont prévues avec la contribution des experts locaux et internationaux.
Les experts nationaux avec l’appui de l’Unicef, s’attèleront à dresser un état des lieux des mariages précoces au Gabon, à savoir les causes et les conséquences et une présentation des grossesses précoces faite par une adhérente du Réseau national des femmes députés du Gabon (Renafed).
Le Réseau des Femmes parlementaires d’Afrique Centrale (RFPAC) a été créé en 2002, avec pour objectif la contribution des femmes au fonctionnement des systèmes démocratiques, la promotion d’une justice impartiale, de la consolidation de la paix et la promotion d’une meilleure représentativité politique des femmes ainsi que l’amélioration de leurs conditions socio-économiques.
Ce réseau est constitué de femmes parlementaires issues de dix pays d’Afrique centrale que sont : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et le Tchad. Il fonctionne sur base d’une présidence rotative annuelle.