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Evangéliste Robert KIKIDI - 30.11.2017 - LE CHRETIEN L’ARGENT ET LA RICHESSE Par l’Evangéliste Robert KIKIDI, Leader d’AREV-Ministries et Conseiller au Centre Evangélique la Trinité. INTRODUCTION L’argent ou mieux la richesse est une notion beaucoup plus complexe, qui disparaît presqu’en se confondant soit avec la richesse et la puissance économique. En lisant la Bible dans le livre de 1 Samue1 2 : 7-8 « L’Eternel appauvrit et enrichit, il abaisse et élève, de la poussière il élève le pauvre, du fumier il relève l’indigent pour les faire asseoir avec les grands ». Tout ce que l’homme pieux doit, c’est de reconnaître cette souveraineté de Dieu. Cette reconnaissance est le point de départ d’une attitude juste ou du Chrétien ou de la chrétienne envers la richesse et sa source de provenance. Mais c’est en travaillant qu’on attire cette bénédiction de devenir richesse ou d’avoir l’argent comme aussi c’est par la oisiveté et la paraisse qu’on s’appauvrit. Car celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus dit la Parole de Dieu. Qui maintenant ne s’attache plus au billet, mais à son seul pouvoir d’achat. Ainsi, avoir l’argent signifie pouvoir en dépenser. Le Marxisme enseigne que la vie morale de l’homme est changée par sa condition, qu’il n’y a pas de nature humaine, mais seulement une condition humaine). Si l’homme agit mal, c’est par ce qu’il est placé dans des mauvaises conditions économiques, pour tant les études démontrent que les vrais voleurs et maffieux sont ceux qui sont dans le monde des affaires et de la richesse. Bien que la Bible souligne la pauvreté économique. Exode 22 : 25 « Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras point à son égard comme un créancier… » La pauvreté matérielle existe, par le fait de ne pas se donner au travail et par fait de la mal gouvernance de la société mais la pauvreté spirituelle est plus importante lorsqu’on n’a pas Christ dans sa vie et on se livre dans la fraude pour s’enrichir. Il ne suffit pas d’être pauvre ou riche en argent, mais il faut assumer la pauvreté et la richesse dans le cœur. Un pauvre qui ne prend part sur lui la pauvreté est qualifié comme un riche en argent. Un riche qui n’assume pas sa richesse est qualifié comme pauvre. Maintenant le monde s’est mis à penser que l’argent qui permet de tout faire, ainsi doit être subordonné à tout. Les gens pensent que l’argent est une source du progrès. Pour cela l’argent a cessé d’être une valeur économique pour devenir une valeur morale et un critère éthique. C'est-à-dire c’est lui qui a l’argent qui a un bon comportement qui a l’onction. Ainsi nous avons la disparition de l’être au profit de l’avoir qui est une conséquence grave. Nous sommes venus au Seigneur pour devenir. L’avoir ne conditionne pas le salut. C’est pour cela que nous devons attaquer la subordination de l’homme par l’argent. C’est pour cela que nous prions que les structures sociales soient honnêtes et que le produit du travail soit intégralement distribué et l’Etre sera ainsi considéré. Les écritures établissent une relation exacte entre l’argent et la bénédiction. L’homme a la volonté de s’assurer de la bénédiction et de la richesse qui signifie avoir beaucoup de possibilités de gestion, car l’homme est un gérant que Dieu a choisi pour diriger la terre. C'est-à-dire les richesses de valeur des païens seront et doivent être utilisés par l’Eglise maintenant. Mais la réalité de l’argent a souligné un élément important qui est le propriétaire de signe monétaire. Jésus a donné une réponse, Matthieu 22 : 17-21, Les systèmes monétaires appartiennent au pouvoir politique. Matthieu 22 :20 De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? Très souvent le pouvoir politique bien que vient de Dieu est sous la domination du diable par fait ce mal gouvernance et manque d’obéissance aux principes divine de leadership. Ainsi la monnaie est sous l’emprise du diable au travers de César. L’importance des Saints ou Vrais dans la direction politique s’avère très capital étant sel de la terre et lumière du monde. Dans Matthieu 6 : 24, le Seigneur Jésus parla clairement de l’emprise du diable sur la monnaie, « Nul ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l’un et aimera l’autre… vous ne pouvez servir Dieu et Mammon…» Mammon signifie généralement l’argent ; la monnaie (la richesse : matières d’or, argent, diamant, etc.).Les congolais sont appelés à comprendre pourquoi notre pays là où il y a les minerais est le théâtre de massacres, rebellions, agression et pillages par les réseaux maffieux et les multinationales au service du diable ou Mammon. Nous voyons ici Jésus qui personnifie l’argent et le considère comme une sorte de divinité, comme si la monnaie a une nature divine, la monnaie au rang des dieux. Personnifie l’Eglise La croissance d’une Eglise est dans la découverte des tous les Ministères Universels et locaux, les dons et talents. C’est là la considération des autres. Jésus nous révèle que l’argent est une puissance qui n’est jamais neutre. Elle est orientée et oriente aussi les hommes impies (occultistes, criminels, magiciens, sorciers) qui sont sans doute les instruments de démons. Le parallélisme que Jésus établit entre Dieu et Mammon doit être considéré Dieu comme une personne. Les deux se trouvent opposés. C’est un rapport de maître au serviteur. Mammon peut être un maître de la même façon que Dieu. Jésus décrit un rapport non avec un objet mais avec un sujet. La monnaie peut être adorée, louée, obéit. Exemple : - Empoisonnement, - Les affaires, - Le détournement. Il parle d’une puissance qui veut se comparer à Dieu. Ainsi l’homme n’est pas libre d’orienter de telle ou de telle autre façon l’usage de son argent, car il est entre les mains de cette puissance qui est directrice. Ainsi la monnaie est une apparence, une manière d’être, une forme dont elle se sert dans sa relation avec l’homme. Mammon est une puissance spirituelle. C’est pour cela que l’homme a rendu l’argent sacré. Les relations d’argent sont des choses sérieuses, tout le reste : l’amour, la justice, la sagesse sont des mots. C’est pour cela il faut éviter de parler de l’argent. Cette relation est avec une puissance, non avec un comportement à l’égard d’un objet. Le problème soulevé par l’argent est considéré comme spirituel. - L’Eglise qui se divise à cause d’argent. - Les familles divisées à cause d’argent. - Les Pays qui s’agressent à cause de l’argent Cette puissance de l’argent établit dans le monde un certain type de relation entre les hommes et les Etats aussi. Il crée également ce que l’on appelle relation d’achat et vente. Tout dans ce monde se paie d’une façon ou d’une autre. La gratuité n’existe pas, or Christ a dit : « vous avez reçu gratuitement, donné gratuitement ». Tout peut être acheté. Cela est le caractère que la puissance de l’argent impose au monde. Tout s’achète, y compris l’homme. Amos 2 : 6 ; 8 : 6 « Ils ont vendu le juste pour l’argent… » « Le pauvre pour une paire de soulier. » La relation d’argent est presqu’une relation de corruption qui permet l’achat intérieur de l’homme. L’acte de Judas est présenté comme un acte payé. Matthieu 26 : 15 « Que voulez-vous me donner et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent… » La trahison est aussi une possession de l’homme par la puissance de l’argent. Le Seigneur Jésus est devenu objet de vente. Il a été ramené à la marchandise. Ainsi la subordination de la vie par l’argent est intolérable. Dans chaque comportement de vente, nous découvrons la subordination de la vie par l’argent. L’argent domine les hommes. Pour cela Jésus veut que la vie de l’homme soit protégée contre l’agression de l’argent. Il est devenu objet de vente pour libérer l’homme de la puissance de l’argent. Toute subordination de l’homme par l’argent est intolérable. Proverbes 30 : 7-9 ; Phil. 4 : 11-14 expriment avec exactitude la situation d’une personne qui veut obéir à Dieu tout en étant dans la présence de la monnaie. Le texte de l’ancien testament est une prière d’une personne dont la situation lui dépasse. Il ne peut pas la maîtriser, il voit parfaitement les dangers. Si je deviens riche, c’est sera le reniement. Le psalmiste voit aussi bien que la pauvreté semble insurmontable. La relation doit être naturelle dans l’abondance que dans la pauvreté. D’autres disent le pauvre n’est pas mieux disposé que le riche. Le pauvre traverse une tentation difficile à surmonter. La pauvreté n’est pas une tentation. Le pauvre volera au nom de Dieu. C'est-à-dire que le mal lui est légitime, Dieu justifiera le pauvre qui fait du mal. C’est faux. Salomon devant une telle situation demande que Dieu lui donne, juste ce qu’il faut, ce qui lui permettra d’obéir à la volonté de Dieu. Donc, cela voudrait dire que l’homme ne peut obéir à la volonté de Dieu, lorsqu’il est dans les conditions matérielles voulues. Mais la Bible ou enseigne que rien de peut nous séparer de l’amour de Dieu. N.B. L’homme qui n’est pas délivré de la passion pour l’argent qui sait que l’ennemi n’est pas vaincu, attend que Dieu lui donne une situation meilleure pour qu’il fasse sa volonté. Pourtant Phil. 4. Nous donne une meilleure expérience d’une personne qui s’affirme aux conditions matérielles. L’abondance et la misère sont des situations identiques au milieu desquelles, il passe ou il traverse en les maîtrisant. Les deux attitudes s’opposent simplement parce que ce sont des choses qui se déroulent durant deux périodes différentes. Sachons que la résurrection de Jésus a changé à la fois la condition de l’homme et aussi l’autorité des puissances. L’homme en Jésus se trouve engagé dans une vie telle qu’il n’a plus à prendre des garanties pour placer dans une situation où il pourra accomplir la volonté de Dieu. L’homme en Jésus, délivré de la puissance de l’argent domine toute la situation. Il ne craint plus le changement provoqué par les conditions économiques. L’homme délivré de la puissance de l’argent pénètre, modèle, domine le changement économique par la foi en Jésus. L’apôtre Paul nous montre réellement la victoire de la foi sur l’argent. Parce que la puissance de l’argent est vaincue ; l’argent qui était une puissance insurmontable aux yeux de Salomon et de plusieurs qui ont fait le vœu de la pauvreté. Maintenant cette puissance est dominée, dépouillée, soumise sous sa grande séduction et autorité. Pour Paul, le changement économique ne change rien dans sa vie (satisfaction intérieure dont il jouissait). Le mot content = autarkès Auto = suffisant Le mot est employé pour montrer une attitude calme face aux pressions de la vie, une suffisance divine qui ne dépend pas de l’état dans lequel on se trouve. Paul se trouvait parfois dans le besoin physique et financier abondance et disette. J’ai appris… Paul voulait parler de l’initiation, il a été initié par les choses vécues à être content dans l’abondance et dans la disette. Il pouvait tout, y compris vivre dans la pauvreté que dans l’abondance par la puissance du Saint Esprit. Donc pour lui avoir de l’argent ou ne pas en avoir n’a plus d’impact sur sa vie en Christ. En Christ on est capable de vivre aussi bien dans l’abondance que dans la pauvreté, cela provient de la victoire en Jésus Christ. Avez-vous peur de tomber dans le vol à cause de la pauvreté ? Peux-tu renier Dieu dans l’abondance ? La pauvreté vous ravit-elle la joie ? Vous devez être délivré de la puissance de l’argent. I. LA RICHESSE SELON L’ANCIEN TESTAMENT L’Ancien Testament présente la richesse comme un bien voulu par Dieu, agréable à Dieu. La richesse est considérée comme bonne et juste. Pourtant le riche est presque toujours jugé et condamné dans l’Ancien Testament. Ceci est surprenant, car si l’abondance des biens est un don de Dieu à l’homme juste, comment peut-on l’attaquer avec autant de force ? Mais il faut se rappeler que le riche, ce n’est pas seulement celui qui a une fortune en argent. Donc pour Salomon, le Saint Esprit est plus utile que les moyens matériels. Il fallait bien de l’argent, mais pas en premier lieux. En réalité la richesse de Salomon était un signe et une prophétie. Ce n’est pas en tant qu’homme et pour lui-même qu’il est riche. C’est en tant que Roi du peuple d’Israël et représentant de Dieu et prophète. Parce que la richesse de Salomon a été une espérance vivifiante pour Israël. Dons, la justice de la richesse de ces trois riches résulte non pas d’une attitude morale mais d’une attitude spirituelle, c'est-à-dire, ce n’est pas parce que Job ou Salomon ont bien acquis leur richesse, ou parce qu’ils ont bien usés leur richesse qu’ils sont justifiés d’être riches. C’est parce qu’ils étaient dans un rapport avec Dieu. Rapport d’obéissance, d’amour, de prophétie. II. ETHIQUE DE LA RICHESSE. Le point de départ de cette éthique, c’est le fait que la richesse appartient à Dieu. Dieu étant vrai propriétaire des richesses en dispose comme il veut. Il les donne à qui il veut et qui il a choisi et c’est sa sagesse qui en décide. Proverbes 3 : 16. Dans sa droite est une longue vie, dans sa gauche, la richesse et la gloire. Nous ne pouvons absolument pas discuter avec Dieu à ce sujet ; il est libre et enrichit ou appauvrit à son gré. Anne, dans sa prière d’action de grâce pour la naissance de Samuel, le rappelle fortement : 1 Samue1 2 : 7-8 « L’Eternel appauvrit et enrichit, il abaisse et élève, de la poussière il élève le pauvre, du fumier il relève l’indigent pour les faire asseoir avec les grands ». Tout ce que l’homme pieux doit, c’est de reconnaître cette souveraineté de Dieu. Cette reconnaissance est le point de départ d’une attitude juste envers la richesse. Dans la construction du temple de Salomon, l’homme a rassemblé de l’argent, des bois précieux, toute la fortune nécessaire pour édifier le temple, mais il déclare que c’est Dieu qui a tout donné. Donc même lorsque la richesse apparaît uniquement comme le fruit du travail, Dieu demande la même reconnaissance de sa souveraineté. Le jugement de Dieu retombe sur celui qui ne reconnaît pas cette réalité. Ezéchiel 28 : 3-4. Lorsque nous avons rejetés la seigneurie de Dieu sur la richesse, c’est au même instant sans que l’on puisse faire autrement, on la soumet au Baal de monde, à la puissance satanique. Si la richesse fait partie du domaine de Satan, c’est le peuple n’a pas reconnu la gloire de Dieu. Souvent dans la Bible, l’hypocrisie est attachée à la richesse. Le riche qui se conduit bien pense être juste, or, c’est non par sa conduite, mais sa qualité de riche qui fait son injustice. Le désir d’être riche n’est pas bon, parce que la pensée biblique ne nous est pas donnée pour ce but. Jésus dit : Cherchez premièrement le royaume et tout le reste vous sera donné par surcroît. La prière de Salomon témoigne cette vérité : « Puis que tu n’as pas demandé la richesse mais la sagesse, je te donnerai aussi la richesse ». Il n’est pas juste devant Dieu des désirer de l’argent. Proverbes 30 : 8-9 : « Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère, ne donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur que, dans l’abondance, je ne te renie et ne dire qui est l’Eternel ; ou que dans la pauvreté, je ne dérobe et m’attaque au nom de mon Dieu ». D’ailleurs l’on sait que la volonté de s’enrichir conduit fréquemment, sinon nécessairement à la malhonnêteté. Proverbes 28 : 20 : « Celui qui a hâte de s’enrichir ne reste pas impuni ». La richesse n’est pas une tentation parce qu’elle n’est pas neutre. Elle devient tentation parce que l’homme est poussé à mettre sa confiance dans la fortune plutôt qu’en Dieu. Celui qui dispose d’une puissance quelconque a pour tendance de rapporter à cette puissance son amour, son espérance, sa sécurité. Car l’homme préfère ce qu’il voit et ce qu’il tient à ce que Dieu promet et donne. Psaume 49 : 7 ; 52 : 9 L’abondance matérielle conduit l’homme a défié Dieu, même à le renier. Proverbes 30 : 8. Dieu donne cette richesse dès la création et voici l’homme s’en empare et fait sa chose, au lieu de rendre gloire, il se glorifie lui-même à l’abri de sa richesse, l’homme se prend pour Dieu. III. LE PROBLEME DE L’USAGE DE LA RICHESSE. Celui qui a des richesses a des devoirs envers les hommes et Dieu. Secourir, tenir compte des besoins des hommes et des animaux et aussi des choses. Celui qui est riche a justement une disponibilité qui le rend capable d’entendre et de secourir le malheureux. C’est une véritable rançon de la richesse. C’est le seul bon usage qu’il puisse en faire. Les écritures parlent même du droit des pauvres sur les riches. Proverbes 31 : 5. Le prince doit cesser avoir devant ses yeux le droit de pauvres Lorsque le riche donne, il n’acquiert point de vertu ni de mérite, mais il accomplit seulement une obligation. Le pauvre a un droit sur le riche et lorsqu’on lui dénie ce droit, la justice de Dieu interviendra pour le rétablir. L’usage juste ne permet pas de prendre un pouvoir, ni sur autrui, ni sur la parole de Dieu. Dieu condamne Israël parce qu’ils ont vendu les justes pour de l’argent. Amos 2 : 6 Le riche n’a pas le droit de prendre possession du pauvre, il n’a le droit de s’emparer de sa personne, de le réduire en servitude à cause de l’argent. Car l’argent permet une domination de l’homme sur l’homme. La condamnation pèse aussi sur le riche qui soit obtient privilège social, soit tente de s’approprier la parole de Dieu. Car les juges et les prêtres sont aussi sensibles à la tentation d’argent que les autres hommes. Les chefs jugent pour des présents, les sacrificateurs enseignent pour un salaire, nos prophètes annoncent la parole pour de l’argent et ils osent s’appuyer sur l’Eternel. Michée 3 : 11 Quand nous donnons de l’argent, nous lâchons un peu de notre égocentrisme et notre fausse sécurité. Le fait de donner nous libère d la tyrannie de l’argent. Actes 4 : 32-37, Que les membres de cette communauté chrétienne ont donné des maisons et des biens immobiliers. IV. L’USAGE SPIRITUEL DES RICHESSES INJUSTES. John Wesley disait : Gagnez tout ce que vous pouvez, épargnez tout ce que vous pouvez, donnez tout ce que vous pouvez… Matthieu 6 :19-24 ; Luc 16 : 19. Un homme riche découvre que son gérant a mal utilisé ses fonds et il décide aussitôt de le renvoyer, mais le gérant met un plan destiné à assurer son avenir en diminuant la dette des débiteurs de 20 à 50 % ; ces gens seront par la suite si reconnaissants envers lui que lorsqu’il aura perdu sa place, ils se sentiront obligés de l’aider. Deux choses nous choquent : i. Les richesses sont injustes, ii. Nous devons les utilisés pour nous faire des amis. Les deux idées sont opposées entre elle. Quand Christ parle de richesses injustes, il met l’accent sur la corruption inhérente à l’argent. L’injustice est un attribut inséparable de l’argent. L’injustice de Mammon est une pilule qu’il nous est difficile d’avaler. Jésus dit dans ce domaine, les enfants de ce siècle sont plus sages que les enfants de lumière. Ils savent que dès que l’on a l’argent et l’on apprend à l’utiliser, son pouvoir devient illimité. Le pouvoir que l’argent peut posséder dépasse de loin son pouvoir d’achat. Ainsi, ils utilisent l’argent à des fins économiques. L’argent est utilisé comme un instrument pour intimider, utilisé pour acheter le prestige, l’honneur. Il est utilisé pour obtenir la loyauté des autres. Il est utilisé pour corrompre les hommes dans des nombreux buts non-économiques. Voilà pourquoi Jésus nous demande de nous faire des amis au moyen de ces richesses injustes. Au lieu de nous éloigner de l’argent, nous devons nous en saisir et malgré le mal qu’il peut faire, l’utiliser pour la cause du royaume. Pour les buts non économiques. L’argent doit être capturé, assujetti et utilisé pour atteindre des grands objectifs. Matthieu 6. S’amasser des trésors sur la terre surtout parce qu’il s’agit d’un investissement sans grande sécurité, car la teigne et la rouille les détruiront ou les voleurs viendront dérober. Amasser des trésors dans le ciel pour deux raisons : Il s’agit d’un investissement qui nous garantit une plus grande sécurité, ensuite, le trésor que nous possédons à la banque du ciel est un investissement qui rapporte beaucoup. On dit souvent qu’on ne peut pas emporter l’argent avec soi. Comment pouvons déposer un trésor dans le ciel ? Au travers des hommes qui iront au ciel. Donc le bon investissement est d’investir dans la vie des gens. L’argent qui est investi dans les gens est celui qui est le mieux investi. Nous faisons bon usage de la richesse quand nous investissons le plus possible dans la vie des gens, de manière à nous constituer un trésor dans le ciel. V. UTILISER MAIS NE PAS SERVIR. Matthieu 6 : 24. Nous ne devons pas servir Mammon. Le chrétien a reçu la vocation d’utiliser Mammon mais sans le servir. Nous utilisons Mammon lorsque nous permettons à Dieu de déterminer lui-même nos décisions d’ordre économique. Nous servons Mammon lorsque nous lui permettons de déterminer nos décisions d’ordre économique. Nous devons décider lequel de deux déterminera notre choix : Dieu ou Mammon. Achetons-nous une maison parce que Dieu nous a appelés à ce faire pour la simple raison que nous avons de l’argent disponible. (Voiture) Si l’argent détermine ce que nous faisons ou ne faisons pas, c’est l’argent qui est notre patron. Si Dieu détermine ce que nous faisons ou ne faisons pas, c’est Dieu qui est le patron. La plupart d’entre nous permettons à l’argent de dicter les décisions à prendre puisqu’il s’agit d’acheter une maison, partir en vacances, c’est l’argent qui décide. Apprenons à utiliser l’argent sans pour autant le servir. Les puissances spirituelles qui se cachent derrière l’argent et qui permettent à ce même argent de vivre, de se mouvoir, doivent être vaincues et assujetties par Jésus Christ. VI. PRIERE. Pour une victoire sur l’avidité et la convoitise, utilisons notre imagination pour détruire (briser) la puissance de l’argent. Représentons-nous les puissances qui se cachent derrière l’argent comme étant sous la seigneurie de Christ. En réalité, il faut laisser au débiteur tout ce qui est nécessaire pour vivre. Il ne faut pas entrer dans l’intimité du débiteur pour le violenter. D’ailleurs tout système de gage est mal vu. C’est une relation de violence. Nous devons choisir entre l’argent et la vie des autres. VII. CONCERNANT LE SALAIRE. Deut. 24 : 14-15. Il faut arriver à considérer son ouvrier comme un prochain. Ensuite, il faut donner la totalité du salaire à l’ouvrier, c'est-à-dire, le salaire correspondant réellement à la production. Il ne faut pas retenir le salaire. Le patron ne doit pas choisir d’être instrument de Mammon pour briser la vie de ces ouvriers. La solution du chrétien est dans la profanation des richesses, car elle est un véritable devoir de la foi. Cette profanation est un combat spirituel, mais celui-ci doit être traduit dans un comportement. Le comportement est un acte par excellence qui profane l’argent. VIII. LE DON. Les autorités et les hommes savent très bien que le don s’attaque à quelque chose de sacré. A l’homme : C’est une expression de la charité. L’amour est un acte spirituel. C’est l’acte par lequel l’homme glorifie Dieu et annonce-la grâce à un autre homme. C’est un acte de louange, un acte qui remplace le jeûne. Esaïe 58 : 6-7. C’est un signe d’une privation que l’homme accepte. Donc la puissance du don est innombrable dans les relations humaines. Non seulement il détruit la puissance de l’argent, mais de plus, il fait pénétrer celui qui reçoit dans le monde de la grâce. Le don de l’argent ne peut jamais être anonyme, ni pas un devoir dont on se débarrasse. C’est au contraire un acte étroitement lié à la vie personnelle. Ce n’est pas l’acte d’un homme qui est étranger à l’argent. Le don d’argent suppose et signifie le don de soi-même. 2 Corinth. 8 : 5. Il s’agit d’une consécration de la vie toute entière. Ainsi, nous pouvons désacraliser l’argent et le donner. Le dimanche, le moment des offrandes doit être un moment ou nous désacralisons le monde, ou nous manifestons notre consécration au Seigneur. IX. LA GRACE DE DONNER. La grâce de donner est souvent un stimulant extraordinaire pour la vie de la foi. Le fait de donner apporte à notre expérience spirituelle, authenticité et vitalité. L’argent est un moyen efficace qui nous permet de montrer notre amour envers Dieu, car il fait partie intégrante de nous-mêmes. Un économiste disait : L’argent est une forme de pouvoir si intimement lié à son possesseur que l’on ne peut pas logiquement donner de l’argent sans se donner soi-même. L’argent pet être comme une personnalité frappée en monnaie, car il est si étroitement lié à ce que nous sommes ; lorsque nous le donnons, nous nous donnons nous-mêmes. Un économiste disait : L’argent est une forme de pouvoir si intimement lié à son possesseur que l’on ne peut pas logiquement donner de l’argent sans se donner soi-même. L’argent peut être comme une personnalité frappée en monnaie, car il est si étroitement lié à ce que nous sommes ; lorsque nous le donnons, nous nous donnons nous même. Le Dr Karl a demandé à l’un de ses patients, un homme riche : « Mais qu’allez-vous faire avec tout cet argent ? Le patient répondu : Je vais simplement me faire du souci, je pense ; Le Médecin : Ah bon, allez-vous tirer du plaisir dans cette inquiétude ? Non, mais la seule pensée de donner de cet argent à quelqu’un d’autre me terrifie. » Cette Terreur. Quand nous voyons partir un peu de notre argent, nous voyons partir un peu de nous-mêmes, de notre sécurité. La Tentation. La tentation de la richesse existe. Dans cette tentation, il s’agit de la possession par un esprit différent de celui de Dieu. Ils savent que cet un acte de profanation. Pour cela, dans toutes les législations du monde, le don est l’acte le plus suspect au point de vue juridique. Ainsi, il y a des précautions : - L’Homme : Trouve le don anormal presque inimaginable. - Bibliquement : Il est exactement la pénétration de la gratuité dans ce monde de la concurrence et de la vente. Ainsi nous avons les indications claires que l’argent dans la vie chrétienne est fait pour être donné. 2 Corinth. 8 : 5-14. Les Macédoniens transmettaient bien les bénédictions de Dieu aux autres, car ils vivaient en accord avec la volonté de Dieu. L’argent doit servir à satisfaire nos besoins, non à l’épargne. Si nous travaillons pour distribuer ainsi l’argent gagné, cela mettra sans aucun doute une limite à la soif de l’argent qui pourrait nous posséder. Nous gagnons de l’argent « afin que nous ayons en abondance pour toute bonne œuvre » 2 Corinth. 9 : 8. A qui le don peut-il être fait ? En dehors de la dîme : A Dieu et aux hommes. Le don à Dieu est un acte de profanation par excellence. Cet objet qui était la propriété d’une puissance hostile lui est arraché pour être remis au Dieu vrai. Le don à Dieu est un témoignage essentiel à la foi. Les richesses que le monde amasse semblent appartenir de droit à celui que Dieu désigne. Cette vérité se trouve reproduite dans tous les types de révélation. - Deut. = Prophète - Prov. = Job Cela est vrai aussi pour toutes les époques. Job 27 : 16-17. Ceci est une récompense du juste. Comme bénédiction Cela fait partie même de la bénédiction adressée à Abraham pour ses descendants. Abraham fait d’abord une vision ; puis il eut un songe. C’est alors par ce songe que Dieu lui révèle la destinée du peuple élu. « Ils seront asservis… mais ils sortiront avec de grandes richesses ». Donc, c’est une partie de la bénédiction fondamentale sur Israël. Mais la bénédiction de l’Eternel ne se traduit pas seulement par les richesses matérielles. Dieu ne lie pas forcement sa bénédiction à la richesse matérielle. Dans le combat de Job, ou nous apprenons que la bénédiction était sur lui malgré sa misère. Il n’y a pas une équation rigoureuse entre richesse et bénédiction. Lorsque Job a compris cela, Dieu lui donna une richesse plus grande. Donc, la richesse n’est jamais considérée en elle-même. L’argent est une bénédiction qui vient de Dieu. Mais nous ne pouvons faire de l’argent une preuve de bénédiction. Ce n’est pas parce que l’on est béni que l’on reçoit de l’argent. L’argent devient-il une valeur spirituelle en soi ? Est –ce- que toute bénédiction entraîne avec elle la réussite matérielle ? Peut-on dire que tout argent accumulé, toute fortune est le fruit d’une bénédiction ? Donc tant que nous possédons de l’argent, nous voici donc assuré de posséder la grâce. C’est une conception qui va à la conquête de l’argent. 1ère conception (fausse) D’autres enseignent que l’argent est un signe de la bénédiction divine, par conséquent, la pauvreté est un signe du mécontentement de Dieu. On a fondé à partir de là, une religion de la paix et de la prospérité personnelle. Donc : Aime Jésus et deviens riche. Les disciples de Jésus Christ eux-mêmes ont lutté avec cette déformation. Voyons leur étonnement quand Jésus a déclaré qu’un chameau pourrait se glisser dans le trou d’une aiguille plus facilement qu’un riche pourrait entrer dans le royaume de Dieu. Leur étonnement était d’abord dû au fait qu’ils croyaient que la richesse du jeune chef était un signe de la faveur particulière de Dieu envers lui. Matth. 19 : 25 « …qui peut donc être sauvé ? » Les consolateurs de Job avaient la même pensée, tant ses déboires financiers étaient évidents. Job n’avait plus rien. 2ème conception (vraie) Jésus s’est élevé à plusieurs reprises contre cette doctrine fausse et destructrice. Il a montré au contraire que dans la conception divine de l’économie, les pauvres, les meurtris et ceux qui ont les cœurs brisés, sont l’objet particulier de la bénédiction. Matthieu 5 : 1-12, montre clairement que la richesse n’était pas en elle-même une garantie de la bénédiction divine. Luc 6 : 24. Le mot qui désigne l’argent en Hébreu signifie : Désirer, languir après quelque chose. Ainsi, nous avons une relation entre argent et désir qui montre que la passion de l’argent habite l’homme et en même temps quel que soit la quantité d’argent acquise, l’homme n’est jamais rassasié, il languit toujours. Celui qui a la richesse en veut toujours plus. La faim de l’argent n’est jamais chez un homme que le signe, l’apparence d’une autre faim. Faim de puissance, de dépassement, de certitude, d’amour de soi-même que l’on veut sauver. Or à cette faim et à cet amour, l’argent n’apporte aucun apaisement et aucune réponse. L’homme se trompe de chemin. X. LA RICHESSE COMME RECOMPENSE ET BENEDICTION. Il est indiscutable que l’attribution par Dieu de la richesse est présentée dans l’ancien testament comme une récompense et comme une bénédiction. Récompense. Josaphat marcha dans les voies de David son père, il fut pieux et juste. 2 Chron. 17 : 4, Dieu sanctionna sa fidélité par la richesse. Ezéchias fut également un Roi pieux qui fut revivre l’institution de la pâque. Il tomba malade, du sein de son orgueil et s’humilia. Et c’est en réponse à cette humiliation du Roi que Dieu repend par le don des richesses considérables. 2 Chron. 32. Proverbes enseigne les conséquences naturelles d’un bon usage de la richesse. Si vous usez justement des biens, ces biens s’accroitront. Les exemples témoignent la richesse dans ce cas est une récompense pour la piété, pour la fidélité à Dieu, pour l’observance de sa volonté, c'est-à-dire pour une attitude spirituelle. Plusieurs promesses sont données à Israël concernant la richesse. Proverbes 13 : 22 « Les richesses des pécheurs sont réservées pour les justes… » Donc : C’est une sorte de preuve de la justice même de Dieu. C’est la marque de la gratuité du don de Dieu pour le juste, mais c’est en même temps le fait brutal que Dieu dépouille l’infidèle du produit de son travail pour le donner au juste. Dieu n’a pas reproché à Job de son effondrement. Il a perdu sa richesse et sa famille. Maintenant à qui Job sera-t-il attaché vraiment ? Va-t-il sombrer dans le désespoir ? Va-t-il accusé Dieu d’injuste ? Dieu est-il juste quand il favorise, nous enrichit, nous bénit, et injuste quand il punit, retire et condamne ? Job ne comprend pas, il sait que tout ce qu’il tenait était en réalité à Dieu, que Dieu peut faire ce qu’il veut, qu’il donne et reprenne selon sa volonté et ce qui compte c’est la communion avec Dieu et non pas les choses qu’il nous remet pour un peu de temps. Job 1 : 21 « Je suis sorti nu du sein de ma mère et nu je rentrerai dans le sein de la terre ». Ce qui est vrai des richesses matérielles l’est aussi des richesses spirituelles. Job n’a pas abandonné la justice lorsque sa richesse a disparu. La justice de Salomon dans sa richesse est toute différente des précédentes. Salomon fait un choix. 1 Rois 3 : 5 « Demande ce que tu veux… » Salomon demande la sagesse qui discerne le bien et le mal pour juger le peuple de Dieu. Juger c'est-à-dire lui transmettre la parole de Dieu. Pourtant étant homme politique, il lui faudra beaucoup de puissance et beaucoup de richesse. Mais toute puissance humaine (intelligence, vertu, famille…) ; remarquons que l’ancien testament connaît des choses riches qui sont justes et données en exemple. Mais leur justice ne correspond ni à une vertu morale, ni à un usage particulier de leur richesse. C’est au contraire parce qu’ils sont justes que leur richesse prend sa pleine valeur de richesse selon l’enseignement général de l’ancien testament. XI. LES RICHES JUSTES. Nous rencontrons trois types de riches justes. 1. Abraham 2. Job 3. Salomon Pour mesurer vraiment ce que représente la richesse, nous devons voir comment jouait leur justice à l’égard de la richesse. Abraham avait des grands biens et lorsqu’il reçut vocation de marcher avec l’Eternel, quitta la ville où il habitait, Ur, ou nous pouvons supposer que se trouvait sa fortune. Genèse 12 : 1-2. Il abandonne derrière lui, il part en suivant l’ordre de Dieu. Il ne serait pourtant pas exact de n’envisager que ce renoncement. Ce le premier acte à partir de cette parole de Dieu qui lui est adressée, c’est à dire à partir de sa justification. Abraham répudie ce qui faisait sa situation sociale et sa sécurité en même temps qu’il quitte sa patrie. Il répudie sa richesse. Dieu dans sa révélation s’interpose entre cet homme et son avoir. Sa fortune n’était que de troupeaux. Abraham emporta ce qu’il peut de sa richesse, en particulier les troupeaux et les serviteurs, son argent et son or. Mais le détachement d’Abraham à l’égard de ses richesses est complet. Il n’accepte pas que la richesse soit une cause de conflit entre les hommes. Genèse 13 : 5-9. Il se sépara avec Lot pour éviter les haines et laissa son neveu libre de choisir la meilleure part des terres. Contrairement à la loi naturelle qui lui donnait, l’autorité, il a accordé à Lot le choix. Il se subordonna sans s’attacher à la nécessité ou il serait de garder les pâturages pour ses troupeaux. Lot prend le pays le plus riche. Et Abraham se contente du désert et des montagnes. C’est dans ce renoncement à la richesse qu’Abraham reçoit la promesse de Dieu concernant cette terre. Parc qu’il a abandonné sa priorité et les éléments de base de sa fortune. Abraham se voit attribuer la totalité de la terre. Genèse 13 : 15 « Car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours ». Abraham ne voulait pas recevoir la richesse de personne d’autre. Sa rencontre avec le Roi de Sodome témoigne cette réalité. Après la victoire d’Abraham sur Kerdorlaomer, qui avait pillé les richesses de Sodome et Gomorrhe, tous ces biens sont entre les mains d’Abraham. Genèse 14 : 17-24. V. 21 Le Roi de Sodome dit à Abraham : Donne-moi les personnes et prends pour toi les richesses. Abraham refusa. Dans son refus, nous avons deux vérités : 1. Le souci de ne pas tenir des richesses de la main d’un homme. 2. Ne pas chercher l’argent de toute façon à en faire l’objet principal de ses préoccupations et le tirer de son travail ou de la terre. Il ne voulait pas qu’une personne dise : « j’ai enrichi Abraham » Genèse 14 . 23 Que l’Eternel dise en face des hommes, j’ai enrichi Abraham. Lorsque l’Eglise utilise la richesse venant de source souillée, elle sera dominée et données aux puissances du monde, une prise parfaitement désintéressée. Cette attitude d’Abraham montre en quoi, riche, il est juste. La même justice qui est celle de Job. Job 1 : 9-12 « Job juste, intègre, droit parce qu’il est riche, parce que tu l’as béni ». Cette formule est souvent répétée. Chez les pauvres, les défavorisés, ouvriers, employés ; L’honnêteté, la piété, la justice, ce sont des choses de luxe. Cette opinion courante est une parole de Satan. Satan ajoute : Si tu enlèves ces richesses ; Job cessera d’être juste. Tout le problème est un problème d’amour. Qu’est-ce que Job aime ? Les richesses ou Dieu ? La conciliation est impossible. Job perd ses richesses. Il n’est plus qu’un homme. Et il éprouve une violente tristesse. Il déchire son manteau, se rase la tête. Sachons Dieu ne défend nullement à l’homme d’avoir des sentiments humains. XII. LE SCANDALE. (Psaume 73 : 12) Nous voyons l’attitude de riches qui affrontent Dieu et reste cependant riches, avec l’apparence de la bénédiction. Il s’agit d’un scandale, c'est-à-dire d’un piège dressé par Satan à l’homme. Mais un piège dont Dieu se servira pour que l’homme apprenne ou est la seule et entière bénédiction. Conclusion L’ARGENT DANS LA VIE DU CHRETIEN. Concernant le prêt d’argent. La Bible nous enseigne de n’est pas nous comporter comme véritable créancier selon les lois de l’argent. La Bible enseigne le respect de l’homme au mépris de l’argent. Aussi l’interdiction du prêt à intérêt. Exode 22 : 25-27 ; Lévitique 25 : 35-38 L’intérêt sur l’argent représente la relation d’argent avec le mépris, le dédain. Il faut arriver à rendre la relation d’argent secondaire. Concernant l’attitude du créancier, il doit passer l’homme d’abord. A suivre.

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