Economie
Le chargé de mission de l’Agence pour le développement et la promotion du projet Inga (ADPI), Bruno Kapanji Kalala, a déclaré en marge de travaux de la « DRC Mining Week » tenus du 14 au 15 juin 2018 au Katanga, que le projet Inga III n’est pas un éléphant blanc mais il a été redimensionné et les consortiums sélectionnés s’activent à finaliser les formalités y afférentes en vue de passer à l’étape de sa réalisation.
Un document de ce service parvenu samedi 16 juin 2018 à l’ACP souligne que le projet Inga III avait été lancé depuis 2011 grâce au financement de la Banque africaine de développement (BAD). Une étude de faisabilité dudit projet faite en 2014 présentait deux hypothèses dans sa phase de réalisation.
La première concernait la réalisation d’Inga III en deux phases, dites basse et haute chute avec une configuration physique. La deuxième consistait à passer carrément au Grand Inga, en faisant un barrage unique qui serait équipé en commençant par Inga III, IV, jusqu’à VIII », a dit Bruno Kapanji.
Après cette étape, un appel d’offres avait été lancé, deux ans plus tard, soit en 2016, auquel une entreprise espagnole dénommée Pro Inga et une autre chinoise dénommée China Inga III ont soumissionné.
Redimensionnement du projet
D’après Bruno Kapanji, les deux entreprises soumissionnaires avaient indiqué dans leurs offres qu’elles étaient prêtes à travailler avec une entreprise concurrente si l’une était retenue. A cet effet, il leur a été demandé de faire une offre unique avec une production de 11.000 mégawatts contrairement au projet initial réalisé avec la Banque mondiale au départ qui envisageait une production de 4800 mégawatts. En décembre 2017, affirme le chargé de mission de l’ADPI, les deux entreprises ont confirmé leur union. Actuellement, les avocats de ces deux consortiums sont en train de finaliser les documents.
« Une fois terminé, il faudra refaire encore une autre étude de faisabilité, car la première portait sur une production de 4800 mégawats alors que les deux consortiums en proposent 11.000 », a dit Bruno Kapanji, précisant que la partie commerciale reste à étudier avec les acheteurs.
Dans ce cadre, la République sud-africaine avait signé un traité avec la RDC en se référant à la première proposition. Ce traité parlait d’une production de 4800 mégawats répartis comme suit : 2500 MW pour l’Afrique du Sud, 1300 MW pour les entreprises minières et 1000 MW pour la population. Avec le redimensionnement du projet, il y a lieu de penser à une nouvelle répartition.
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