Société
« 35 à 40 % des machines disponibilisées pour la première aire opérationnelle ne sont pas opérationnelles », affirme, sur Top Congo FM, Gustave Omba, ancien membre de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sous Corneille Nangaa et actuellement Coordinateur de "Café des élites", une organisation de la Société civile qui vient de procéder à une évaluation à mi-parcours de la révision du fichier électoral repris le 24 décembre dernier.
"Au moment où je vous parle, on veut faire appel aux équipements destinés à la formation à l'intérieur du pays pour la deuxième aire opérationnelle afin de couvrir cette faiblesse", se révèle-t-il.
Gustave Omba
Dans cette perspective, tranche-t-il, "ça sera difficile d'avoir des élections en 2023 (et ce, en raison du) temps matériel, du calendrier en place aujourd'hui et des (difficultés) que la commission électorale est en train de connaître sur le terrain".
Pour lui, "dans ces conditions, le 24 (janvier prochain), nous n'atteindrons même pas le minimum de 30 % de ce qui était attendu dans la première aire", assure-t-il.
"Le retard suffisant ne peut être rattrapé. (Et) le rapport (plus qu'évident des élections) est lié à l'incapacité d'organiser les scrutins dans le délai. (Par conséquent), il faut que la classe politique lève des options pour aller vers des élections plus crédibles et apaisées", suggère Gustave Omba.
Faux et archi-faux (CENI)
Du côté de la CENI, on réfute, bien évidemment, ces présomptions.
"En tout cas, c'est faux et archi-faux (que 30 % des équipements sont défectueux). Là, je suis à Goma où on organise déjà la formation pour l'aire opérationnelle 3", réagit Jean-Baptiste Itipo, directeur de communication de la centrale électorale.
"Il se raconte, inutilement, beaucoup de choses non vérifiées. Mais faites confiance à ce que la CENI vous dit", pointe-t-il.
Néanmoins, reconnaissez-il, "on a connu, effectivement, des problèmes au début. Mais ces problèmes sont en train d'être pris en charge parce qu'ils ont été bien identifiés. Des équipes de techniciens sillonnent les différents centres d'inscription pour régler les pannes et autres problèmes soulevés".
Du reste, "il existe un monitoring au niveau de la CENI. Tous les centres d'inscription qui n'ont pas fonctionné dans les 30 jours, ne pourraient pas non plus fermer dans les 30 jours. Ceux qui n'ont pas fonctionné normalement, on verra combien de jours leur accorder pour récupérer les jours non prestés ", laisse-t-il entendre.
"Le mot glissement n'est pas dans le vocabulaire de la CENI. Nous travaillons de manière à respecter le délai constitutionnel et avoir les contrôles prévus à la date prévue dans le calendrier, c'est-à-dire le 20 décembre 2023 ", rassurez Jean-Baptiste Itipo.
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