Soutien et hommage digne à la chanteuse.Marie Misamu : l’AMCC remercie les autorités congolaises !

C’est le 29 janvier que la célèbre chanteuse du gospel congolais a été portée en terre, à la Nécropole entre Terre et Ciel de la N’sele. Prévue pour 14h00, selon le programme de l’AMCC (Association de musiciens chrétiens du Congo), l’inhumation est intervenue brutalement aux environs de 10h45’ sur ordre du Commissaire provincial de la Police Ville de Kinshasa.

A en croire un membre du comité organisateur des obsèques, le Général Célestin KANYAMA a précipité l’enterrement de l’illustre disparue pour des raisons sécuritaires, vu le débordement d’une foule pompeuse venue rendre les derniers hommages à la sœur Marie MISAMU NGOLO à l’esplanade du stade des Martyrs. Ainsi, la méthode appliquée par le numéro Un de la Police de Kinshasa a subitement interrompu le déroulement normal du programme établi par le comité organisateur des obsèques. Pis encore, la dépouille mortuaire de Marie MISAMU a été transportée dans une Jeep de la Police alors que le service funéraire de la Nécropole a prévu son corbillard pour conduire dignement la dépouille mortelle de la chanteuse en sa dernière demeure.

Conséquence, l’illustre disparue n’a plus bénéficié des hommages dignes de son rang et des honneurs comme prévu conformément au programme des funérailles. On retiendra que la sœur Marie MISAMU était une grande étoile du gospel en RDC. Il faut être de Dieu pour créer un tel engouement et réunir une telle foule immense. Païens et chrétiens, tous étaient présents le vendredi 29 janvier au stade pour pleurer la star de la chanson religieuse. L’occasion était belle pour Patrice Ngoyi MUSSOKO, président en exercice de l’AMCC, de saluer la bravoure du Commissaire provincial de la Police nationale Congolaise et surtout de manifester sa gratitude aux autorités publiques pour leur soutien indéfectible à la corporation musicale ainsi qu’à la famille biologique de la regrettée chanteuse. Retrouvez, ci-dessous, en images le film de l’oraison funèbre de la chanteuse et l’intégralité du discours du président de l’AMCC, à l’occasion des obsèques de la sœur MARIE MISAMU

-Honorable Députés et Sénateurs

-Excellence Monsieur le Ministre de la Culture et des Arts,

-Excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa,

-Monsieur le Président de l’UMUCO,

-Serviteurs et Servantes de Dieu,

-Mesdames et Messieurs les Chefs des Délégations,

-Mesdames et Messieurs à vos titres et qualités respectifs.

C’est avec un cœur chargé de peine que je prends la parole devant vous pour celle avec qui nous avions fait tant des choses pour l’avancement de l’œuvre de l’Eternel, et voilà qu’elle nous quitte.

Avec elle nous avons partagé les soucis de l’œuvre de Dieu, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs.

Il y a tant de choses que nous aurions voulu faire ensemble pour l’œuvre de Dieu. Seigneur, voici ta servante, ouvre la porte de ton Royaume pour elle, avec les Anges dans le lieu très haut, que le cri de ton livre de souvenirs soit entendu du haut des cieux jusqu’aux extrémités de la terre.

Marie, notre amitié, notre affection, et notre espérance s’en iront te rejoindre là où désormais tu nous attends près de Dieu.

C’est ici le lieu de dire au nom de l’AMCC dont je suis le Président national, un grand merci :

-A notre Dieu pour le déroulement des obsèques

-Au Président de la République, Chef de l’Etat

-Au Gouvernement de la République

-Au Gouverneur de la Ville de Kinshasa

-A nos Institutions

-Aux membres du comité organisateur de ces funérailles

-Aux Eminents serviteurs de Dieu de notre Pays et à l’UMUCO

-A l’ensemble de la Famille Chrétienne pour cette marque de soutien et de sympathie en notre endroit durant cette dure épreuve

-A la presse nationale et internationale

-A toi Ruth, notre fille, nous tes parents seront toujours là pour te soutenir. Que notre DIEU, le Dieu de ta maman, soit le socle de ta vie.

-Honorables,

-Excellences

-Mesdames et Messieurs

Marie MISAMU a servi,

Le Seigneur s’est servi de Marie. Comme lui seul a décidé dans sa souveraineté de la reprendre… Que dans l’unité, nous poussions dire : « Merci SEIGNEUR ».

Je vous remercie.