Société
C’est le corps tailladé et totalement dévêtu, d’une quinquagénaire, qui a été retrouvé aux heures indues, dans la nuit du 8 au 9 novembre 2013, par des noctambules, baignant dans son sang, entre les avenues Kisantu et Kivu, quartier Lubudi, dans la commune de Bandalungwa. La victime portant une blessure béante sur la tête, probablement causée par un objet tranchant, a été identifiée comme étant Jacquie Pemba, 53 ans, vendeuse des pains, bien connue dans ce quartier. Sa mort, œuvre d’une entreprise criminelle, aurait été commise avec une cruauté indicible. Ce qui a suscité un élan de colère généralisée de la population de Bandalungwa.
Aujourd’hui, les habitants de cette commune ont juré de venger la pauvre vendeuse de pains, en traquant eux-mêmes les malfaiteurs. Cette colère se justifie par le fait que les Kuluna ne se sont pas seulement contentés de la dépouiller de son téléphone et de ses petites économies. Selon plusieurs témoignages recueillis sur le lieu, les criminels lui ont également brisé les deux bras, avant de la violer. Mais comment cela est-il arrivé ?
A en croire un membre de la famille éprouvée, Jacquie Pemba revenait d’une fête de mariage qui s’est prolongée jusque le 9 novembre au matin. Il était 1 heure quand elle a décidé de regagner son domicile, en longeant les ruelles faiblement éclairées en compagnie de sa petite sœur. Entre les avenues Kisantu et Kivu, au loin, une bande des Kuluna contrôlait les mouvements de tous les piétons dans le secteur. Sous la loi de la jungle, personne ne pouvait traverser cette zone sans se soumettre à la fouille. Les marginaux brandissant des machettes, arrachaient à leurs victimes, outre des téléphones portables, leurs économies, ainsi que les bijoux. Ayant perçu le danger, la petite sœur de Pemba va détaler à toutes jambes pour atteindre un poste de police d’un container proche.
Les délinquants dont le nombre n’a pas été révélé, l’ont alors encerclée, menaçant de lui causer du tort si elle ne cédait pas à leur diktat. Jacquie Pemba qui n’était pas de nature à se laisser faire, a opposé une résistance farouche. C’est en ce moment qu’on lui a assené un coup de machette sur la tête. Pendant qu’elle saignait abondamment et luttaient entre la vie et la mort, les criminels lui ont brisé les bras, avant de la soumettre à un viol collectif et de disparaître. Il a fallu atteindre le passage des dames au cœur sensible pour couvrir la victime d’un pagne usagé. D’où la tension qui est montée de plusieurs crans dans ce quartier où ces bandes des malfaiteurs imposent leur loi. On laisse entendre que le commissariat de Bandalungwa s’est déployé dans le secteur sans résultat.
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