Mastercard et Visa suspendent les banques russes de leur réseau de cartes

Décidément, les sanctions pleuvent sur la Russie depuis sa décision d’envahir l’Ukraine. Alors que des géants de la Tech comme Facebook et Google ont pris des mesures contre les médias Russia Today et Sputnik, Apple a fait de même sur l’App Store et également choisi de stopper la vente d’iPhone sur place. Une décision forte, tant ces appareils sont très populaires, notamment auprès des jeunes générations. La firme de Cupertino a par ailleurs stoppé son service de paiement Apple Pay.

C’est désormais Visa, Mastercard, et American Express qui viennent d’annoncer leurs décisions. Les trois services bancaires ont donc précisé ce mardi que les banques russes ne pourront plus utiliser leur réseau de paiement jusqu’à nouvel ordre. Cité par nos confrères de France Info, Mastercard a expliqué avoir agi « en réponse aux ordres imposant des sanctions ». Michael Miebach, le directeur général de l’entreprise précise : « Nous continuerons à travailler avec les régulateurs dans les jours à venir pour respecter pleinement nos obligations de conformité à mesure qu’elles évoluent ».

Les grandes entreprises de la Tech marchent sur des œufs

Même son de cloche du côté de Visa qui indique même se tenir « prêt à se conformer aux sanctions supplémentaires qui pourraient être mises en œuvre ». Enfin, American Express dit se conformer « aux sanctions américaines et internationales. » Ces dernières l’ont amené « à interrompre nos relations avec les partenaires bancaires concernés en Russie, et nous continuerons à nous conformer à toutes les lois applicables à mesure que la situation évolue », explique son PDG, Stephen Squeri.

Si vous souhaitez approfondir les conséquences de la guerre en Ukraine dans le monde de la Tech, vous pouvez consulter notre article consacré au comportement des géants tels que Facebook, Google et Apple. Si des mesures ont été prises, on peut aussi voir que les grandes entreprises marchent sur des œufs et que leurs intérêts économiques peuvent parfois les empêcher d’agir plus fermement.

Vous pouvez aussi relire notre analyse consacrée aux risques de cyberguerre dont les conséquences, bien réelles, ne sont pas à négliger.