Economie
Jusqu’à ce jour, le sort de la BIAC demeure toujours inconnu. Reprise ou liquidation ? Tous les regards restent tournés vers le Tribunal de commerce (Tricom) de Kinshasa/Gombe.
Depuis le 2 décembre, date à laquelle l’affaire a été prise en délibéré, la décision du Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe se fait toujours attendre. Entre-temps, les déposants ne savent pas accéder à leurs comptes en toute quiétude. Les actionnaires, eux, attendent de voir l’aboutissement de leur démarche visant à liquider la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC).
Etant donné que leur décision de dissoudre la banque avait été attaquée par la Banque Centrale du Congo (BCC) au Tricom en vue d’obtenir l’annulation du procès-verbal, prise le 4 novembre dernier par les actionnaires, consacrant la dissolution de la BAC. Et par ricochet, sa liquidation.
« En pareille circonstance, la loi donne huit jours au tribunal avant de rendre le jugement », a indiqué un juriste qui a requis l’anonymat. Partant de ce principe, ajoute-t-il, la décision du juge devait être rendue depuis le 16 décembre.
A la BCC, l’on croit toujours à une possible reprise de la BIAC par un groupe chinois. « N’eût été les agitations des actionnaires défaillants de cette banque, le processus de reprise serait déjà très avancé », a fustigé le gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo.
Contacté par MCNT, le porte-parole des actionnaires de la BIAC, Kadima Nzuji se dit confiant quant à l’aboutissement de ce dossier. Pour lui, force reste à la loi.
« Les actionnaires de la BIAC restent les seuls propriétaires de cette banque, conformément à la loi bancaire. Au regard de cette loi, personne ne peut se substituer aux propriétaires sans l’aval de ces derniers. Si les actionnaires veulent liquider cet établissement bancaire, c’est pour rembourser l’argent de tous les déposants puis faire face à d’autres obligations », a-t-il déclaré.
Pour rappel, la BIAC est sous gestion administrative de la BCC depuis plus de 6 mois. Cette mise sous tutelle est consécutive à la mauvaise santé financière de cet établissement bancaire.
Le principal objectif qui fut assigné au comité désigné par l’Institut d’émission était le redressement de cette banque commerciale. Cet objectif n’étant pas atteint et conformément à la loi, la BCC se trouve dans l’obligation de trouver un nouveau repreneur, à défaut d’une liquidation forcée voulue par les actionnaires.
Entre-temps, ce sont les déposants qui paient le prix. Aux dernières nouvelles, le retrait aux guichets de la BIAC ne peut dépasser l’équivalent de 100 dollars américains par jour. Le taux de change appliqué étant en deçà de celui appliqué sur l’ensemble du marché de change.
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