Politique
La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) annonce un printemps à la Commission électorale nationale indépendante. Le Président de la Ceni doit démissionner. Il a failli à sa mission. Telle est la position, tranchée, de la NSCC & Alliés, après la publication, le dimanche dernier, du calendrier électoral. Ils l’ont dit au cours d’un point de presse organisé hier, lundi 6 novembre 2017, au siège de la NSCC à Kasa-Vubu.
Cette dernière a relevé les incohérences graves dans la réalisation de certaines étapes de la mise en œuvre du calendrier. Elle s’est référée, entre autres, au traitement et à la consolidation des données, à la validation des résultats de la détection des doublons, à la publication des statistiques par entité électorale, à l’audit du fichier et surtout, par rapport à l’opération d’identification et d’enrôlement des congolais vivant à l’étranger.
Ces critiques formulées contre ce calendrier électoral se trouvent aux points 11 et 12 notamment, sur l’enrôlement des Congolais vivant à l’Etranger et l’Audit du Fichier électoral. De quelles contraintes évoque la Ceni à ce sujet alors que l’enrôlement se poursuit ; de quel audit effectue-t-elle alors qu’elle n’a pas un fichier global ? S’est interrogé la Nouvelle Société Civile Congolaise et ses Alliés. Bien plus, la NSCC déplore le fait que la Ceni ait parlé d’un accord de la Cenco signé le 31 décembre 2017.
Pour toutes ces fautes et incohérences, Jonas Tshiombela voudrait savoir à quoi aura servi la tripartite CNSA-Gouvernement-Ceni pour qu’à ce jour les contraintes soient présentées comme les boucliers au report des élections. Selon le Coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela Kabiena, l’option de publier les contraintes sur l’organisation des élections est très dangereuse, parce qu’elle contient des germes de déstabilisation du pays, d’une part, et de l’autre, de ne pas organiser les élections en 2018. Il y a des craintes sérieuses qu’un tel calendrier puisse entamer la cohésion nationale, gage de la paix durable, denrée rare pour la RDC.
Devant cette situation d’extrême gravité qui risque de maintenir la RDC dans un cycle de violence sans précédent et comme il y a similitude des points de vue des uns et des autres par rapport à l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle dans le respect de la Constitution et de l’accord du 31 décembre 2016, la NSCC et alliés ont réitéré leur position contenue dans le communiqué de presse du 13 octobre 2017 et exigent «la démission pure et simple de l’actuel leadership de la CENI et le respect de la Constitution». Ils appellent les acteurs de la société civile ainsi que les acteurs des mouvements citoyens à se mobiliser pour faire échec au plan de déstabilisation de la RDC et à une large concertation pour produire un calendrier alternatif devant amener les congolais aux élections d’ici juin 2018.
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