Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
mediacongo
Retour

Femme

La femme est discriminée dès sa naissance

2021-03-29
29.03.2021
Société
2021-03-29
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2021_actu/01-mars/29-31/femme_droits_21_02145.jpg -

En ce mois dédié à la femme, plusieurs d'entre elles se disent choquées d'être moins considérées que les hommes et ce, dès leur naissance. Pour argumenter leur désarroi, ces dernières se sont particulièrement basées sur la nette différence entre la facture pour l’accouchement d'un bébé garçon et fille. Pourquoi payer plus cher pour la naissance d'un garçon ? N'est-ce pas une forme de discrimination ? S'interrogent elles.

Il existe bel et bien une loi sur la parité de sexe en République démocratique du Congo dont l’applicabilité a encore du chemin à parcourir. Depuis son accession à l'indépendance, le pays de Lumumba fournit des efforts pour offrir des opportunités locales aux hommes et aux femmes quant à leurs protection et sécurité. Cependant, les mœurs et coutumes congolais constituent une entrave sérieuse aux efforts fournis par les différents gouvernements.

A Kinshasa comme dans le reste des provinces de la RDC, à l'exception de grands centres de santé de renom, toutes les maternités exigent un montant élevé lors de l'accouchement d'un enfant de sexe masculin contrairement à son opposé ! Et c'est sans raison apparente ou probante.

Madame Kapinga que Media Congo Press (MCP) a approchée, relate son expérience. "J'ai accouché d'un garçon ici au centre médical M’finda à Binza ozone dans la commune de Ngaliema, et ma voisine a accouché d'une petite fille. A ma grande surprise, sa facture est inférieure à la mienne !J'ai posé la question à quelques responsables du centre pour savoir le pourquoi de cette différence, ils ont répondu que cela a toujours été ainsi sans rien de plus".

De son côté, monsieur Mbeke Mosoko, activiste des droits de l'homme chez Unis, indique que "la RDC a ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux relatifs aux droits humains, notamment : la déclaration des droits de l'homme, la résolution 1325 des Nations-Unies, la convention des droits de l'enfant, et j'en passe... mais pourquoi cette différence que je qualifie de discrimination a toujours sa place dans le pays !", soulève-t-il, tout en demeurant perplexe face à ce système qui ne dit pas son nom.

D’une préoccupation à une explication qui dénote l’enracinement aux mœurs, "C'est l'homme qui assure la continuité du clan et grâce à lui, nos noms de famille se perpétuent, c'est pourquoi la facture d'un bébé garçon coûte plus chère que celle d'une fille ; à la basse cour il y a plusieurs poules et peu de coqs", revendique Evariste Tshibuabua, un trafiquant de diamant à Tshikapa.

Par ailleurs, beaucoup de femmes réclament souvent, sans être entendues, l'égalité du montant de la facture à payer entre les bébés de sexe opposé qui selon elles, serait un début de parité réelle entre hommes et femmes.

"Nous étudions avec des hommes et travaillons également ensemble ; parfois notre rendement est de loin meilleur que le leur !", ont-elles indiqué.

Pour rappel, la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, consacre dans ses articles 12 et14 les principes d'égalité des droits, de chance et de sexe. Et pourtant, rien qu'un faible pourcentage de femmes siège dans les instances de prise de décisions.

Au terme de cette mini-enquête, il est démontré que la culture congolaise, un peu machiste, a entretenu l'idée de la suprématie de l'homme sur la femme.

Serge Maheme
congo-press.com (MCP) / mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 6 commentaires
8557 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


Mr Umar Zikri @X99SZ68   Message  - Publié le 30.04.2021 à 17:24
L’ADMISSION À L’ADHÉSION À LA SOCIÉTÉ MAÇONNIQUE, a toujours été limitée aux hommes, mais il existe plusieurs organisations de fourmis annexes pour les dames et pour les garçons et les filles, Les dirigeants maçonniques ont décidé de donner 5 000 000 euros à des gens qui sont prêts à donner 25%, de l’argent pour réconcilier les pauvres, Si vous êtes intéressé par le don, et vous avez l’état d’esprit fidèle pour aider les pauvres une fois que vous recevez les fonds, s’il vous plaît envoyer une réponse urgente à l’adresse de contact officiel de bonne foi, info masonic oregon@gmail com Ou WhatsApp +31687329133

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 29.03.2021 à 13:56
...Ainsi, le sophistiqué mukongo ne nomme pas ses enfants d'après le papa qui peut ne pas être le père. C'est son arrivée en ville du mundele et ses croisements ethniques qui l'ont perdu de plus en plus.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Hama @12D95G7   Message  - Publié le 29.03.2021 à 13:52
Si la facture de maternité pour la naissance d'un garçon est plus élevée que celle pour la naissance d'une fille, c'est plutôt le garçon qui est discriminé, et pas la fille, non!

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 29.03.2021 à 13:50
... de façon unique et sophistiquée aux enfants. Pas ce désordre des tribus sauvages. Une femme mukongo, dans logique de sa tribu et kanda ne dira point qu'elle est discriminée, car c'est elle la bosse et propriétaire tribale de ses enfants. Et elle tient que ses enfants hommes soient ceux qui aillent faire le travail dur pour apporter du pain, protéger la maman etc. Elle, la maman, ayant fait le dur labeur de le mettre au monde, elle fait ce qu'elle a à faire et relaxer. Très logique partage du travail. Très logique raisonnement mukongo. Seule la mère connaît le père de ses enfants et donc, jusqu'à prouver le contraire par analyse ADN, le papa peut ne pas être le père. Ainsi, le sophistiqué mukongo ne nomme pas ses enfants d'après le papa qui peut ne pas être le père.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Salima @TTYVYQL   Message  - Publié le 29.03.2021 à 13:47
Drôle d'exemple donné ici. La dame qui accouche d'un garçon paie plus cher. Celle qui accouche d'une fille paie moins cher. Clairement, ici, n'est-ce pas que le bébé garçon est négativement discriminé comme sa naissance coûte plus cher à sa mère? Et le bébé fille est plutôt avantagée, sa naissance n'ayant pas donné des maux de tête d'argent pour sa mère. Le tout est bête et ça relève des anti-valeurs des tribus sauvages de l'intérieur du pays. Il faut être juste du système matrilineaire comme le mukongo. La l'enfant fait partie du clan (kanda) de sa mère et le papa et son clan à lui (kitata) protègent mystiquement cet enfant. Et les noms des enfants sont donnés de façon unique et sophistiquée aux enfants. Pas ce désordre des tribus sauvages. Une femme mukongo, dans logique de sa tribu et kanda ne dira point qu'elle est discriminée, car c'est elle la bosse et propriétaire tribale de ses enfants. Et elle tient que ses enfants hommes soient ceux qui aillent faire le travail dur pour apporter du pain, protéger la maman etc. Elle, la maman, ayant fait le dur labeur de le mettre au monde, elle fait ce qu'elle a à faire et relaxer. Très logique...

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Didier @Z56HEHP   Message  - Publié le 29.03.2021 à 13:30
Facture différente selon que le bébé est garçon ou fille, ça n'a vraiment pas de sens C'est une véritable stigmatisation, à moins qu'il y ait une explication technique

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Kinshasa : plus de cent jeunes femmes formées à l’autonomisation
left
Article précédent Mediacongo et ses partenaires ont sensibilisé les femmes sur les opportunités qu'offre le digital en période de la Covid-19

Les plus commentés

Société Justice : l'ancien vice-ministre des Hydrocarbures condamné à 20 ans de prison

17.04.2024, 14 commentaires

Economie Acquisition de concession arable à Brazza par le Rwanda : une arme de destruction économique aux portes de Kinshasa (Analyse d'André-Alain Atundu)

18.04.2024, 11 commentaires

Politique Ève Bazaiba sur Judith Suminwa : « Elle veut avoir un gouvernement des compétents, des hommes et femmes engagés »

16.04.2024, 8 commentaires

Politique Insécurité au Nord-Kivu : la Belgique s’oppose à l’idée de revoir les frontières congolaises sous prétexte d’une médiation

17.04.2024, 8 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance