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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Monde

Birmanie: Le président sortant salue le "triomphe" de la démocratie

2016-01-28
28.01.2016 , Birmanie
Politique
2016-01-28
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/aung-suu-san-kyi.jpg Birmanie-

La Nobel de la Paix 1991, Aung Suu San Kyi, avait remporté en novembre une élection historique qui mettait fin à des décennies de dictature militaire

Le président birman sortant a salué jeudi le "triomphe" de la démocratie, avec l'entrée en fonction d'un nouveau parlement dominé par les partisans de l'opposante Aung San Suu Kyi, après quarante ans de lutte contre la junte.

"Malgré les difficultés et les défis, nous avons réussi à accomplir une transformation démocratique... C'est un triomphe pour l'ensemble du peuple", a déclaré le président Thein Sein devant le Parlement sortant.

"Comme chacun le sait, pendant plus de cinquante ans, nous avons été loin d'un système démocratique multipartite", a ajouté le président, dans un euphémisme.

Face à lui dans l'assemblée se trouvait Aung San Suu Kyi, encore cantonnée dans son rôle de députée d'opposition jusqu'à l'entrée en masse lundi au sein du nouveau Parlement de ses députés, élus haut la main aux élections de novembre.

Après quarante ans de lutte contre la junte dont quinze ans en résidence surveillée, Aung San Suu Kyi est désormais aux marches du pouvoir, pour la première fois.

Son succès électoral, lors de ces premières élections libres depuis un quart de siècle, a suscité de fortes espérances au sein d'une population marquée par des décennies de gestion militaire calamiteuse pour l'économie du pays.

Nyan Win, comptable de 25 ans habitant Rangoun, la capitale économique, située à cing heures de la capitale administrative Naypyidaw, dit son espoir de réformes rapides, après l'entrée en fonction du nouveau gouvernement.

"Nous attendons de voir ce qui se passera quand ils auront le pouvoir", déclare-t-il, se disant confiant dans un gouvernement travaillant enfin "pour le peuple".

Depuis le raz-de-marée électoral de novembre 2015 en faveur de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) d'Aung San Suu Kyi, les négociations entre cette dernière et le pouvoir sortant sont intenses en coulisses.

L'opposante a évité toute déclaration intempestive, jouant la carte de la discrétion depuis près de trois mois, afin de ménager le pouvoir sortant.

Celui-ci est encore dominé par les militaires, au premier rang desquels Thein Sein, un ancien général et dernier Premier ministre de la junte autodissoute en 2011.

Avant même l'annonce des résultats définitifs, Thein Sein avait salué la victoire de la lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, qui fut la bête noire de la junte ayant isolé le pays du reste du monde de 1962 à 2011.

Le président Thein Sein saluant la future première ministre, Aung San Suu Kyi.

 

L'armée, acteur clef

Mais les défis qui attendent Aung San Suu Kyi sont nombreux, au premier rang desquels le pouvoir conservé par l'armée.

Le chef de l'armée a ainsi le pouvoir de nommer certains ministres clés comme celui de l'Intérieur et de la Défense.

En plus de ce contrôle partiel de l'exécutif, les héritiers de l'ancien régime resteront une force politique cruciale dans le pays grâce aux 25% de députés militaires, une prérogative héritée de la junte.

Signe de l'importance de l'armée, Aung San Suu Kyi a rencontré lundi son chef, le général Min Aung Hlaing.

Néanmoins, Aung San Suu Kyi "va contrôler le gouvernement et le parlement. Elle est en position de force et je pense que les militaires l'admettent", analyse le politologue Khin Zaw Win.

De son côté, Aung San Suu Kyi est consciente qu'"elle a besoin de l'aide des militaires", ajoute-t-il.

La première étape du nouveau Parlement sera de choisir le prochain président, un processus complexe qui pourrait durer des semaines.

Suu Kyi, quant à elle, ne pourra pas se présenter en raison d'un article de la Constitution qui bloque l'accès à la fonction suprême pour les personnes ayant des enfants de nationalité étrangère. Or ses deux enfants sont britanniques.

Le gouvernement qu'elle doit former entrera en fonction au 1er avril seulement.

D'ici là, bien que contrôlant dès lundi le pouvoir législatif, Aung San Suu Kyi devra composer avec le gouvernement sortant, aux manettes jusqu'à fin mars, tout comme le président Thein Sein.

Aung San Suu Kyi est restée jusqu'ici secrète quant au choix de celui qui succédera à Thein Sein au poste de président.

Elle a néanmoins prévenu qu'elle serait "au-dessus" du président, à la barre des réformes.

 

 

 

 


AFP/ MCN, via mediacongo.net
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