L’Eglise catholique de Kinshasa (RD Congo), en collaboration avec l’Institut supérieur de statistique de Kinshasa (ISS/Kin), vient d’organiser une session de trois jours de formation pour des secrétaires paroissiaux sur la gestion des archives paroissiales sur le thème principal « Des secrétaires des paroisses pour l’archidiocèse de Kinshasa », en vue de « la conservation de la mémoire collective ».
Les travaux ont été ouverts par les allocutions du Directeur général de l’Institut supérieur de statistique de Kinshasa (ISS), le professeur Mohindo Gyenano, et du directeur de l’Economat.
Lors de la première journée, l’abbé Nathan Tshibambe, chargé de la péréquation à l’archidiocèse de Kinshasa, et le conservateur Pierre-Aimé Mobembo Ongutu des Archives nationales du Congo ont tour à tour fait la « présentation générale des paroisses de Kinshasa : historique et problème » et expliqué « les aptitudes requises du secrétaire ».
A la deuxième journée, le professeur Dr. Bobutaka Bateko Bob a fait un exposé sur « la tenue du secrétariat et la documentation » tandis que l’abbé Jean-Paul Loanga, curé de la cathédrale Notre Dame du Congo, a abordé la problématique des « outils de travail et leur importance ».
La responsabilité des secrétaires paroissiaux
Une messe d’actions de grâce, dite par Mgr José Moko à la paroisse Saint Raphaël dans la commune de Limete, a clôturé la session.
« Nous sommes dans une Eglise organisée et vous êtes sacerdotales responsables de la conservation des archives de l’Eglise », a-t-il prêché dans son homélie.
Après avoir remercié l’ISS/Kin d’avoir organisé cette session de formation, il a rappelé « la responsabilité des secrétaires paroissiaux sur la gestion des archives de leur paroisse ».
Dans la foulée, Mgr José Moko a déploré « le comportement des églises dites Pentecôtistes sur la manière dont elles gèrent leurs archives », la plupart d’entre elles n’ayant « pas de siège fixe ».