Economie
La contribution du secteur agricole au PIB (Produit intérieur brut) congolais a baissé jusqu’à atteindre environ 35,63 % en 2012 contre environ 40 % en 2009, cela à cause notamment de la résurgence des activités minières, indique un cahier sectoriel de l’ANAPI (Agence nationale pour la promotion des investissements) parvenu jeudi à l’ACP.
Cette situation est liée au déficit alimentaire que connaît le pays, lequel est évalué entre 20 et 32 % selon les provinces, renseigne l’ANAPI qui ajoute que la production agricole ne progresse que de 2 % par an, contre une croissance démographique de 3,2 %.
Le secteur agricole, constitué essentiellement de l’agriculture de subsistance, ne parvient pas encore à assurer l’indépendance alimentaire du pays et à générer des revenus et d’emplois durables. Toutefois, l’agriculture emploie plus de 70 % de la population active et participe pour plus de 60 % à la création d’emplois mais, selon l’ANAPI, ce secteur ne représente plus qu’environ 35,63 % du PIB à partir de 2012.
En RDC, les terres exploitées annuellement ne couvrent que 10 % des 80 millions d’hectares de terres arables. Sur un potentiel d’irrigation estimé à 4 millions d’hectares, seulement 13.500 hectares sont irrigués, soit 3,2 % des superficies disponibles, selon l’état des lieux fait par l’ANAPI.
Face à cette situation, le gouvernement a mis en place un « Plan national d’investissement agricole » (PNIA 2013-2020) qui passe pour un cadre national de planification des fonds nationaux et extérieurs dans le secteur agricole et rural. Le PNIA a pour objectif de stimuler une croissance soutenue du secteur de plus de 6 %, d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et de générer durablement des emplois et des revenus.
Il détient cinq programmes : la valorisation des zones agricoles et agro-industrielles ; la gestion des produits et de la sécurité alimentaire ; la recherche, le développement et la formation ; la gouvernance et le renforcement des capacités humaines et institutionnelles du secteur et l’adaptation au changement climatique.
Les sources de financement du PNIA sont d’abord le budget de l’Etat qui alloue 10 % au secteur agricole, le partenariat public-privé, la mobilisation des ressources privées, puis la mobilisation des investissements nationaux et étrangersLe code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
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