Jean Paul KASSANGA - 30.03.2018 - Chers décideurs, N’utilisez pas votre position pour rendre compte aux gens. En moins d’une demi-année, le prix du carburant a augmenté par deux fois dont la première date de quelques jours après l’investiture du Gouvernement, à travers un Arrêté signé par le Ministre de l’Economie et la deuxième fois date de deux semaines tjr par Arrêté du même Ministre. Nous connaissons tous très bien ce qui se passe pour qu’un Ministre de l’Economie puisse signer un Arrêté portant augmentation du prix du carburant. L’attitude posée par le Ministre de l’Economie crée l’insécurité judiciaire, ce qui ne motiverait pas les potentiels investisseurs du pays. N’a-t-il pas respecté la coutume pour faire augmenter son prix ? L’opérateur a-t-il appliqué une marge bénéficiaire supérieure à celle légale ? Bahati avait laissé au Ministère de l’Economie, un Arrêté d’augmentation du prix du carburant sans le publier, quelques jours après que KAPIKA ait pris fonction, un Arrêté portant « augmentation du prix de carburant » a été rapidement signé. Nous sommes dans une économie libérale du marché où le prix se fixe. L’Etat ne devrait pas fixer le prix, mais plutôt réguler le prix par sa politique, soit en détaxant l’activité pour permettre la diminution du coût de revient d’un bien « social ». Maintenir le prix à 200 FC n’est qu’une solution apparente, pcq réduire le volume du pain comme ferrait cet opérateur économique, reviendrait à augmenter tant soi peu le prix. Aux problèmes spécifiques, les solutions appropriées. Cherchons à protéger la population, mais aussi et surtout à protéger les entreprises qui nous créent des milliers d’emplois.