Politique
Depuis un temps, le camp Joseph Kabila notamment le Front commun pour le Congo (FCC), famille politique de l’ancien président de la République a trouvé un nouvel allié. Martin Fayulu avec sa coalition Lamuka marchent ensemble et sont devenus des véritables opposants à Félix Tshisekedi. Parmi les revendications, obtenir du régime en place, la dépolitisation de la Commission Électorale nationale indépendante, la suppression de la taxe RAM, registre des appareils. L’appel lancé par Martin Fayulu a été très bien capté par le camp Kabila. Mais depuis l’affaire Hold-up a éclaté c’est le silence complet au sien du camp Mayulu Fayulu. Pourtant, en tant que partenaire, allié le président de l’Ecidé et président en exercice de Lamuka devait se prononcer en faveur de son nouvel ami. Disons nous pas qu’une flèche allée est accompagnée d’une flèche retour ? C’est sans doute ce que voudrait voir beaucoup d’internautes.
Pour rappel, 19 médias internationaux ont mené une enquête qu’ils intitulent « Congo hold-up », dans laquelle ils affirment que « la famille de l’ancien président de la RDC a siphonné 138 millions de dollars des caisses de l’État, avec la complicité de la banque BGFI RDC ».
S’appuyant sur 3,5 millions de documents confidentiels issus de la banque BGFI, obtenus par Mediapart et l’ONG Plateforme pour la protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), ils affirment que « l’argent des Kabila vient, en partie, de la corruption et du détournement de fonds publics ».
Pendant 6 mois, ces médias ont analysé les données sous la coordination du réseau European Investigative Collaborations (EIC).
« Congo Hold-up pointe, parmi les principaux responsables présumés de ces détournements, des membres de la famille de l’ancien président Joseph Kabila (2001-2013) et certains de ses associés les plus proches. Entre 2013 et 2018, ils ont pu mettre la main, avec la complicité de la BGFI, sur au moins 138 millions de dollars des caisses de l’État ».
Selon l’enquête, « plus de 100 millions de dollars supplémentaires ont été crédités sur les comptes des membres du premier cercle de l’ancien chef d’État sans que l’origine de ces fonds ait pu être déterminée ».
L’enquête publie aussi la liste des proches de l’ancien président, bénéficiaires de fonds provenant du compte de la BGFI à la Banque centrale du Congo (BCC).
Enterrer Kabila et son héritage
« Des interrogations légitimes sur Congo hold up. Pourquoi une coalition des médias et ONG pour ces investigations ? Pourquoi rattacher à tout prix les structures en cause, pourtant autonomes à la personne de Kabila ? Faut-il à tout prix enterrer l’homme et son héritage ? », a déclaré l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila.
Acharnement contre Joseph Kabila
« Aucune ligne de ce rapport compilant, d’après ses auteurs, plus de 3 millions de documents ne démontre l’implication factuelle ou même implicite de l’ancien président de la république qu’il a eu l’honneur de diriger pendant 18 ans », déclare en réaction, un communiqué de la conseillère en communication du sénateur Joseph Kabila.
« Sont cités une banque commerciale, des institutions nationales et des sociétés privées dont les responsables au moment des faits supposés sont identifiés et n’ont rien à voir avec la présidence de la république de l’époque », constate aussi Barbara Nzimbi.
Qui regrette que toute la publicité de cette enquête ne porte que sur le nom, « comme un produit d’appel », sur l’ancien président de la république.
Joseph Kabila, né en 1971 à Hewa Bora II, a été le président de la République démocratique du Congo de 2001 à 2019. Étudiant en droit et formé au métier des armes lors de son exil, il participe à la guerre civile auprès de son père entre 1996 et 1997. Il prend la tête de l’État à 29 ans, après l’assassinat de Laurent Désiré Kabila en 2001. Il remporte l’élection présidentielle de 2006 et de 2011.
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