Afrique
Les relations entre le nouveau et l’ancien président de l’Angola sont loin d’être au beau fixe. « Le grand ménage » engagé dans le pays par Joao Lourenço n’est pas du goût de Dos Santos. Ce qui ne manque pas de susciter des tensions au sommet de l’État.
« Les changements sont nécessaires mais ne devraient pas être aussi radicaux », a déclaré l’ancien homme fort de l’Angola, à l’ouverture d’une récente réunion du bureau politique du parti, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (Mpla). A noter que ces deux hommes sont issus de cette formation politique.
Selon l’Afp, à la même tribune, M. Lourenço n’a pas voulu laisser passer l’occasion de faire une mise au point. « Le gouvernement fournira toutes les garanties aux entrepreneurs étrangers qui investissent dans le développement de l'Angola (...) afin qu'ils ne perdent pas cet argent », a-t-il rétorqué sèchement.
La goutte d’eau qui, assurément, a fait déborder le vase, c’est le limogeage de la fille de l'ex-président, de la direction de la compagnie pétrolière nationale (Sonangol), qui traverse des moments difficiles, à cause des baisses constantes des cours du pétrole.
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