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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
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Des chercheurs observent un comportement extraordinaire chez un orang-outan

2024-05-06
06.05.2024
2024-05-06
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Orang-outan

Les observations récentes des primatologues indonésiens ont révélé un comportement fascinant chez un orang-outan mâle sauvage de Sumatra. Après avoir subi une blessure au visage, l’animal aurait démontré un comportement surprenant en utilisant une plante pour traiter sa plaie, fournissant ainsi des informations précieuses sur les origines du soin des blessures chez les humains.

Une grande première

Le cas en question concerne un orang-outan mâle de Sumatra nommé Rakus. Il a été observé dans la zone de recherche de Suaq Balimbing, dans le parc national de Gunung Leuser, en Indonésie. Les chercheurs ont remarqué que Rakus avait subi une blessure au visage, probablement lors d’une altercation avec un autre mâle orang-outan. Un comportement remarquable s’en est suivi : Rakus a sélectivement utilisé les feuilles d’une liane appelée Akar Kuning pour traiter sa blessure.

L’Akar Kuning est une plante grimpante utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés médicinales, notamment pour traiter les blessures et diverses affections. Les analyses chimiques de cette plante ont révélé la présence de composés bioactifs tels que des furanoditerpénoïdes et des alcaloïdes protoberbérine qui ont des actions antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes. Ces propriétés rendent notamment l’Akar Kuning efficace pour favoriser la cicatrisation des plaies.

Le comportement observé chez Rakus impliquait plusieurs étapes. Tout d’abord, il mâchait la tige et les feuilles de l’Akar Kuning pour extraire le jus de la plante. Ensuite, il appliquait ce jus directement sur sa plaie en veillant à la recouvrir entièrement avec les feuilles mâchées. Ce processus se prolongeait pendant plus de 30 minutes, indiquant une intention délibérée de soigner sa blessure.

Les observations ultérieures des chercheurs n’ont révélé aucun signe d’infection de la plaie. Au contraire, la blessure de Rakus s’est refermée en cinq jours et a été complètement guérie en un mois. Ce cas constitue le premier exemple documenté de traitement actif des plaies par un animal sauvage avec une plante biologiquement active.

Un trait partagé entre grands primates

Cette découverte fascinante sur le comportement de soin des plaies chez les orangs-outans de Sumatra soulève des questions profondes sur son origine et son évolution au sein de la famille des primates. Les chercheurs spéculent que ce comportement pourrait être le résultat d’un mécanisme biologique partagé entre les membres de cet ordre de mammifères.

Cette hypothèse repose sur plusieurs observations cruciales. Tout d’abord, le fait que des comportements similaires aient été documentés chez d’autres grands singes, notamment les chimpanzés en Afrique, suggère une continuité évolutionnaire dans l’utilisation des plantes à des fins médicinales. Cette similarité de comportement entre différentes espèces de primates renforce l’idée d’un mécanisme biologique hérité d’un ancêtre commun.

De plus, le fait que le soin des plaies soit documenté chez les humains depuis des millénaires souligne son importance dans l’évolution de notre propre espèce. Les premières preuves de pratiques médicales remontent en effet à des périodes préhistoriques, suggérant que nos ancêtres humains ont également utilisé des plantes pour traiter leurs blessures.

Là encore, cette longue histoire de soins des plaies chez les humains constitue une preuve supplémentaire que ce comportement pourrait avoir des racines profondes dans notre héritage évolutif en tant que primates.

Cette continuité dans les pratiques médicinales entre les différentes espèces de primates suggère ainsi l’existence d’une capacité innée à reconnaître et à utiliser des substances médicinales pour favoriser la guérison des plaies.

 

Brice Louvet
Science Post / MCP, via mediacongo.net
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