La diversité de ressources que comptent la République démocratique du Congo ne fait plus mystère. Il y en a même qui trouve à ce propos que la nature aurait été trop généreuse à l’endroit de ce pays. Parlant en cela de scandale.
Du lot de ces fabuleuses ressources, existent entre autres, une diversité minière et autres pierres précieuses, sans oublier le pétrole, ses dérivées et le gaz, etc. Des ressources qui, comme on peut s’en douter, font courir le monde extérieur des affaires, jusqu’au point même d’ourdir différents complots contre le pays, qui ont pour finalité de contrôler à tout prix, l’exploitation et le marché de ces ressources. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’existence des guerres récurrentes dans la partie Est du pays, justement, riche en minerais. Toute une jeunesse sacrifiée, transformée en miliciens juste pour satisfaire leurs ambitions, dont l’objectif est le contrôle de ces précieux métaux.
Tout de même, progressivement, la situation tend à se normaliser. Et ceux qui hier encore passaient par des voies détournées pour accéder à ces métaux s’organisent aujourd’hui à se mettre en ordre avec les instances du pays, en obtenant des permis d’exploitation et de surcroît se mettre en règle avec les lois en vigueur.
Mais, en ce qui concerne l’exploitation des ressources minières l’Etat s’emploie à mener des actions à impacts visibles, il reste l’exploitation et la mise en valeur des autres ressources dont l’agriculture, l’élevage et la pêche dont les actions à caractère promotionnel sont rares.
C’est ce qui fait croit-on savoir, que le secteur agricole soit moins attractif pour les investisseurs. Cela étant, une campagne sur la relance agricole ne serait que justice. Il est tout simplement question que les experts en la matière mettent sur pied, par exemple des campagnes, avec des programmes bien précis sur différentes espèces et procéder au renforcement des capacités des agriculteurs et enfin à la distribution des intrants, etc.
Etudier comment procéder à l’industrialisation du secteur agricole
Mais le plus important ici serait de relancer l’industrialisation de ce secteur en faisant appel à l’expertise étrangère. Partant de ce fait, il sera de nouveau possible, que la RDC reprenne sa place d’antan dans la sphère de l’exportation des produits alimentaires, eu égard à ses vastes étendues à partir desquelles il pourrait se pratiquer les cultures de café, du thé, du quinquina, de papaye, d’ananas, de banane, de manioc, de maïs, de palmier, etc. Il serait aussi utile de faire accompagner toutes ses actions par un programme qui sous-tend la création des industries de transformation. De manière à ce que les dérivés de chacune de ces plantes soient transformées en d’autres sous-produits. Ce qui du coup pourrait aussi résoudre l’épineuse question de sécurité alimentaire qui se pose avec acuité en RDC.
Ce ne sont pas les espaces qui font défaut, moins encore le climat et le sol qui sont largement favorables. Dans cet élan, prévoir également un programme pour la relance du secteur de l’élevage de grand et petit bétail, faire autant pour la pêche.
Bien entendu que le ton venait d’être donné avec l’initiative de Parc agro industriel dont celui de Bukanga-Lonzo et la relance des activités du Domaine présidentiel et industriel de la N’Sele, mais il reste que les exemples sont à multiplier, sur différents sites à travers le pays.
Ces objectifs ne peuvent être atteints qu’à la suite d’une volonté politique affichée, en impliquant notamment, les ministères de l’Agriculture et du Plan. C’est à ces deux ministères que revient la matérialisation d’un programme de cette nature.
