« Le vice-président de l’assemblée nationale n’a consulté ni le président de la République (dont il assume toujours l’intérim à la tête de l’UDPS pour lequel il a obtenu mandat au bureau de l’assemblée nationale), ni même le parti. C’est une décision personnelle qui fait suite à l’assaut des membres de la GR à son domicile », confirme un de ses proches à Top Congo FM.
Avant d'ajouter que l'intention s'est déjà traduite par Twitter, l'exécution est fonction de ce qui peut se passer dans les prochaines heures.
Des négociations pour qu’il ne dépose pas ?
« Cette démission serait un coup à la fragile cohésion obtenue au sein du bureau de l’assemblée, raison pour laquelle le président de l’assemblée est avec d’autres membres à la résidence de Jean-Marc Kabund pour le faire changer d’avis », apprend on.
Le président Christophe Mboso qui annonçait ne pas avoir reçu de démission de son adjoint, « aurait en fait refusé que ce dernier mène à bien son voeu sous les effets de la colère ».
Depuis 14h, « les pourparlers se poursuivent ».
Tous les membres du bureau sont à Kingabwa, « nous gardons espoir que les négociations en cours aboutissent », dit, sous couvert de l’anonymat, un des parlementaires présents sur place.
L’UDPS garde le silence
Dans les faits, Jean-Marc Kabund est donc toujours vice-président de l’assemblée nationale, « une démission ne se présente pas dans les réseaux sociaux », rappelait à la mi-journée à TOP CONGO FM, le président de l’assemblée nationale.
Christophe Mboso Nkodia Mpwanga qui disait « ne pas souhaiter voir (mon) vice président démissionner, nous avons besoin de cheminer ensemble jusqu’aux élections », espère encore pouvoir convaincre Jean-Marc Kabund qui, avant de tweeter sa démission, avait promis à ses partisans qu’il allait prendre une décision « pour votre intérêt, sachez que je ne vous trahirai jamais ».
Le secrétaire général Augustin Kabuya ne répond plus au téléphone, d’autres membres du parti présidentiel « préfèrent rester prudents. Nous vous donnerons notre position dès que nous en saurons plus sur cette démission démentie par certains ».
Rupture temporaire ou permanente ?
Il est clair que la situation met aujourd’hui face à face, le président intérimaire d’un parti à celui qui lui a délégué ce pouvoir dans une atmosphère de rupture de dialogue.
« Les observateurs observent, les acteurs supposés ont décidé d’attendre », certainement qu’on pose des actes à leurs places.
Top Congo FM / MCP, via mediacongo.net