Politique
La liste ne fait que s’allonger de ceux qui fustigent le manque de consensus dans la désignation de Joseph Olenghankoy, en qualité de président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral (CNSA).
Hier, ce sont les Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Eve Bazaïba, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), le Front pour le respect de la constitution (FRC), le G7… qui ont non seulement renoncé à leurs postes au sein du CNSA, mais ont aussi fustigé le manque de consensus. Aujourd’hui, c’est la Monusco qui regrette que le consensus qui a abouti à la rédaction, à la signature de l’Accord du 31 décembre 2016, n’ait pas prévalu pour la mise en place du CNSA et sur la manière dont l’accord devrait être mis en œuvre, pour aller de l’avant.
Qu’à cela ne tienne, Fabienne Pompey, porte-parole par intérim de la Monusco avoue que son Institution continuera à s’acquitter de son mandat de bons offices, à l’appui de la mise en œuvre intégrale et consensuelle de l’accord entre ses signataires. Ce qui est la seule façon viable d’établir les conditions nécessaires pour organiser les élections pacifiques et crédibles. Et d’ajouter que le Secrétaire général de l’ONU doit de nouveau faire un rapport sur la mise en œuvre de l’accord au Conseil de sécurité le 15 août prochain, y compris sur le niveau d’inclusion et de consensus au niveau de la mise en œuvre de cet accord.
Fabienne Pompey a insisté sur le fait que lorsqu’on parle de bons offices, on a l’impression de ne rien savoir. L’on ne sait pas ce qui se passe, et que du coup, on a impression qu’on ne s’exprime pas, qu’on ne prend pas position. « D’abord, ce n’est pas à la Monusco de prendre position. Ensuite, les bons offices, c’est de la diplomatie. Et la diplomatie, si elle n’est pas discrète, ce n’est plus de la diplomatie, ça ne fonctionne pas », martèle-t-elle, tout en soutenant que le Représentant spécial du Secrétaire général ne ménage pas ses efforts pour faire ce qui lui a été demandé, c’est-à-dire, soutenir la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016.
Dans cette tâche, il voit tous les acteurs politiques, parfois séparément, parfois ensemble pour essayer de maintenir le dialogue et de faire avancer la mise en œuvre de cet accord. « On constate tous qu’il y a des avancées, parfois des obstacles, parfois des reculs. Mais l’on ne peut s’exprimer à tout bout de champ sur l’évolution en cours. Je pense que quand il sera nécessaire, le Représentant spécial du Secrétaire général pourra s’exprimer. Mais lui, il rend compte d’abord au Secrétaire général qui, à son tour, s’adresse au Conseil de sécurité », précise-t-elle.
Comme pour dire que le Conseil de sécurité entendra toute l’appréciation que la Mission fait de la situation et lui décidera des mesures à prendre. « On n’est pas des acteurs politiques, on n’est pas une ONG, on n’est pas la société civile ; on représente des gouvernements dont le Gouvernement congolais, qui ont choisi de donner à la Monusco ce mandat. Et cette position fait que nous nous exprimions de façon raisonnée conformément à notre mandat », termine-t-elle.
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