Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus.

1 Timothée 2. 5

Le souhait ardent de Job (2)

Dans son désespoir, Job perçoit la distance immense qui le sépare de Dieu. Il soupire après un intermédiaire : “un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux” (Job 9. 33).

Pour “mettre sa main” sur Dieu, cet arbitre doit être l’égal de Dieu ; pur comme Dieu est pur, saint comme Dieu est saint, grand comme Dieu est grand. Mais il doit aussi descendre assez bas pour mettre sa main sur l’homme, et le représenter devant Dieu. Il doit donc être comme l’un de nous, mais sans péché, pour s’approcher du Dieu saint. L’arbitre tellement souhaité doit donc être à la fois Dieu et homme !

Ce que Job recherchait, Dieu nous l’a donné quand il nous a envoyé son propre Fils, “l’homme Christ Jésus”, “Dieu manifesté en chair” (1 Timothée 2. 5 ; 3. 16). Les évangiles nous révèlent sa merveilleuse personne, dans son humanité et sa divinité :

– Il entre dans le monde en naissant d’une femme. Il y vit en étant tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Son humanité le qualifie donc pour nous représenter devant Dieu (Hébreux 2. 17 ; 4. 15).

– Il est aussi “Dieu manifesté en chair”, Dieu rendu visible au milieu de nous. Ses paroles et ses miracles prouvent sa divinité. Et il nous fait connaître l’amour de Dieu. Sa divinité le qualifie donc pour représenter Dieu devant les hommes.

Jésus est mort et ressuscité, il est dans le ciel à la droite de Dieu. Nous avons donc aujourd’hui auprès de Dieu l’arbitre dont nous avions besoin. Jésus est le seul chemin par lequel un homme peut s’approcher de Dieu.

(La Bonne semence)