Monde
Un juge fédéral de Seattle a partiellement levé samedi les dernières restrictions mises en place par le président Donald Trump à propos de la loi anti-immigration. Les groupes de défense des réfugiés saluent cette décision.
Nouvelle obstruction de la justice américaine. Un juge fédéral de Seattle a partiellement bloqué samedi 23 décembre les dernières restrictions mises en place par le président Donald Trump à propos de l'accueil des réfugiés.
Le 24 octobre, l'administration Trump a de facto interrompu l'accueil des réfugiés venant de 11 pays pour une période de 90 jours qui expire fin janvier, le temps d'examiner le contexte en matière de sécurité.
Une décision saluée par les groupes de défense
Les pays concernés sont l'Égypte, l'Iran, l'Irak, la Libye, le Mali, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie et le Yémen. Ensemble, ils représentent plus de 40% des admissions de réfugiés aux États-Unis ces trois dernières années.
Le juge fédéral James Robart a jugé que l'administration Trump avait le droit de faire le point sur le contexte sécuritaire, mais qu'elle ne pouvait pas arrêter le traitement des dossiers ni l'admission des réfugiés de ces 11 pays pendant cet intervalle, tant que les réfugiés en question ont un lien authentique, de "bonne foi", avec les États-Unis.
Dans le cadre des nouvelles restrictions mises en place, l'administration Trump a également arrêté un programme de rapprochement familial pour les réfugiés, le temps de la mise ne place de nouvelles procédures de contrôle en matière de sécurité.
Le juge Robart a ordonné au gouvernement américain de reprendre le programme. Les groupes de défense des réfugiés ont salué la décision du juge Robart.
Le département de la Justice en désaccord
Le département de la Justice a fait savoir son désaccord avec la décision du juge et indiqué "être en train d'évaluer les prochaines étapes".
Robart, un juge nommé par l'ancien président George W. Bush est sorti de l'anonymat en février dernier en suspendant temporairement la première version du décret Trump.
Le jugement rendu samedi par le juge Robart est la deuxième défaite judiciaire de l'administration Trump en deux jours.
Vendredi, une cour d'appel a estimé que l'interdiction de voyages visant les ressortissants de six pays musulmans ne devait pas être appliquée aux personnes ayant une "relation de bonne foi crédible avec les États-Unis."
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Le juge américain, James Robart, le 3 février 2017, à Seattle.