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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Attentats: Bruxelles était un plan B, les terroristes visaient la France

2016-04-11
11.04.2016 , Bruxelles
2016-04-11
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Pris de court par l'enquête qui avançait à grands pas, ils se sont finalement décidés à lancer des attaques dans la capitale belge.

La France a-t-elle évité un nouvel attentat de justesse ? Il faut croire. La cellule djihadiste de Bruxelles avait l'intention de frapper à nouveau Paris, mais, se sentant traquée, elle a décidé précipitamment de viser plutôt la capitale belge, selon les premières révélations de l'enquête. Ces révélations font suite au coup de filet antiterroriste et à l'inculpation du suspect-clé Mohamed Abrini dans le dossier des attentats.

« L'objectif du groupe terroriste était de frapper à nouveau la France », a annoncé le parquet fédéral belge dimanche, s'appuyant sur « plusieurs éléments de l'enquête », confirmant une information parue dans le quotidien belge L'Écho. Mais, « pris de court par l'enquête qui avançait à grands pas, ils ont finalement décidé dans l'urgence de frapper Bruxelles », poursuit le parquet, lors de la funeste journée du 22 mars, quand une série d'attentats-suicides à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem et dans une station du métro avait fait 32 morts et des centaines de blessés.

Le Premier ministre français a estimé dimanche à Alger que les nouvelles attaques que projetait de mener à Paris la cellule djihadiste de Bruxelles constituaient « la preuve des menaces très élevées qui pèsent sur la France ». « C'est une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l'Europe et, bien sûr, sur la France en particulier », a ainsi déclaré Manuel Valls. « Nous ne relâcherons pas notre vigilance », a-t-il assuré.

Les rebondissements se multiplient

Les rebondissements se multiplient depuis l'arrestation vendredi dans la commune bruxelloise d'Anderlecht de Mohamed Abrini, un Belgo-Marocain de 31 ans, ami d'enfance de Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris capturé le 18 mars à Bruxelles, et de trois autres individus.
Au lendemain des attentats à la bombe bruxellois, les enquêteurs avaient retrouvé, dans un ordinateur ayant appartenu à un des deux kamikazes de l'aéroport, Ibrahim El Bakraoui, un message où il affirmait « ne plus savoir quoi faire » car « recherché de partout ». Au même moment, mais sans lien avéré, un djihadiste présumé, Reda Kriket, avait été arrêté le 24 mars à Paris dans une enquête sur un projet d'attentat « imminent » déjoué en France, ainsi que trois complices présumés en Belgique.

Lors de ses auditions, Abrini a reconnu être le troisième homme qui accompagnait les deux kamikazes de l'aérogare de Bruxelles, « l'homme au chapeau » que les enquêteurs cherchaient à identifier à l'aide d'images de vidéosurveillance. En conséquence, Mohamed Abrini n'est plus seulement inculpé dans le volet français, il l'est également désormais pour « participation aux activités d'un groupe terroriste, assassinats terroristes et tentatives d'assassinats terroristes » dans l'enquête sur les attentats de Bruxelles.

Un mandat d'arrêt européen avait été publié contre lui par les juges français: possible soutien logistique, Mohamed Abrini a été filmé en compagnie de Salah Abdeslam dans une station-service de l'Oise (nord de Paris), dans la voiture qui servira à convoyer les kamikazes au Stade de France deux jours plus tard. Des traces de son passage avaient été localisées dans deux logements de Schaerbeek, une commune de Bruxelles, qui pour l'un a pu servir de cachette à Salah Abdeslam en fuite et pour l'autre était le point de départ du commando de l'aéroport de Bruxelles. « Confronté aux résultats de diverses expertises, (il) a reconnu sa présence lors des faits », avait expliqué samedi soir le parquet fédéral belge. Il s'agit principalement des images de vidéosurveillance, selon une source proche du dossier.

Abrini a-t-il dit la vérité ?

Les enquêteurs avaient pu retracer une partie du parcours de « l'homme au chapeau », de l'aérogare quittée à pied juste avant les explosions à sa disparition deux heures plus tard dans le centre de Bruxelles. Mais Mohamed Abrini a-t-il dit la vérité aux enquêteurs et au juge d'instruction ? « Cela ne correspond pas au mode opératoire de l'EI », le groupe État islamique, qui a revendiqué les attentats, a déclaré un spécialiste belge de l'islamisme radical, Peter Van Ostaeyen, estimant qu'il a pu mentir pour protéger le reste du réseau.

Selon la RTBF, Osama Krayem, un Suédois de 23 ans arrêté le même jour que Mohamed Abrini et identifié comme le deuxième homme du métro bruxellois, est également passé aux aveux. Il a indiqué être parti le 22 mars d'un appartement d'Etterbeek, à Bruxelles, avec Khalid El Bakraoui, selon la RTBF. Les deux hommes ont été filmés ensemble quelques minutes avant que ce dernier ne se fasse exploser à la station de métro Maelbeek. Les enquêteurs seraient à la recherche du sac à dos d'Osama Krayem, visible sur les images de vidéosurveillance. Une perquisition menée samedi à Etterbeek n'a rien donné.

Osama K. l'homme ayant accompagné le kamikaze du métro Malbeek. (© RTBF, Tous droits réservés)

Les enquêteurs soupçonnent Salah Abdeslam d'être allé le chercher, ainsi que le dénommé Amine Choukri, à Ulm (Allemagne), le 3 octobre quand ils sont, très probablement, rentrés de Syrie. Deux autres hommes, Hervé B. M., un Rwandais de 25 ans, et Bilal E. M., 27 ans, ont également été inculpés dans le volet belge pour avoir aidé Abrini et Krayem.

« C'est la justice », celui « qui a fait quelque chose, il doit payer », a déclaré le père de Salah Abdeslam dans un entretien diffusé dimanche à la radio française Europe 1. « J'espère que tout le monde va parler », a lancé cet homme de 67 ans, résidant depuis 40 ans en Belgique. « On était là, on était heureux, on était bien, on sortait, on rigolait, maintenant on peut même pas sortir de chez nous. »

Les principaux suspects des attentats morts ou en prison, l’état d’alerte néanmoins maintenu

Les principaux suspects des attaques terroristes de Paris et Saint-Denis et de Bruxelles sont désormais morts ou sous les verrous. Malgré les avancées majeures de l’enquête, Jan Jambon, le ministre de l’intérieur belge, reste prudent : « Il y a peut-être d’autres cellules qui sont toujours actives sur notre territoire. » Charles Michel, le premier ministre belge, a d’ailleurs rappelé que les autorités demeuraient en état d’alerte face à la menace terroriste.

Pour le premier ministre français Manuel Valls, le fait que les auteurs des attentats de Bruxelles envisageaient dans un premier temps de mener de nouvelles attaques en France est « une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur toute l’Europe, et bien sûr sur la France en particulier », précisant « qu’il n’est pas nécessaire de faire plus de spéculations » à ce stade de l’enquête.


Le Point / Le Monde
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