Politique
Dans une déclaration politique datée du 22 mai, les membres du Comité directeur élargi au collège des fondateurs et cofondateurs, aux députés nationaux, aux présidents fédéraux et hauts cadres de l’Union pour le développement du Congo (UDCO) apportent leur soutien à Jean-Claude Masangu, président national du parti.
Ils affirment que "seul le Congrès peut décider de la déchéance du président national de l’UDCO". A l’appui de leur argumentation, ils évoquent l’article 8 du règlement d’ordre intérieur du parti lequel "prévoit que le Congrès ne peut être convoqué que par le président national". Et pour être constitué, indiquent-ils, "le Congrès doit comprendre obligatoirement des délégués de toutes les provinces, les représentants des fédérations, des délégués des sous fédérations des districts et des délégués de chaque collectivité ou chefferie dans chaque territoire".
Les pro-Masangu soulignent que depuis son avènement, il a "engagé l’UDCO dans la voie tracée par son prédécesseur, Feu président national Baudouin Banza Mukalay, celle de la promotion d’un grand parti national largement représenté dans les différentes provinces et ouvert à tout Congolais sans discrimination tribale pour autant qu’il adhère à ses statuts et à son règlement Intérieur".
C’est ainsi qu’il n’a jamais changé les structures et membres du Comité directeur hérités de son prédécesseur. Dans la même veine, affirme-t-on, "Jean-Claude Masangu avait fait le choix d’un haut-cadre du parti, originaire de la province de Maï-Ndombe comme ministre UDCO dans le Gouvernement Badibanga. Les membres du Comité directeur élargi" réaffirment leur soutien indéfectible au président de la République, Joseph Kabila".
On rappelle que les hauts cadres fidèles à Masangu réagissent à sa destitution, le dimanche 21 mai, par le Bureau politique du directoire national de l’UDCO. Ce dernier reprochait à l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo plusieurs griefs, notamment le mépris, le tribalisme et l’amateurisme. Ce que conteste bien entendu le camp Masangu.
Ci-après la déclaration complète :
DECLARATION DU COMITE DIRECTEUR ELARGI E L’UNION POUR LE DEVELOPPEMENT DU CONGO. « UDCO » en sigle.
Nous, membres du Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres de l’Union pour le Développement du Congo, UDCO en sigle ;
Réunis en session extraordinaire ce 22 mai 2017 ;
Avons appris avec consternation, par la voix des ondes, la déclaration de la prétendue déchéance du camarade JEAN-CLAUDE MASANGU MULONGO de sa qualité de président national de l’UDCO à l’initiative d’un groupe minoritaire, composé de quelques membres en violation des dispositions statutaires et réglementaires qui régissent notre cher parti ;
Sur tous les membres que comptent les fondateurs et co-fondateurs, les deux tiers des membres fondateurs se refusent de rejoindre les errements des dissidents qui les ont cités abusivement. Par ailleurs, sur les six (6) Députés nationaux que comptent l’UDCO, cinq (5), soit la quasi-totalité de Députés ont redit leur confiance au Président national, le camarade Jean Claude MASANGU MULONGO, tout comme ils désapprouvent la fronde dont les résolutions sont déclarées nulles et non avenues.
En effet, seul le Congrès peut décider de la déchéance du Président national de l’UDCO. L’article 8 du règlement d’ordre intérieur de l’UDCO prévoit que le Congrès ne peut être convoqué que par le Président national. De plus, pour être constitué, le Congrès doit comprendre obligatoirement des Délégués de toutes les Provinces, les Représentants des fédérations, des délégués des sous fédérations des districts et des délégués de chaque collectivité ou chefferie dans chaque territoire.
En l’espèce, en ce qui concerne les dissidents, le groupe minoritaire d’une dizaine de personnes réuni en clandestinité, composées de quelques 6 haut cadres du parti auxquels sont venus se rajouter des personnes identifiées comme des amis et membres de famille, ne saurait constituer le Congrès, ni siéger à ce titre. L’article 9 du règlement intérieur dispose que le congrès ne siège valablement que si trois quarts de ses membres sont réunis.
Ces cadres dissidents, au poids politique relativement faible en terme d’apport populaire et démocratique, habitués à jouir des avantages émanant des efforts réalisés par les militants lors des élections, ont engagé et multiplié des initiatives importantes relevant de la compétence du président national du parti, à l’insu de ce dernier. Ces actes déloyaux et illicites ont été perpétrés par ces camarades égarés à travers des initiatives auprès des instances dirigeantes de la majorité présidentielle, en contradiction avec l’article 27 alinéa 2 des statuts de l’UDCO disposant que seul le Président National représente et engage le parti auprès des institutions tant nationales qu’internationales, publiques ou privées, ainsi qu’auprès de tout tiers. En outre, des faits de dilapidation des ressources financières du parti sont allégués à charge de certains d’entre eux depuis plusieurs mois.
Depuis son avènement, le Président National, le camarade Jean Claude Masangu Mulongo a engagé l’UDCO dans la voie tracée par son prédécesseur, feu président National Baudouin Banza Mukalay. celle de la promotion d’ un grand parti national largement représenté dans les différentes provinces et ouvert à tout Congolais sans discrimination tribale pour autant qu’il adhère à ses statuts et à son règlement intérieur.
C’est à ce titre qu’il n’a jamais changé les structures et membres du Comité Directeur hérités de son prédécesseur.
C’est aussi dans ce contexte que le Président National de l’UDCO, Jean- Claude MASANGU MULONGO, avait opéré le choix d’un haut-cadre du parti, originaire de la province de Maïndombe comme Ministre UDCO dans le Gouvernement BADIBANGA.
Par leur comportement persistant et contraire aux intérêts de l’UDCO, les dissidents se sont placés en marge du parti, en s’auto-excluant conformément à l’Article 15 des statuts de l’UDCO.
Au regard de tout ce qui précède, le Bureau Politique National de l’UDCO constate et prend acte de l’auto-exclusion du parti des camarades dissidents ayant participé à la tentative avortée de déchoir le Président National de l’UDCO sans titre, ni droit, en usurpant vainement les pouvoirs du Congrès.
Les membres du Comité Directeur élargi, soutenant leur Président National, le camarade Jean-Claude MASANGU MULONGO, réaffirment leur soutien indéfectible au Président de la République, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, Chef de l’Etat et Autorité morale de la Majorité présidentielle.
Que vive la République Démocratique du Congo,
Que vive le président Joseph KABILA,
Que vive l’UDCO.
Pour le Comité Directeur élargi au collège des Fondateurs et cofondateurs, aux Députés Nationaux, aux Présidents Fédéraux et Hauts Cadres
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Deal RDC-USA : "Au grand jamais je ne braderai les richesses de la RDC" (Félix Tshisekedi)
05.05.2025, 18 commentairesPolitique « Joseph Kabila ne mériterait pas d’être appelé Honorable, Excellence ou "Honoraire" » (André Mbata)
06.05.2025, 14 commentairesPolitique Poursuites judiciaires contre Joseph Kabila : « on ne peut pas poursuivre un ancien président seulement en sa qualité de sénateur à vie » (Me Christian Emango)
06.05.2025, 12 commentairesAfrique « Je m’occupe du Rwanda et du Congo qui se battent et nous essayons de régler ce problème, nous avons fait un excellent travail » (Donald Trump)
07.05.2025, 8 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Le président de l'UDCO, Jean-Claude Masangu Mulongo, lors de son arrivée à Malemba Nkulu en mars 2017. (@jcmasangu,Twitter)