Politique
En attendant la restructuration de leur plateforme, le Premier ministre Bruno Tshibala est censé, selon le porte-parole Lisanga, "être le seul et unique interlocuteur et interface vis-à-vis de tous les tiers pour toutes les questions où les avis et décisions du RASSOP sont sollicités".
Le torchon brûle au sein du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP/Kasa-Vubu). Depuis hier, mardi 29 mai en effet, les Membres du Gouvernement issus de cette plateforme politique tirent à boulet rouge sur l’un de leur qui préside aux destinées du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA). Dans une déclaration politique diffusée dans la presse et portant la signature de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ces membres de l’Exécutif congolais fustigent le comportement de Joseph Olenghankoy qui assure à la fois la direction du CNSA et la présidence du Conseil des sages de regroupement.
Montés sur leurs grands chevaux, les initiateurs de la correspondance tapent du poing sur la table. « Nous avons, disent-ils, constaté depuis plusieurs mois une dérive autocratique et anarchiste dans le chef de certains individus manipulés, inconnus du grand public et sans qualité, qui ont créé un groupuscule pirate et irrégulier appelé la « Base », prétendant agir au nom du Rassemblement et se livrant à des attaques et des injures publiques contre les membres du Gouvernement ».
Imputant la faute à Joseph Olenghankoy, ils soutiennent que « le Président du Conseil des Sages en exercice et Président du CNSA est devenu lui-même à la fois le Rassemblement, le conseil des Sages du Rassemblement, la Coordination des actions du Rassemblement et la fameuse Base du Rassemblement ».
« Il agit, selon eux, et pose des actes en électron libre, sans consulter les autres dirigeants politiques du RASSOP, en particulier les membres du Conseil des Sages qui l’ont nommé comme Président de cet organe collégial. A titre d’exemple, il a décidé seul et donc unilatéralement de transformer le RASSOP en plateforme électorale et de l’enregistrer au Ministère de l’Intérieur, sans consulter, au préalable, le Conseil des Sages et les autres plateformes politiques et sociales membres de la famille politique ».
« LE RASSOP N’EST PAS UNE PLATEFORME ELECTORALE »
Or, répliquent-ils, "le RASSOP n’a pas été créé pour être une plateforme électorale visant la conquête du pouvoir d’Etat par ses membres. Et si le RASSOP devait devenir une plateforme électorale, la décision de cette transformation ne peut être prise que par le Conseil des Sages, en concertation avec les plateformes politiques et sociales membres de la famille politique".
Précisant donc que « le Rassop n’est pas une plateforme électorale », Lisanga Bonganga et ses alliés estiment que « Sa transformation frauduleuse en plateforme électorale est à la fois une tricherie et une escroquerie politique, qui doit être combattue et rejetée... ». Raison pour laquelle ils promettent de « saisir le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité en vue d’obtenir l’annulation de cette tricherie politique honteuse ».
Face à cette situation qu’ils jugent ‘‘inadmissible’’, les signataires de la Déclaration prennent des mesures radicales : « Nous déclarons et informons toutes les Institutions de la République et les autres forces politiques et sociales qu’en attendant la restructuration du Rassop, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, est le seul et unique interlocuteur et interface vis-à-vis de tous les tiers pour toutes les questions où les avis et décisions du Rassop pourraient être sollicités. »
GENESE D’UNE PLATEFORME
Lisanga Bonganga juge l’occasion propice pour rappeler à l’opinion la genèse même du RASSOP : « A Genval, les fondateurs du Rassop ont créé deux organes pour assurer son fonctionnement, à savoir : le Conseil des Sages, qui est un organe collégial, et la Coordination des actions. La proposition d’avoir un Président du RASSOP avait été âprement discutée et rejetée lors des travaux de Genval. »
« En revanche, poursuit-il, les fondateurs du RASSOP se sont mis d’accord pour désigner un Président du Conseil des Sages qui serait le premier parmi ses pairs [primus inter pares], en la personne de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Ce dernier a nommé, à son tour, Monsieur Bruno Tshibala Nzenzhe, aux fonctions de porte-parole du RASSOP, en reconnaissance de ses qualités personnelles et des services rendus à la famille politique, notamment la direction des travaux préparatoires et des travaux proprement dits de la Conférence de Genval ».
« Selon les Actes de Genval, adoptés le 10 juin 2016 par les plateformes politiques et sociales signataires, le Rassop a été initialement créé pour atteindre les objectifs politiques suivant : la tenue du dialogue politique ; le respect total de la Constitution par tous les Congolais sans exception ; l’organisation des élections libres, crédibles, transparentes et démocratiques… et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous », rappellent Lisanga Bonganga et ses alliés du Gouvernement.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique « Félix Tshisekedi n’a aucune vocation à être président de la République, mais plutôt gardien de football » (Martin Fayulu)
04.12.2024, 15 commentairesPolitique Constitution : P. Epenge révèle que 100 millions dollars ont été déboursée pour acheter l’accord de Kamerhe, Bemba et Bahati
05.12.2024, 11 commentairesSociété Embouteillages à Kinshasa : « Les Kinois doivent s'habituer à vivre avec » (Bemba)
05.12.2024, 10 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
(g à d) Joseph Olenghankoy et Bruno Tshibala