Le Paris SG sans Messi et Neymar samedi

Toujours pas de trio magique pour le Paris Saint-Germain: privé de ses stars sud-américaines, Lionel Messi et Neymar en tête, le PSG défie le promu Clermont samedi pour la 5e journée de Ligue 1 en espérant Kylian Mbappé, revenu de blessure.

À peine rentré des qualifications au Mondial 2022 avec un dernier match joué jeudi soir, « Leo » et « Ney » manqueront à l'appel au Parc des Princes, de même qu'Angel Di Maria et Leandro Parades. Et sans ses attaquants "latinos", Paris compte beaucoup sur Mbappé, qui a repris l'entraînement après avoir été touché au mollet en équipe de France.

« Paredes, Di Maria, Neymar et +Leo+ Messi, pour des raisons de sens commun, ne seront pas dans l'équipe demain », a prévenu vendredi l'entraîneur Mauricio Pochettino.

Même s'il faudra attendre pour voir ensemble le trio Messi-Ney-Mbappé, le PSG a largement les moyens de poursuivre sa série de victoires et de conforter son avance en tête de la L1, en attendant ses débuts en Ligue des champions, à Bruges, mercredi, où la triplette « MNM's » devrait être alignée pour la première fois.

En effet, Messi a remplacé Neymar à Reims (victoire 3-0) et le PSG n'a pas encore vu son alléchant brelan de stars sur le rectangle vert.

Au sujet des internationaux, « beaucoup ont joué les trois matches, des joueurs étaient en compétition jusqu'à 3 h 00 du matin cette nuit » en Amérique du Sud, rappelle « Poche ».

« Nous devons nous adapter »

Au moins n'ont-ils pas perdu leur temps. Avec l'Argentine, Messi, Di Maria et Paredes ont battu la Bolivie (3-0), avec un triplé de la « Pulga », et le Brésil a vaincu le Pérou (2-0) avec un but de « Ney ».

« La plupart des joueurs sont partis deux semaines », résume Pochettino, à la tête d'un effectif composé essentiellement d'internationaux.

« C'est une situation un peu exceptionnelle, mais nous sommes le PSG, nous devons nous adapter », ajoute-t-il.

En effet, il reste du monde, tout de même, pour ne pas trembler devant le bizut auvergnat, même invaincu et brillant, avec sa 3e place au classement.

Julian Draxler, Idrissa Gana Gueye, Danilo Pereira, Marquinhos, Gianluigi Donnarumma... Avec tous ses internationaux de grandes sélections, l'entraîneur argentin a l'embarras du choix pour composer une équipe redoutable, et toujours plus forte sur le papier que le Clermont Foot.

Et puis l'entraîneur clermontois, Pascal Gastien, a lui aussi des soucis de récupération pour ses internationaux, même s'il est moins riche que le PSG.

Le Guinéen Mohamed Bayo, co-meilleur buteur de L1 (3 buts), a été éprouvé par le coup d'État dans son pays qui a empêché la tenue du match contre le Maroc, et le Kosovar Elbasan Rashani, auteur d'un doublé à Lyon (3-3) et lui aussi à 3 buts, n'est rentré que jeudi à Clermont après avoir affronté l'Espagne mercredi soir (défaite 2-0).

Donnarumma première?

Dans ce contexte, le PSG pourrait d'ailleurs donner du temps de jeu à quelques jeunes joueurs, notamment en attaque. L'épatant Sekou Yansané, déjà auteur de 5 buts en trois matches avec les U19 (moins de 19 ans), pourrait se voir offrir ses premières minutes.

En outre, « Poche » pourrait récupérer son buteur Mauro Icardi, si l'Argentin est parfaitement remis de sa blessure à une épaule. Il s'est entraîné normalement vendredi, comme Presnel Kimpembe, fatigué après trois matches complets avec les Bleus.

« Il faut tenir compte de l'état de chaque joueur pour ne pas prendre de risques », lance Pochettino, qui n'a pas dévoilé ses plans, ni assuré que Mbappé, « Presko » ou Icardi seraient titularisés.

En revanche il ne peut pas compter sur Marco Verratti, qui soigne un genou touché avec les champions d'Europe italiens, et toujours pas sur Sergio Ramos, gêné à un mollet, et pas non plus opérationnel pour Bruges, a prévenu Pochettino.

Enfin le retour tardif de Keylor Navas, tenu en échec au Costa Rica par la Jamaïque (1-1), dans la nuit de mercredi à jeudi, devrait permettre à Gianluigi Donnarumma de débuter en compétition dans le but du PSG.

Pochettino n'a rien laissé filtrer de son choix, mais il n'aura pas toujours l'argument du voyage transatlantique pour faire jouer l'Italien...