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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Jean Jacques Bukasa - 23.12.2020 - La Constitution ne reconnait pas les groupements politiques et les groupements politiques n’ont aucune personnalité juridique. En d’autres termes cela veut dire qu’on ne vient au parlement qu’en parti politique et on ne peut opposer la notion de regroupement (FCC) dans le contexte parlementaire devant la loi. Le regroupement est une affaire privé. La logique de cela est simple : Le peuple a voté sur la liste d'un parti politique, c’est-à-dire voté le programme d’un parti. Le règlement d'ordre intérieure ne peut aller à l'encontre de la Constitution. Si le vote au parlement, si le choix d'un premier ministre se fait en fonction des regroupements politiques reconnu comme tels, on tombe dans l’illégalité. Les parti politiques qui se présentent au parlement sous l’étoffe d’un regroupement politique ou autorité morale doivent cesser d'exister parce qu'ils n'ont aucune personnalité propre, ils ont trahi les missions qu'ils vendues aux peuple au départ. Voilà pourquoi il est encore plus aberrant de parler de fixer un regroupement quelconque au départ de la législature comme majorité et de nommer et fixer un premier ministre en fonction d’un regroupement légalement inexistant. De ces faits, il découle que le premier ministre ne peut venir que du parti majoritaire au parlement, pas d'un regroupement quelconque et fait privé. Le jeux politique au parlement doit rester neutre des regroupements à vie ou temporaires, la logique parlementaire l’oblige : devant un décision particulière on doit pouvoir avoir une majorité particulière et toujours dans le sens du peuple. Les parti politiques étant donc indépendants, avec des missions reçues de leurs constituants, on ne peut donc imaginer que lorsqu’ils sont devant des décisions particulières qui demandent aux partis une réponse dans le sens du peuple, que ces décisions aillent toujours dans le sens non pas d’un idéal mais des ambitions d’un regroupement politique ou d’un soi-disant « autorité morale », diluant ainsi la mission du parlement qui est le peuple d’abord. La majorité au parlement doit donc être flottante au gré des décisions à prendre.

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