Science & env.
Selon le rapport de mission du ministre parvenu dimanche 15 novembre à l’ACP, il s’agit de la séquestration de carbone, de la régulation du cycle hydrologique et du climat, de la bio prospection et de la riche diversité biologique que regorge la RDC.
Au cours de la réunion ministérielle restreinte sur la Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), les forêts et le changement climatiques tenue à Londres à la fin du mois d’octobre, l’objectif de cette réunion était, rappelle-t-on, de définir une stratégie de mise en place d’un financement durable pour la gestion des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, d’assurer et de renforcer la durabilité de la bonne gouvernance de ses ressources ainsi que de promouvoir le partenariat entre les différentes parties prenantes du secteur.
La source renseigne que le ministre de l’Environnement Robert Bopolo a fait prévaloir à Londres, auprès de ses interlocuteurs, l’énorme potentiel forestier de la RDC actuellement estimé à 155 millions d’hectares de forêts. Cette réserve forestière représente la deuxième plus grande surface de forêts tropicales du monde, jouant un rôle important dans la régulation du climat au niveau local, régional et mondial et constituant ainsi un puits de carbone.
Parlant du mécanisme REDD+, le ministre a fait savoir que la RDC a accompli des avancées significatives ayant fait d’elle un pays pilote au niveau mondial et élaboré un plan national et une stratégie nationale REDD+.
Au regard de tous les efforts accomplis (le faible taux de déforestation) et du rôle que joue le massif forestier de la RDC assortis de tous les services environnementaux rendus à la planète terre tout entière, le ministre Bopolo a suggéré que les incitations positives liées à la REDD prennent en compte les initiatives sur les aménagements forestiers.
Abordant la question relative à la 21ème session de la Conférence des parties sur le climat qui se tiendra du 29 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, M. Bopolo a rappelé que la RDC a soumis sa « Contribution Prévue Déterminée» (CPDN) au titre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques sur la période 2020- 2030.
Le taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ( GES) prévu en l’an 2030, a-t-il souligné, est de 17 %, représentant environ 77 millions de tonnes équivalant CO2 (Gt), tandis que les besoins en financements de la CPDN du pays s’élève à 21, 622 milliards USD, dont 12, 54 milliards USD pour la mise en œuvre des initiatives d’atténuation annoncées et 9, 08 milliards de USD destinés aux mesures d’adaptation.
Des orientations politiques nécessaires aux négociations à Paris
Après la réunion de Londres, le ministre de l’Environnement et du développement durable a également séjourné du 08 au 11 novembre dernier à Paris, sur invitation du ministre français des Affaires étrangères et du développement international Laurent Fabius. Cette rencontre avait pour but de fournir des orientations politiques nécessaires au processus de négociations du Groupe de travail spécial de la plate-forme de Durban pour une action renforcée (ADP) et harmoniser des vues sur des questions essentielles, n’ayant pas été réglées cette année à Bonn en Allemagne.
Le ministre Bopolo a appuyé le contrôle de la mise en exécution par tous les pays de leurs contributions nationales soutenu à travers un meilleur système de transparence à instaurer après 2020 en vue de renforcer la confiance entre les parties, avant d’insister sur le fait que l’aide aux pays en développement doit servir à la diversification économique.Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
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