Politique
Beaucoup de leaders des partis politiques congolais résidant en dehors du pays ne se manifestent véritablement sur la scène politique que pendant la période électorale pour solliciter le suffrage du peuple et accéder aux postes de responsabilité à mandat électif. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, ils disparaissent à nouveau pour réapparaître cinq ans plus tard, avec un nouveau projet de société.
Parmi eux, Oscar Kashala Lukumwena, Mobutu Nzanga, Jean Andeka Djamba, Nicéphore Kakese et bien d’autres.
Oscar Kashala par exemple, dit « Maboko Pembe », président national de l’Union pour la reconstruction du Congo (Urec), a même réussi à se frayer la cinquième place lors des élections de 2006, derrière Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba, Gizenga et Mobutu Nzanga, Etienne Tshisekedi ayant boycotté ces élections. Juste après cette bataille électorale, l’homme qui s’était présenté à la face des électeurs comme l’un des farouches opposants du régime de Joseph Kabila, a disparu pour réapparaître à la veille du scrutin du 28 novembre 2011. Et là, il en a eu pour son compte. Moins d’un pourcent à la présidentielle, selon les résultats publiés par la commission chargée d’organiser les élections, et avant dernier de la course. Des résultats qui ne cadrent nullement avec ceux d’il y a cinq ans. Ce qui veut dire que le même peuple qui l’a élu en 2006, l’a sanctionné en 2011. On ignore encore ce qu’on lui réservera comme traitement, dans les urnes, s’il revenait encore pour le même objectif.
Même chose pour Mobutu Nzanga qui a su attirer la sympathie des Congolais nostalgiques de la deuxième République. Candidat de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), Nzanga a vu sa côte sensiblement baisser lors de la course à la magistrature de 2011. Aujourd’hui, il est invisible aux radars. Sans nul doute, il réapparaîtra d’ici la fin de l’année prochaine.
Des noms tels qu’Andeka Djamba Jean, Nicéphore Kakese et autres, n’étaient jamais connus de l’histoire politique du Congo. Ces Congolais ont tenté leur chance, ce qui est un droit constitutionnel, sachant bien qu’ils ne seraient jamais élus présidents de la République, vu les adversaires en face. Méconnus du peuple congolais, certains ne se sont même pas donné de la peine de battre campagne à l’intérieur du pays.
Adam Bombole Intole a tenté lui aussi sa chance en 2011, mais ne se fait plus parler de lui aujourd’hui. Tout comme Josué Alex Mukendi Kamama, candidat indépendant à la même année électorale, et Antipas Musa Nyamwisi, aujourd’hui en exil.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Deal RDC-USA : "Au grand jamais je ne braderai les richesses de la RDC" (Félix Tshisekedi)
05.05.2025, 18 commentairesPolitique « Joseph Kabila ne mériterait pas d’être appelé Honorable, Excellence ou "Honoraire" » (André Mbata)
06.05.2025, 14 commentairesPolitique Poursuites judiciaires contre Joseph Kabila : « on ne peut pas poursuivre un ancien président seulement en sa qualité de sénateur à vie » (Me Christian Emango)
06.05.2025, 12 commentairesAfrique « Je m’occupe du Rwanda et du Congo qui se battent et nous essayons de régler ce problème, nous avons fait un excellent travail » (Donald Trump)
07.05.2025, 8 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
François Mobutu Nzanga