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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Google : De Londres à Singapour, des employés manifestent contre le harcèlement sexuel

2018-11-02
02.11.2018
Femme
2018-11-02
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Des centaines d’employés de Google ont observé, ce jeudi 1er novembre, un arrêt de travail symbolique au siège européen de la firme à Dublin pour protester contre sa gestion du harcèlement sexuel au sein de l’entreprise, dans le cadre d’un mouvement mondial observé de Singapour à Londres, en passant par New York.

Un arrêt de travail symbolique d’une demi-heure. Des centaines d’employés de Google ont manifesté ce jeudi au siège européen de la firme à Dublin pour protester contre sa gestion du harcèlement sexuel au sein de l’entreprise. Environ 500 employés se sont réunis dans l’enceinte de la compagnie au cœur de la capitale irlandaise, choisie en raison de son régime fiscal clément.

Kate, l’organisatrice, qui n’a pas souhaité préciser son nom de famille, a expliqué au mégaphone que le rassemblement était « en solidarité avec toutes les victimes de harcèlement sexuel ou de mauvais traitement sur [leur] lieu de travail ».

« Il est temps de revoir ce qui était considéré comme normal »

Le mouvement était aussi visible de Londres à Singapour, en passant par New York. Dans la capitale britannique, des centaines d’employés se sont réunis dans la principale salle du siège de Google, avant de sortir pour faire part de leur malaise. « Nous protestons pour soutenir nos collègues qui ont été victimes de harcèlement et pour réclamer que les auteurs ne soient pas protégés ou récompensés », a déclaré Sam Dutton, un développeur. « Nous sommes ici pour dire ce que nous pensons des structures de pouvoir en place, et pour faire comprendre aux dirigeants actuels que les choses changent et qu’il est temps de revoir ce qui était considéré comme normal », a renchéri sa collègue Anna, sans donner son nom.

À Singapour, des douzaines d’employés se sont réunis à l’intérieur des bureaux, postant sur Twitter une photo de groupe intitulée « Débrayage de Google pour un vrai changement ». À Tokyo, Google a refusé l’accès de ses bureaux à une équipe de l’AFP et a également refusé de donner « des détails sur l’activité de ses employés au Japon ou ailleurs ». D’après un compte Twitter dédié à ces manifestations, des rassemblements ont eu lieu aussi à Zurich et à Berlin, entre autres.

« L’ambition d’être la meilleure entreprise au monde »

À New York, où Google emploie près de 10 000 personnes, des centaines d’employés, pour la plupart âgés de moins de 40 ans, se sont retrouvés dans un parc tout proche des bureaux de l’entreprise dans le quartier de Chelsea. Certains étaient munis de pancartes affirmant que « L’heure est venue pour la high-tech » (« Time’s Up Tech »), une référence au mouvement « Time’s Up » de défense des personnes victimes de harcèlement sexuel, né dans la foulée du #MeToo en octobre 2017.

Quatre femmes et un homme se sont succédé au mégaphone, debout sur des chaises de jardin, pour pousser les manifestants à exiger un changement de culture chez Google, où les femmes représentaient en 2017 seulement 31 % des salariés, et 25 % des responsables.

« Nous avons l’ambition d’être la meilleure entreprise au monde », a lancé l’une des organisatrices new-yorkaises, Demma Rodriguez. « Chez Google, on attend de nous qu’on soit exceptionnel, qu’on tienne nos objectifs. Mais nous avons aussi des objectifs en tant qu’entreprise et nous ne pouvons pas décider que nous n’allons pas les tenir », a-t-elle ajouté, soulignant que l’une des valeurs de Google était « le respect ».

Claire Stapleton, une autre organisatrice, s’est félicitée du succès du mouvement, expliquant que l’idée était née lundi et s’était propagée dans l’entreprise via un groupe de mails réunissant quelque 1 500 personnes.« On s’était dit qu’on serait content si 50 personnes venaient », a-t-elle indiqué. « Je crois que notre collectif est puissant et que nous voulons tous un changement (..) Je crois que la direction nous écoute », a-t-elle ajouté.

Des révélations de New York Times

Le New York Times a publié la semaine dernière une longue enquête affirmant que Google avait ces dernières années couvert des cas de harcèlements sexuels impliquant certains hauts responsables, dont Andy Rubin, créateur du système d’exploitation mobile Android, qui serait parti du groupe en 2014 pour cette raison mais avec une indemnité de 90 millions de dollars. Andy Rubin a nié ces allégations.

L’enquête a suscité la colère d’employés du groupe, et le patron de Google Sundar Pichai a écrit un mail aux salariés, indiquant sans donner de noms que le groupe avait renvoyé 48 salariés, dont treize hauts responsables, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années mais sans indemnités. Il a assuré que le groupe avait changé ces dernières années et ne tolérait plus aucun comportement déplacé.

Mardi soir, dans un autre message interne publié par le site spécialisé Ars Technica, le dirigeant a été plus explicite, se disant « profondément désolé pour les actions passées et le mal qu’elles ont causé aux employés ». Puis mercredi, Alphabet, la maison mère de Google, a confirmé que Rich DeVaul, un responsable de « X », la division du groupe dédiée aux projets futuristes (ballons pour diffuser internet, drones de livraison…), venait de quitter Alphabet sans recevoir d’indemnités.

Rich DeVaul faisait partie des cadres de haut rang « protégés » par Google alors que le groupe les savait accusés de harcèlement, selon le New York Times. D’après le quotidien, il avait fait des avances en 2013 à une femme qui postulait à un emploi au sein du groupe.

Le monde de la Silicon Valley est depuis plusieurs années accusé de sexisme et de fermer les yeux sur le harcèlement sexuel. Plusieurs polémiques avaient éclaté avant même l’affaire Harvey Weinstein en octobre 2017, en particulier chez Uber.


Ouest-france / MCN, via mediacongo.net
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