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Politique

Tshisekedi : pourquoi il est le père de la démocratie congolaise

2017-02-03
03.02.2017
2017-02-03
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Avec un courage insensé, il a affronté tous les potentats congolais, de Mobutu à Kabila fils, au point de passer pour un éternel opposant.

 
Étienne Tshisekedi, le 31 juillet 2016, lors d'une manifestation organisée à Kinshasa.
 

Celui qui était sans doute l'opposant congolais le plus connu dans le monde s'est éteint d'une embolie pulmonaire, le 1er février, à l'âge de 84 ans, à Bruxelles où il était hospitalisé depuis le 24 janvier dernier. « Un coup de tonnerre dans le ciel congolais. Un coup dur pour la démocratie congolaise », martèle Jean-Jacques Wondo, un politologue congolais. S'il n'avait pas que des amis, en particulier dans la classe politique congolaise, force est de reconnaître qu'Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), bénéficiait d'une très forte popularité au sein de la population. Une notoriété qu'il devait à sa longue et tenace opposition à l'ex-président Mobutu et à ses successeurs, ainsi qu'à sa lutte incessante pour la démocratie, qui a commencé dans les années 1970.

D'abord, un pilier dans le régime de Mobutu

C'est en 1960 que ce docteur en droit de l'université Lovanium (actuelle université de Kinshasa), né le 14 décembre 1932 à Luluabourg (actuelle Kananga, chef-lieu du Kasaï central), dans ce qui était alors le Congo belge, fait son entrée dans l'arène politique, en tant que « commissaire général adjoint à la Justice », dans le Collège des commissaires généraux, le gouvernement provisoire mis en place par Joseph-Désiré Mobutu après son putsch du 14 septembre 1960. Après la deuxième prise du pouvoir de Mobutu en novembre 1965, Tshisekedi occupera divers postes ministériels (Intérieur, Justice et Plan). Pendant ce parcours aux côtés de Mobutu Sese Seko, on lui reprochera d'« avoir fermé les yeux » devant l'assassinat du Premier ministre congolais, Patrice Emery Lumumba, en 1961 et ses déclarations sur la nécessité de « prévenir les tentatives de putsch », avalisant ainsi la pendaison, le 2 juin 1966, de quatre personnalités congolaises. Gilbert, un habitant de Kinshasa, soutient, pour sa part, que « Tshisekedi n'a pas eu de responsabilité dans ces événements. Tous les ordres venaient de Mobutu, qui décidait de tout ». En raison de sa proximité avec Mobutu, alors l'homme fort du pays, d'aucuns ont qualifié Tshisekedi de « pilier du régime ». Certes, « il le fut jusqu'en 1969, mais pas après », assure Elvis Mwinyi-Hamza Badjoko, membre du G14, une formation alliée de l'UDPS.

La fissure des premiers désaccords avec Mobutu

Les premiers signes de désaccord apparaissent, en effet, quand Mobutu crée, le 20 mai 1967, le Mouvement populaire de la révolution (MPR), dont le programme et les grandes options fixés dans le Manifeste de la N'Sele, paru un mois plus tôt, augurent l'instauration du monopartisme. Le MPR aura d'ailleurs le statut de parti unique avec la révision constitutionnelle de décembre 1970. Le bipartisme que prévoyait la Constitution de 1967, dont Tshisekedi fut le père avec Marcel Lihau, est donc aboli. Le fossé entre les deux hommes se creuse en 1969, lors du massacre d'étudiants de l'université de Lovanium qui demandent une amélioration de leurs conditions matérielles et une plus grande autonomie de leur établissement. Cet événement est conjugué aux dérives dictatoriales du régime, autant de faits que Tshisekedi dénonce. En 1969, il est envoyé comme ambassadeur au Maroc, histoire de l'éloigner du pays. La goutte d'eau qui fera déborder le vase est le massacre d'exploitants clandestins de diamant en juillet 1979, au Kasaï oriental, à Katekelayi. Un massacre fortement condamné par la Fédération internationale des droits de l'homme et Amnesty International. Alors député national, Tshisekedi cosigne la lettre au président Mobutu qui dénonce les violations des droits de l'homme à Katekelayi.

BELGIUM-DRCONGO-POLITICS-OPPOSITION © THIERRY CHARLIER THIERRY CHARLIER / AFP

Par son courage, il impulse la démocratie au Congo

Le 1er novembre 1980, le bras de fer engagé avec Mobutu se durcit. Alors qu'il siège à l'Assemblée nationale, Tshisekedi est l'un des treize députés à exiger la démocratisation du pays dans une lettre ouverte adressée au président de la République. Refus de Mobutu, qui les fait arrêter et torturer et les déchoit de leurs mandats parlementaires. Mais Tshisekedi persiste et signe en cofondant l'UDPS, en 1982, en compagnie d'une douzaine de ses collègues. Cette initiative lui vaut des séjours prolongés en prison. Ce parti devra attendre une dizaine d'années, dans la clandestinité, avant d'être autorisé à fonctionner en tant que parti politique. Le courage dont il fait preuve dès cette époque lui vaut toujours aujourd'hui l'admiration de Congolais. « Tshisekedi a été l'un des rares hommes politiques à s'opposer au régime de Mobutu à Kinshasa. La plupart des autres opposants sont partis en exil. Mais lui est resté au pays. Il s'est montré très courageux en osant dire publiquement que Mobutu était un dictateur », témoigne Arnaud, un Kinois. Un point de vue partagé par Elvis Mwinyi-Hamza Badjoko.

Premier ministre après la Conférence nationale, mais...

La vague de démocratisation qui s'empare de l'Afrique, au début des années 1990, après la chute du mur de Berlin, n'épargne pas le Zaïre. Mobutu lâche du lest en renonçant au monopartisme. Étienne Tshisekedi, longtemps assigné à résidence, recouvre sa liberté. Le 7 août 1991 s'ouvre la Conférence nationale du Zaïre, interrompue en septembre par des pillages. Pour tenter de faire face aux événements, Mobutu nomme Tshisekedi Premier ministre. Ce dernier décline cette nomination. À l'issue des travaux de la Conférence nationale qui avaient repris le 4 août 1992 après une suspension en janvier, Tshisekedi est élu, le 15 août, Premier ministre par la Conférence nationale, dans la liesse populaire. Il sera toutefois limogé en mars 1993 par Mobutu, qui le remplace par Faustin Birindwa, issu de l'UDPS. Mais Tshisekedi se considère comme le Premier ministre légitime, présenté par l'Union sacrée de l'opposition radicale et alliés. Commence alors une période confuse qui voit l'instauration de deux gouvernements et de deux parlements dans le pays.

Après celui avec Mobutu, le face-à-face avec les Kabila

À l'arrivée de Laurent Désiré Kabila à la tête du pays en mai 1997, soutenu par des armées étrangères, les rapports entre les deux hommes s'enveniment quand Tshisekedi dénonce l'infiltration de soldats rwandais et ougandais dans l'armée congolaise. Du coup, il est arrêté, emprisonné, puis assigné à résidence dans son village natal, Kabeya-Kamwanga. Quand Joseph Kabila est désigné président après l'assassinat de son père en janvier 2001, Tshisekedi, qui ne voit pas dans le fils un grand démocrate, refuse d'entrer au gouvernement. S'il participe au dialogue intercongolais de Sun City (Afrique du Sud), « la caution de Tshisekedi et de l'UDPS étant nécessaire pour légitimer la rencontre et signer l'accord », explique Wondo, c'est toutefois Arthur Z'Ahidi Ngoma qui lui est préféré pour représenter l'opposition non armée au sein du gouvernement de transition dit 1+ 4, mis en place le 30 juin 2003. Point positif, les « dérapages » de la transition n'ont pas pu lui être imputés. Entre 2002 et 2011, on reprochera à Tshisekedi d'être passé à côté de nombreuses opportunités en invitant la population à boycotter des scrutins. Le oui à la nouvelle Constitution (avec plus de 84 % des suffrages exprimés) lors du référendum de décembre 2005, que l'UDPS avait appelé à boycotter, ne l'arrête pas. En 2006, Tshisekedi persiste et signe en refusant de participer aux scrutins, au motif que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d'élections crédibles. Un refus qui désoriente les militants purs et durs de l'UDPS, qui attendent le « grand soir » depuis des lustres.

DRCONGO-POLITICS-PARTIES-UNREST © JUNIOR KANNAH JUNIOR KANNAH / AFP

Une gestion de l'UDPS qui ne fait pas l'unanimité

Au fil des ans, l'UDPS a connu plusieurs crises graves, qui se sont traduites par le départ d'une partie de ses membres, dont Frédéric Kibassa, Marcel Lihau, Faustin Birindwa, qui lui auraient reproché le manque de débats internes. Une désaffection que certains mettent sur le compte de la personnalité du leader de l'UDPS, jugé autoritaire, têtu et manquant de souplesse. Un point de vue que ne partage pas Elvis. « Il écoutait plus qu'il ne parlait et respectait ses interlocuteurs. Il était patient. Mais, quand il n'était pas d'accord, il le disait. Il ne riait pas souvent et avec n'importe qui, mais, quand il riait, c'était de bon cœur. » D'autres attribuent cette désaffection à la difficulté pour certains militants de rester longtemps dans l'opposition. « C'est un problème de résistance psychologique. »

Tshisekedi, un homme constant

Si on le juge rigide et trop exigeant, on lui reconnaît aussi de grandes qualités. Primo, sa liberté de ton et son franc-parler. « Il n'avait pas un langage diplomatique. Il n'enrobait pas les choses et appelait un chat un chat », insiste Arnaud. Secundo, la constance de son combat pour la justice et la démocratie. Et son honnêteté. Des qualités rares parmi la classe politique congolaise. « Tshisekedi avait le sens du partage et défendait les petits et les pauvres », informe Elvis. « Ce n'était pas un homme d'argent. Il ne vivait pas dans le luxe dans sa maison à Limete », poursuit Arnaud. Tertio, son côté légaliste. Tshisekedi était partisan de la non-violence et refusait la prise du pouvoir par les armes. Ainsi, il n'a pas été impliqué dans les guerres à répétition qui ont déchiré le pays notamment depuis 1998. Et il n'a jamais fait partie ou créé de milices armées. Des avis largement partagés par Raphaël Katebe Katoto, grand ami de Tshisekedi avec qui il a travaillé depuis 2002 : « C'était un homme de principe, loyal, fidèle et droit. Il n'a jamais changé de ligne de conduite et est resté constant. » Enfin, loin d'être austère, Tshisekedi aimait lire et écouter de la musique. « Jeune, il écoutait la musique zaïroise. Il aimait lire également et était éclectique. J'ai vu sur sa table un ouvrage sur l'origine de l'homme », se souvient Elvis.

Quand Tshisekedi se jette dans l'arène de la présidentielle

En 2011, Tshisekedi change de stratégie et se présente à la présidentielle du 28 novembre, un scrutin qui sera émaillé de fraudes et de violence. Il la perd en arrivant second avec 32,3 % des suffrages exprimés, derrière Joseph Kabila (48,9 %). Une défaite que Tshisekedi refusera en se présentant jusqu'à sa mort comme le président légitime de la RD Congo.

Bien que peu présent au pays ces dernières années pour des raisons médicales qui l'ont amené à l'étranger pendant de longs mois, sa cote de popularité n'a pas décliné. Loin s'en faut. « Ya Tshishi » (Tshitshi l'aîné), comme le surnomment respectueusement et affectueusement les Congolais, était apprécié par une grande partie de la population. En témoigne l'affluence sans précédent que connaît son retour à Kinshasa en juillet 2016, où l'accueille une foule nombreuse et enthousiaste.

Tshisekedi incontournable

Ce tribun hors pair était aussi une personnalité politique incontournable, très respectée par les milieux diplomatiques, qui n'hésitaient pas le consulter, et par la classe politique congolaise. Ce sont ses qualités morales et sa capacité à mobiliser la population qui ont amené cette opposition, dont le G7, à se regrouper autour de lui dans le Rassemblement, pour faire front contre Joseph Kabila et les tentatives de la majorité présidentielle de se maintenir au pouvoir.

Oubliés alors ses défauts, notamment ce que d'aucuns qualifient de « reculades » qui lui ont valu le surnom d'« éternel opposant ». Une formule pour le moins dédaigneuse que récuse Annie, une native de Lubumbashi. « C'était un homme de conviction, qui ne s'est jamais laissé happer par l'appât d'un poste ou de l'argent. Il était un garant moral incontestable, le seul qui pouvait mobiliser la population, même après le flottement lié au changement de stratégie politique du Rassemblement en décembre 2016. »

DRCONGO-POLITICS-PARTIES-UNREST © JUNIOR KANNAH JUNIOR KANNAH / AFP

Tshisekedi à la barre de l'UDPS

Curieusement, malgré les crises et les désaffections qu'elle a connues, « l'UDPS reste le parti central autour duquel gravitent les autres partis. Elle est une référence, une sorte d'école de formation politique par laquelle les politiciens doivent passer, même s'ils ne l'avouent pas », commente Wondo. Pour preuve, nombre de politiciens, de la majorité présidentielle ou de l'opposition, en ont fait partie, comme Évariste Boshab, le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Vital Kamerhe, président de l'Union pour la nation congolaise (UNC), Jean-Bertin Ewanga, ex-secrétaire général de l'UNC, ou Eve Bazaïba, la secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC). Pour preuve également, l'hommage rendu au « sphinx de Limete » par le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku.

Tshisekedi disparu, et maintenant ? 

Reste que la disparition du líder maximo va ouvrir une crise de succession au sein de l'UDPS. Et créer « un grand vide parmi la population, qui sera difficile à combler. C'est comme si on était orphelin », déplore Elvis. Beaucoup ne croient pas à la mort « naturelle » du leader. « On pense qu'il a été liquidé pour faire capoter l'accord du 31 décembre », indique Gilbert. Du coup, la profonde tristesse liée à la disparition de Ya Tshitshi se double d'un sentiment de désarroi. En témoignent les scènes de pleurs et de révolte dans les rues de Limete à l'annonce de son décès et les jours suivants. « Dans les rues de Kinshasa, des voitures et des taxis arborent des rameaux de feuilles en guise de deuil. Tout porte à croire que, le jour de l'arrivée du corps de Tshisekedi à Kinshasa, il y aura des millions de personnes dans les rues », prédit Gilbert.

Crainte de l'avenir ? Risque de réactions de violence et de désespoir d'une population qui a « perdu son père et n'a donc plus rien à craindre » ? Sûrement. Reste que, « par la constance de son combat, Tshisekedi, qui a démythifié Mobutu et a su résister même quand il était en résidence surveillée ou emprisonné, a transmis à la population congolaise l'idée qu'elle ne doit pas avoir peur et qu'elle doit prendre son destin en main. Ce sont des acquis non négligeables », soutient Wondo. Difficile de savoir ce qui va se passer dans les mois à venir. En tout cas, plus que jamais 2017 sera l'année de tous les dangers.

Muriel Devey Malu-Malu
Le Point / AFP / MCN
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LIBERTE- JUSTICE- SO @TJX2HW5   Message  - Publié le 06.02.2017 à 07:14
Cher Journaliste dans l'objectivité de l'information veuillez svp toujours préciser que Tshisekedi fut Docteur en droit COUTUMIER; le secrétaire gen. de pprd est MOVA SAKANI et non Evariste Boshab ,ensuite Tshisekedi fut en connivence un moment avec une rébellion à l'est pour déstabiliser le pays. le grand vide qu'il vient de laisser parce que il fut DICTATEUR dans son parti, celui qui a créer MOBUTU pour être dictateur, dire qu'il était démocrate quelqu'un qui n'a pas préparé la relève , mais tous les respects pour LUI puisse qu'on crache jamais sur les morts.

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Z.1 @S9BQVIF   Message  - Publié le 05.02.2017 à 20:28
Il n'y a pas matière à discuter un deuil national pour tshisekedi la réalité va vous ratraper très vite pas besoin de mobilisation à coup de billets, rien que l'amour et la reconnaissance d'un peuple envers son héros national. Notre Mandela le père de la démocratie en RDC. Rip,Ya Tshitshi

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Infirmier @IMMQU8M   Message  - Publié le 05.02.2017 à 16:07
Notre père doit être enterré avec honneur, cassons les voyous qui jettent des tracts que lundi et mardi il n'aura ni boulot ni école ni autre il fallait négocier un deuil national pour son honneur et attendre le rapatriement de son corps en RDC. Mais pas des violences.

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Infirmier @IMMQU8M   Message  - Publié le 05.02.2017 à 15:58
Josue:1-2 Après la mort de Moïse, serviteur de l'Eternel, l'Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse: 2 Moïse, mon serviteur, est mort; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d'Israël Cher rassemblement et combattant de l'UDPS qui est votre Josué????

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Le combattant et ré @OXNG9KX   Message  - Publié le 04.02.2017 à 23:08
Mes condoléances B52, l'éclaireur de toute une génération de jeunes congolais que nous sommes. La vie ou la mort, nous allons vaincre la dictature et l'imposture. Aussi imposer un véritable Etat de droit dans notre très cher et beau pays. Pour les cadres de l'UDPS, prière de visualiser le document sur " Les Enfants Terrible : La Guerre des Gauches ". Il permet de vous interpeller de ne pas faire sombrer ce parti du peuple comme les héritiers de Mitterand l'ont fait après sa mort B52, nous sommes tous tes héritiers. Réponse en paix et continue à veiller sur ce pays que tu as tant aimé. Le combattant et résistant silencieux.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 04.02.2017 à 15:13
Mr:Internaut qui invite Edem konjo Vous etes le premier analphabete, et ignorant de l'histoire politique du pays. Etre contre Kabila ne veut absolument pas dire etre démocrate. Si pour vous etre contre Kabila veut dire posseder une culture politique alors le Congo restera dans la merde pour toujours. Là où il y'a dèmocratie, le but de l'opposition est d'arrivée au pouvoir, non seulement dire non et jeter des pierres pendant des années. Regardez Badibanga il est contre Kabila, il travaille avec lui, non pour lui,mais pour le Congo mais aussi dans ses mouvements on voit qu'il aspire a etre candidat de l'opposition contre le MP. Voilà un qui a la culture politique

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kishabongo @G55JKJ9   Message  - Publié le 04.02.2017 à 11:19
La democratie ? voyons comment elle va s'appliquer a l'UDPS et au rassemblement pour remplacer leur leader. Voyons si la coterie kasaienne va ceder d'un pouce a considerer un congolais lamda d'une province. Un test grande nature les attend pour resoudre ce petit probleme. En 2011, Tshitshi a perdu les elections presidentielle pcq soutenu par seulement par sa coterie Kasaienne. La verite est que il ne pouvait pas les gagner a cause de la diversite tribale du pays. il fallait etre rassembleur a ce moment, il ne l'etait pas.

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TJB @26JI5QT   Message  - Publié le 04.02.2017 à 11:18
Tshisekedi n'a jamais vécu dans la misère,c'est un homme d'argent,il recevait de l'argent de Mobutu régulièrement,des billets d'avion de Bemba par Scibe lui et sa famille Le siège de la Fibanc sur le Blvd du 30 Juin qu'il fait louer à plus de 10000 USD le mois ainsi que ses deux résidences de Limétés sont des bien de l'état précisément d'Air Zaire pour celles de Limété,bien qu'il s'est approprié lors de son passage en tant que PDG,chose que beaucoup de Congolais ne savent pas Comme l'a dit plus une personne,en 1960 nous avons eu des élections Démocratique d'où sont sortis Kasa-Vubu comme président et Lumumba premier ministre fort d'une majorité à l'assemblée nationale Tshisekedi,Mobutu et d'autres font le premier coup d'état quelques jours après ces élections Exécutions de Lumumba,rébellion avec Kalonji au Kasai. dit le Crapeau par Tshisekedi 1965 deuxième coup d'état,1966 pendaison de la pentecôte,aller maintenant sur le site de Jeune Afrique,il y a 5 vidéo qui résument la carrière de cet homme,vous y verrez monsieur Tshitshi justifier la pendaison et mettant en garde les opposants au régime C'est vous qui le soutenez qui êtes des...

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kishabongo @G55JKJ9   Message  - Publié le 04.02.2017 à 11:11
me suis tjrs pose la question : Que font Frank Diongo et Lutundula a cote de Tshitshi, un homme qui a traite Lumumba de crapeau quand il l'a envoye a la mort au katanga. Quel merite lui trouve-t-on apres ces faits ? Pleurons comme un etre humain ordinaire.

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kishabongo @G55JKJ9   Message  - Publié le 04.02.2017 à 11:07
Plus congolais que moi Kishabongo ? Il'y en a pas Croyez moi. Je suis un pur-sang Anamongo du centre du Congo La democratie est une culture que l'on acquiere de longue haleine. Tshitshi est de la pire espece de dictature depuis le debut de sa carriere avec son ami Mobutu. Ils ont tue une bonne de leurs opposants en les envoyant a la mort au Bakwanga et katanga sessioniste, ainsi que les pendus de la pentecote. Ces actes sont des faits historiques de notre passe. Ce Mr n'a montre aucun penchant democratique ni dans son parti UDPS, ni pdt lesdiverses negociations. Il devait absolument le dernier mot. L'embolie pulmonaire est une complication courante d'une vie de grande stress. son dernier stress consiste a imaginer comment travailler avec un parlement qu'il ne voulait pas reconnaitre la validite constitutionelle. Un grand dictateur qui se voulait au dessus de la constitution. Nous venons de l'echapper belle Ce Mr est une pure creation de l'occident pour affaiblir les nationalists congolais

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Erick @FUER9FH   Message  - Publié le 04.02.2017 à 07:14
Etienne n'a jamais été le père de la démocratie, l'histoire nous l'a prouvé. D'abord dans son propre parti là où pendant plus de trente temps il n'y eu n'infus qu'un congrès du parti. Il a été par contre un vrai dictateur jusqu'à sa mort. Il n'a jamais compris qu'on fait la politique pour diriger et non pour s'opposer à tout, alors n'attribuez pas les mérites à quelqu'un qui ne le mérite pas par sentiment

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flavien @VL4WVVE   Message  - Publié le 04.02.2017 à 06:19
Mon frère kishango, il apprendre à être sérieux, si tu ne connais pas quelque chose il faut que tu taise au lieu de méconnaitre un véritable héros père de la démocratie congolaise; Tshitshi le mérite vraiment qu'on le veule ou pas et peut être tu ne pas Congolais.

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svp invitez edem kod @PHYVEMI   Message  - Publié le 04.02.2017 à 02:43
Trop d'analphabètes pour réagir à l'article si vous connaissez pas l'histoire de notre pays il faut vous faire que de vous permettre de jouer avec la personne de tshisekedi après sa mort. Non,nous n'allons pas accepter ces inepties fournis par des gens sans éducation et sans formation tshisekedi était un homme et une pensée qui a connu des privations et qui avait accepté de vivre comme esclave du peuple pour rechercher son bien être par sa lutte. Dire autrement relève du manque de culture et de compréhension sur la vraie histoire de ce pays Aujourd'hui vous applaudissez Kabila non? Après quand il va quitter le pouvoir sa vraie histoire sera racontée au peuple congolais sur sa vie,ses études,etc Et beaucoup de ceux qui le soutiennent aujourd'hui se justieront en nous trompant qu'il n'écoutait personne et qu'il était dictateur. Papa Tshisekedi nous respectons ta mémoire. Que ton âme repose en paix.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 03.02.2017 à 23:56
Mr Malu Malu de 1960 -1965 il y'avait combien de parti politiques au Congo? En 1965 quand Mobutu prenait le pouvoir et supprimé les partis politiques de quel coté était Thsisekedi? Un général qui n'a amenné nul part ses troupes. Le culté de sa personnalité n'a pas de sens et de place. Notre misère nous pousse a suivre n'importe qui, qui prétend de nous sauvez.

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Mampuya @GFNVXBG   Message  - Publié le 03.02.2017 à 23:43
Il revisionisme ne sert à rien. Thsisekedi doit assumé ses responsabilités pour le bien et le mal. Mr Malu-Malu il ne faut pas prendre les gens pou des idiots. Thsisekedi est un secessioniste Kasaien, il a tué ou fait tué, ila gouverné. ils ont fondé le MPR avec Mobutu. Il a fondé son MPR qui est UDPS. Si on rèflechit bien de 1960 en 1965 le Congo était démocratique, Thsisekedi n'avait rien invanté. Le MPR était mort sans dauphin,l'UDPS est sans dauphin. La démocratie fonctione quand l'économie va. Si l'économie ne fonntione pas la démocratie est une illusion. Prendre thsisekedi pour père de la démocratie est une Injure pou ceux qui ont luttés pour l'indépendance du Congo, qui avait déjà plusieurs pères. Mr Malu Malu en 1960 il y'avait combien des parti politiques au Congo ? En 1965 Mubutu, Thsisekedi, Bomboko, Nendaka ecc sont eux qui avaient confisqué les aparti politiques. Au fond MOBUTU a fait plus pour le Congo que Thsisekedi Grace à Mobutu le Congo existe comme Nation.

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TJB @26JI5QT   Message  - Publié le 03.02.2017 à 22:29
Quand même,Mr Kishango merci d'éclairer la lanterne de ceux qui ne veulent rien voir.

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kishabongo @G55JKJ9   Message  - Publié le 03.02.2017 à 22:22
de quelle democratie parle-t-on ? au sein de l'UDPS ? nous venons de l'echapper belle en tant que nation d'une dictature certaine dans un future proche si il aurait gagne les elections en dec 2017

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kishabongo @G55JKJ9   Message  - Publié le 03.02.2017 à 22:17
TJB C'est la tradition durant les veillees mortuaires qui prime. on tjr du bien d'un defunt. on laisse au bon Dieu le soin de le juger. Mais alors, ce Monsieur n'etait pas un ange ou un non violent il a envoye bcq au peloton d'execution au bakwanga, ainsi que la bande a Kimba et c/o en un certain pentecote, pendus haut et court. recement des centaines des jeunes jettes en patures a la mort.

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TJB @26JI5QT   Message  - Publié le 03.02.2017 à 21:29
Incroyable,on ne parle même pas des pendus de la pentecôte et on dit qu'il a arrêté de piller le Pays en 69,alors qu'il a été encore après PDG d'Air Zaire.

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KANGOUROU @M4LSGHH   Message  - Publié le 03.02.2017 à 21:03
ANALYSE TRÈS PERTINENTES ET SANS COMPLAISANCE QUANT À L'AVENIR DE L'UDPS ET DU RASSRMBLEMENT,NUL N'EST IRREMPLAÇABLE,DIEU ET LA SAGESSE DES HOMMES Y POURVOIRONT DE MANIÈRE HARMONIRUSE ET NATURELLE CAR,LE LEADERSHIP NE SE DECCRÈTE PAS !

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