Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 02 mai 2024
mediacongo
Retour

Afrique

Gabon : encore des violences, toujours l’impasse politique

2016-09-05
05.09.2016 , Gabon
2016-09-05
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016_actu/septembre/du_5_au_11/gabon-emeutes-post-electorales-opposants-dans-la-rue.jpg Gabon-

Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu'aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.

« Je voudrais déplorer le décès du policier sur lequel on avait tiré à Oyem [nord] », a indiqué samedi matin à l’AFP le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya.

Il s’agit du premier décès dont les autorités font état parmi les forces de sécurité police, gendarmerie, armée et garde républicaine massivement déployées depuis les troubles déclenchés mercredi après-midi par l’annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo.

Le policier avait été blessé par des tirs à la tête dont les auteurs « ont été arrêtés », alors qu’ils « essayaient de quitter le Gabon », a précisé le ministre. Oyem se trouve près de la frontière avec le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.

« Nous constatons une reprise de vie sur Libreville où certaines grandes surfaces rouvrent. Les gens reprennent confiance », s’est félicité le ministre alors que de nombreux commerces étaient fermés depuis mardi.

D’après des habitants, la nuit a été calme à Nzeng Ayong, où il y a eu deux morts jeudi, et au « PK 12 », quartier périphérique à 12 kilomètres du centre de la capitale, où les pénuries de pain se font toujours sentir.

Libreville est privée de connexion internet depuis mercredi soir.

La tension est également forte à Port-Gentil, la capitale économique où un jeune homme a été tué par les forces de sécurité dans la nuit de vendredi à samedi, selon plusieurs témoignages d’habitants sur place.

La victime, qui s’appellerait Judicaël Madzou Otété d’après un opposant consulté par l’AFP, a été tué par balles devant chez lui vers 22H00 (21H00 GMT) par des membres des patrouilles nocturnes.

« Les parents ont voulu marcher avec le corps jusqu’au gouvernorat avec plusieurs personnes. Ils ont été dispersés par les forces de sécurité et de défense, qui ont récupéré le corps en présence du procureur », selon ce même témoin.

Plusieurs habitants affirment que les opérations de maintien de l’ordre ont fait plusieurs victimes à Port-Gentil depuis le début des troubles. « Ils tirent, ils ramassent les corps. Nous sommes traumatisés », témoigne sous couvert de l’anonymat une mère de famille.

7 morts

Ces affirmations n’ont pas été confirmées de source indépendante. Selon un décompte réalisé par l’AFP, sept morts ont été recensés dans le pays depuis le début des émeutes.

Frappée par la crise pétrolière, Port-Gentil avait déjà été le théâtre de violences en 2009 à l’annonce de la première élection d’Ali Bongo : plusieurs personnes étaient mortes, des bâtiments avaient été pillés et le consulat de France incendié.

L’archevêque de Libreville a appelé samedi la majorité et l’opposition « se ressaisir pour une sortie imminente de crise », qui tarde à se dessiner.

Le président Ali Bongo, proclamé élu mercredi par la commission électorale (Cénap), ne s’est pas exprimé depuis jeudi après-midi.

« En tant que président élu, je suis naturellement très préoccupé par la situation de notre pays qui évolue vers un chaos généralisé », a déclaré pour sa part vendredi soir Jean Ping en recevant les 26 opposants qui venaient de retrouver leur liberté de mouvement après avoir été retenus pendant 36 heures à son siège de campagne complètement dévasté par l’assaut des forces de sécurité.

« Je sais que l’apaisement ne peut survenir que si la vérité des urnes […] est rétablie et respectée sur la base du comptage des voix bureau de vote par bureau de vote, telle que nous le souhaitons », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement refuse ce recomptage des voix bureau par bureau que demandent aussi l’Union européenne et la France, arguant qu’il n’est pas prévu par le code électoral gabonais en cas d’élection présidentielle.

« C’est faux », rétorque le directeur de communication de la campagne de Jean Ping. « Il y a un silence juridique mais on peut faire du bureau par bureau sans violer la loi », assure Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi.

M. Ping demande la reprise des travaux de la Cénap pour examiner les procès-verbaux du Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo qui a officiellement donné la victoire finale à M. Bongo avec plus de 90% des voix pour une participation supérieure à 99%.

En revanche, son équipe exclut catégoriquement tout recours devant la Cour constitutionnelle « qui a fait preuve de sa partialité. Nous n’allons pas nous jeter dans la gueule du loup comme des enfants », selon M. Ntoutoume.


JA / MCN, mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 3 commentaires
8623 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


myrene62@yahoo.fr @4SO127A   Message  - Publié le 05.09.2016 à 12:14
Malheur à l'Afrique à cause de dirigeants : voyous, voleurs, sanguinaires, escrocs, pervers, mégalomanes et de surcroit dictateurs, qui ne pensent qu'à eux . leur seuls soucis 'est le pouvoir à tout prix et les élections ne sont en réalité qu'un leurre, pour montrer à l'opinion internationale qu'ils ont une légitimité Il faut que le peuple africain se lève dans tous ces pays qui sont dirigés par des présidents voyous, pour mettre fin à ces simulacres des démocraties Peuple Gabonais , ne cédez pas, il faut résister jusqu' à obtenir le départ de ce voyou d'Ali Bongo, qui du reste compte sur l'usure des manifestants Accentuez la pression en sachant que les dictateurs ne partent jamais facilement Il faut qu' Ali Bongo se sente au bout du rouleau et sans soutient intérieur et international, c'est la qu' il prendra la poudre d'escampette . Bon courage à vous , le peuple congolais qui aime autant le changement que vous est à vos côté. INGETA!!!!!!!!

Réagir

1
1
Répondre
@
Insérez un émoji
Ngoy @WAYSND5   Message  - Publié le 05.09.2016 à 11:09
Tout ca pour l'honneur des dictateurs Africains qui se consultent toujours, ils considèrent les pays Africains comme leurs villages.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Eclaireur @XTOD221   Message  - Publié le 05.09.2016 à 11:07
Les français sont certainement contents de ce qui se passe au Gabon. Ils ont atteint leur objectif.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Le chef en France du parti présidentiel gabonais appelle Bongo à reconnaître la "victoire" de Ping
left
Article précédent A la découverte de la mosquée Hassan II

Les plus commentés

Politique Guerre dans l’Est : « Je vais rencontrer Paul Kagame pour lui dire qu’il est criminel » (Félix Tshisekedi)

30.04.2024, 38 commentaires

Politique « j’ai toujours dit que je rêvais de faire de mon pays une sorte d’Allemagne d’Afrique » (Tshisekedi) !

01.05.2024, 31 commentaires

Société La justice tente de museler Ambongo, « la voix des affligés », dénonce Katumbi

29.04.2024, 15 commentaires

Société Jeeps remises aux députés provinciaux de Kinshasa : "Ce n'est pas de la corruption, c'est de la motivation" (Augustin Kabuya)

02.05.2024, 14 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance