Evangéliste Robert KIKIDI - 30.03.2017 - Pourtant le continent qui n’a connu sa première élection présidentielle démocratique qu’à partir des années 1991, on voit revenir encore vers les régimes totalitaires ; lorsque on observe des chefs, qui ont été démocratiquement élus, adoptent progressivement un comportement erratique et sombrent dans la mal-gouvernance, attendre l’issue légale de leur mandat paraît parfois insupportable, et l’interrompre pacifiquement serait une nécessité. Mais que dire lorsque ces mêmes chefs, y compris les plus sérieux d’entre eux, modifient les Constitutions pour bénéficier d’un «bail» à vie ?