Elie KAPASA - 14.08.2020 - L'histoire du génocide au Rwanda étant racontée dans un sens unique pour victimiser seulement une couche sociale ne facilitera pas la cohésion sociale entre tutsi et hutu, ou la paix dans la région de grands-lacs. Les opérations militaires rwandaises en RDCongo ont eu un seul but depuis 1994: Pourchasser, éliminer leurs frères hutus intetahamwe et FDLR qui se trouvaient dans les camps de réfugiés au Kivu, et dans cette guerre les citoyens congolais ont payé le prix cher, des vies humaines ont été perdues, des populations ont été contraint d'abandonner leurs villages, bref il y a eu des violations des droits de populations civiles, d'où le rapport mapping. Cependant le gouvernement rwandais et tout les citoyens rwandais doivent prendre conscience qu'ils ont leurs frères, tantes, oncles en RDCongo qui sont partis comme des réfugiés, mais ils ont les difficultés de rentre chez eux vu les préjugés génocidaires. Ainsi un dialogue de cohésion sociale et politique entre les rwandais s'impose, aussi longtemps que certains rwandais seront en dehors de leur pays avec la peur d'y retourner le régime de Kagame se verra toujours menace. D'un autre regard, les génocidaires dont parle le général Kabarebe ce sont ses frères venu au Congo en réfugiés et d'autres pendant le rébellion de 1997, à l'exemple de NKUNDA Laurent, Bosco NTAGANDA, le Makenga et les autres, les FDLR, Ces derniers ont commis des graves crimmes au Congo et comme par magie leur pilier de retour c'est toujours le pays de mille collines. A cet effet la responsabilité du gouvernement rwandais ne peut être mise de côté, car ce sont ses citoyens qui font la part des violations de droits de l'Homme au Congo. La façon dont s'opposer le gouvernement rwandais à toutes choses qui engage leur responsabilité en RDC, démontre à suffisance que'il a quelque chose à se reprocher.