
« J'ai, comme tout le monde, appris et été informée de la décision qui a été prise par les Nations unies, qui est l'aboutissement d'un échange et d'un dialogue que nous avons depuis août 2015. Pour rappel des faits, des premières allégations avaient été émises aux alentours d'août 2015 sur l'implication supposée de certains soldats du contingent congolais. Et face à cette première allégation, la RDC a eu une première prise de position immédiate, publique, sans tabou et affirmative sur son engagement en tant que pays à ne plus tolérer le viol.
Au mois d'octobre, des cas additionnels semblaient avoir été évoqués et portés à notre connaissance, une deuxième mission d'enquête du 27 novembre au 13 décembre, suivant la première initiée du 26 août au 1er septembre, avait été conduite par l'Auditorat général de la justice militaire congolaise sur le site en Centrafrique. C'est dire le sérieux, l'importance et l'engagement que nous avons sur ces questions. »